Un décret publié le 1er mars 2012 au Journal officiel a rendu obligatoire la présence d'un éthylotest pour tout véhicule à moteur excepté d'un cyclomoteur.
Ce décret devenant applicable à compter du 1er juillet 2012, il provoque aujourd'hui l'ouverture d'un débat relatif à la fiabilité des éthylotests de type chimiques qui doivent être présents dans chaque véhicules.
Dès 2002, le Comité interministériel de sécurité routière (CISR) avait jugé les éthylotests électroniques plus fiables et plus performants que ceux types chimiques devaient être soumis aux conducteurs.
La semaine dernière, la ligue contre la violence routière a elle aussi exprimé son scepticisme face à ces éthylotests chimiques. Pour la ligue, ces éthylotests seront utilisés par les conducteurs de bonne foi qui joueront le jeu. Cependant, les consommateurs réguliers d'alcool ne s'en serviront que rarement et dans de mauvaises conditions. De plus, il est possible de se demander si la présence d'éthylotest dissuaderait véritablement les personnes alcoolisées de prendre le volant.
De plus, d'un point de vue technique, le manque de fiabilité de l'éthylotest chimique réside dans le fait qu'il résiste mal aux variations de température. Il peut être donc défectueux lorsqu'il est confronté à une température supérieure à 40 degrés tout comme une température trop basse.
Enfin, cette mesure m'apparaît particulièrement contestable sur le fond. Même si le prix d'un éthylotest n'est pas si conséquent (dans l'ordre d'1 €), le texte prévoit que le conducteur doit posséder un appareil en bon état de marche. Par conséquent, il appartient à tout automobiliste de conserver au moins deux éthylotests dans sa boîte à gants. Il faut considérer de plus que la validité d'un éthylotest est de deux. Ainsi, les rares sociétés, ayant obtenu le droit de commercialiser des gadgets homologués, peuvent compter sur un chiffre d'affaire très intéressant.
Par ailleurs, comment peut-on imposer une telle mesure au conducteur de deux roues ? Oùpeuvent-ils ranger ces appareils ? Doivent-ils toujours les porter sur eux ? Et surtout, pourquoi les cyclomoteurs sont exonérés de cette obligation ?
Autant de questions sans réponse. Une chose est sûre : nous savons qui est le contribuable le plus prolifique ?
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