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2020 25585 km Manuelle Diesel
Après avoir remballé dare-dare les tonnes de matériel sous les assauts du typhon japonais, les équipes se retrouvaient au bord de la Mer Noire et découvraient un tout nouveau circuit de 5,853 kms et 19 virages, à l’asphalte tout neuf (coût estimé de la construction : 200 millions de dollars !). Les premiers temps des essais confirmaient la rapidité de ce tracé puisque la moyenne au tour approche les 215 km/h avec des pointes avoisinant les 320 km/h.
Les essais qualificatifs auront été sans surprise ou presque. Les moteurs Mercedes ont dominé mais Massa (Williams), qui d’habitude accompagnait son compère Bottas aux trousses des Mercedes Boys Hamilton et Rosberg, victime d’un problème électrique n’avait pas passé la première qualification, laissant ainsi à Button (McLaren) cette position en seconde ligne toujours enviée. Kyvat enfant du pays, décrochait sur Toro Rosso, une cinquième place sur la grille de départ, alors que les Ferrari, à la peine une fois encore, se contentaient des huitième et neuvième places. A noter que, Chilton (Marussia) porteur de toute la misère du paddock fermait la marche, tandis que la voiture normalement dévolue à Jules Bianchi semblait monter la garde dans le stand en attendant son pilote…
La course
On pourrait dire que la course n’a pas apporté grand changement à l’arrivée par rapport aux qualifications, puisque les quatre premiers sont les 4 premiers des qualifications. Pourtant, dès l’extinction des feux une belle bousculade avait eu de quoi inquiéter quant aux conséquences sur les voitures. Il n’en fut rien et dans l’agitation qui suivit ce départ tumultueux, Rosberg ratant un freinage devait rentrer au stand pour changer ses pneus abimés. Il repartait en vingtième position et la course fut en grande partie marquée par sa remontée. Cette chevauchée fantastique permit à Rosberg de terminer à 13 secondes de Hamilton, auteur d’un réel cavalier seul pour remporter son quatrième grand prix d’affilée ( 9 victoires cette saison) et, distancer un peu plus, avec 17 points d’avance sur son coéquipier Rosberg dans la course au titre de champion du monde. Par contre, à trois épreuves de la fin du championnat, Mercedes est déjà sacré champion des constructeurs, c’est dire si la domination de l’écurie allemande est totale et sans partage.
A l’arrivée, Hamilton euphorique déclarait :
Aujourd'hui, j'ai dû pas mal gérer les pneus pendant la course ; gérer la consommation n'était pas si compliqué. La voiture était géniale et je pouvais choisir d'attaquer ou non. Je n'ai pas eu besoin de trop attaquer, en fait. Et quand je me suis rendu compte que Nico se rapprochait un peu, je n'ai eu aucun mal à m'aligner sur ses chronos. »
A propos du titre « constructeurs », il poursuivait :
Ce fut une bonne journée dans un fabuleux week-end. Je suis si fier d'avoir contribué au travail de cette super équipe pour obtenir le premier titre de champion du monde Constructeurs, ce qui est une énorme réussite. Un grand bravo à tous les gars au Royaume-Uni et en Allemagne, pour nous c'est historique.
Dans un tel contexte de domination outrancière des Mercedes, les autres pilotes ont eu bien du mal à se mettre en valeur. Toutefois, Bottas (Williams) meilleur tour en course, fut assez étincelant et la rivalité entre les compères de chez Red Bull, Ricciardo et Vettel, donna lieu comme à l’habitude à de belles empoignades. Les Ferrari d’Alonso et Raikonnen n’avaient toujours pas retrouvé des couleurs.
Le classement s’établit ainsi : 1- Hamilton 2- Rosberg, 3- Bottas, 4-Button, 5- Magnussen, 6- Alonso, 7- Ricciardo, 8- Vettel, 9- Raikkonen 10- Perez
Au championnat du monde des pilotes : 1- Hamilton 291 points, 2- Rosberg 274 points, 3- Ricciardo 199 points, 4- Bottas 145 points, 5- Vettel- 143 points
Prochaine course : GP des USA le 2 novembre
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