Kawasaki Ninja ZX-10R : pour continuer d'affoler les chronos

Comment améliorer ce mythe mécanique ? Les ingénieurs de Kawasaki répondent à cette question avec, tout d’abord, un moteur affichant une courbe de puissance linéaire jusqu’à sa valeur de crête. De la coupure des gaz en entrée à leur pleine ouverture en fin de trajectoire, les nouveaux 200 chevaux du « 4 pattes » japonais suppriment les aspérités de couple dans la courbe. Ainsi les pilotes n’auront plus à hésiter à chaque virage en envoyant plein gaz.

Mais le moteur ne fait pas tout. La Ninja jouit d’une nouvelle fourche Showa inaugurée lors du Championnat du monde de Superbike. Cette suspension très évoluée, dénommée Balance Free Front Fork, est complétée à l’arrière par le dernier-né des amortisseurs Showa, le BFRC lite. L’ensemble suspensions/châssis, assimile, ainsi équipé, plus facilement les 113,5 Nm de couple.

Les freins eux aussi ont profité de ce remaniement. À l’avant le système Brembo, faisant appel à un disque de 330 mm de diamètre coiffé de deux étriers à 4 pistons, proche de celui qui équipe la Ninja H2R, fait son apparition. À l’arrière, un étrier à simple piston vient freiner le disque de 220 mm. Couplé à un système ABS, le système devient l’un des plus performants du marché.

Enfin, l’électronique remplit également très bien son office. Comme un ange gardien sur son épaule droite, l’unité de commande (UCE) crée une image exacte en temps réel des réactions du châssis. Son programme de modélisation dynamique examine l’évolution de multiples paramètres, pour optimiser l’adhérence des pneumatiques sur le tarmac. Ainsi pourvue, la nouvelle Ninja ZX-10R aide le conducteur à dompter sa monture, aux limites du pilotage, que ce soit sur route ou sur piste.