Trophee andros a val thorens

Ces merveilleux fous glissant et leurs drôles de machines ... Pour la 25 ème année, Max Mamers et ses complices ont sévi sur le circuit de glace de Val Thorens. Frédéric Gervoson, le patron d'Andros, pouvait encore une fois se féliciter de ce coup de pub géant à plus de 2000 mètres d'altitude. La recette est à la fois simple et compliquée. Il faut de la glace, beaucoup de glace, de l'organisation, pas simple d'embarquer toute la logistique si proche des sommets et puis et surtout, un bande de frappadingues de la glisse, capables de faire danser une caisse à quatre roue et près de trois cents chevaux sur une route recouverte de quarante centimètres d'un rude et franc verglas.
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Ces voitures-là ressembleraient presque à des voitures comme celles que vous trouverez chez votre concessionnaire. Sauf que, rien à voir ! En fait, ce sont des adaptations assez fidèles de la forme générale des Mini, Mazda 3 ou autres Clio, mais pour le reste, ce sont des châssis tubulaires avec des moteurs centraux et des suspensions très sophistiquées. En fait, le petit jeu du début de saison consiste à retrouver le modèle de l'an passé qui se cache sous sa nouvelle carrosserie. En cet hiver 2013-2014, pour les nouvelles arrivantes, les Mazda par exemple ce sont les Skoda des autres saisons qui ont revêtu une carrosserie très proche de celle de la Mazda 3. C'est d'ailleurs un Coupé 2 porte qu n'existe pas encore dans la production du constructeur d'Hiroshima. Pour les Clio du Team Dubourg, l'an dernier c'étaient les carrosseries de la Dacia Lodgy qui habillait le châssis. En fait la réglementation impose un châssis quasiment monotype, un moteur en position centrale arrière et quatre roues motrice. Ce sont des ''silhouettes'' . Mais quels outils ! C'est d'ailleurs une spécialité française puisque nul part au monde, pas même au Canada n'existent ces autos capables de danser comme des stars de TF1 sur la glace vive. La technique de conduite de ces autos très spéciales s''est affinée dans le temps,.

Quatre roues directrices et un nouveau maître

En fait ce fut Marcel Tarrès, un Géo Trouvetout du sport auto (il fut de nombreuses fois champion de France des courses de côtes) qui eut l'idée de rendre les roues arrières directrices. En fait au départ, c'était pour compenser l'impressionnante dérive de son proto BMW. Un savant système qui met tout d'abord les roues arrières en opposition aux roues avant puis de les faire braquer dans l'autre sens pour que la sortie de courbe soit plus aisée. Peu à peu, la technique de pilotage s'affina et le deuxième à améliorer l'usage de cet étonnant outil fut sans conteste Yvan Muller qui lui, mit à profil la puissance de ses moteurs pour que les clous des pneumatiques aillent mordre la glace. L'Alsacien étonna par son usage intensif de la pédale d'accélérateur qui restait à fond, à fond à fond. Tout le monde ou presque se mit à la méthode Muller avant que n'arrive un certain Jean-Philippe Dayraut qui, lui, a décidé d'améliorer la méthode en s'efforçant de rendre beaucoup plus fluide et précise la prise de trajectoire. A Val Thorens, on vit souvent les deux méthodes coexister. Les premiers tours, Jean-Philippe pilota très ''old school''. Globalement la Mini du Toulousain faisait jeu égal avec la concurrence. Puis, comme si il avait deux étages à la fusée Dayraut, on vit la Mini enrouler le point de corde dans une dérive somptueuse avec une reprise d'accélération au moins deux mètres devant les points de réaccel des rivaux pourtant pas trop ''manchots'' dans l'exercice. Du grand art. Au chrono, immanquablement, tombaient les secondes, au bas mot une par tour. De quoi gravir les deux jours la plus haute marche du podium. Il se pourrait bien qu'à Val Thorens, on ait assister à la première démonstration d'une nouvelle façon, un peu moins ''brutale'' d'envisager la conduite d'une auto du Trophée Andros.

La jeunesse qui monte et un nouveau constructeur

Face à la Mini de Dayraut, la concurrence a beaucoup souffert. Très attendue depuis l'annonce de sa venue, Mazda connut un samedi difficile, un dimanche beaucoup plus serein. 'Philippe Geoffroy, le président de la marque japonaise en France pouvait déjà être satisfait de la prestation de Panis et ses collègues. ''C'est vrai, on était un peu anxieux samedi. Nous étions un peu loin des autres favoris mais l'équipe a bien redressé la barre et tout le monde a travaillé dans le bons sens'' . En effet, les nouvelle Mazda 3 ont réussi à se mettre dans le rythme. Olivier Panis et Benjamin Rivière, les deux leaders de l'escadrille japonaise (quatre voitures, huit pilotes) ont réussi lors des finales à s'immiscer dans la lutte derrière l'inévitable Dayraut. Les autres outsiders seront sans doute les deux frangins girondins Jean-Baptiste et Andréa Dubourg qu ont démontré que décidément, le rallycross estival et la glace du Trophée sont deux rendez-vous assez proches puisque ces deux-là brillent dans les deux disciplines. Souvent aux avant-postes, les deux Dubourg sont superbement épaulés par un Franck Lagorce toujours très à l'aise dans l'exercice puisque l'ancien pilote de F1 fut aussi du récital. En jetant un œil dans la structure dirigée par Dominique Dubourg, le père, on comprend assez vite pourquoi ces trois-là donneront du fil à retordre dans un proche avenir au roi Dayraut : c'est en effet Marcel Tarrès qui dirige la manœuvre sportive. De quoi sans doute mettre dès Andorre une pression supplémentaire au Toulousain : Marcel, lui, en Principauté joue lui aussi quasiment à domicile puisqu'il est de Saint-Gaudens, à quelques kilomètres du Pa de la Case.

Le classement des deux journées

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