Essai Mini Cooper Cabrio S : God save this queen

Que vous soyez à Paris, à New York, à Copenhague ou partout ailleurs dans le monde, vous la verrez défiler inlassablement, mais toujours avec flegme. Plus fraîche qu’un mannequin de la Fashion Week, plus glamour qu’une actrice de comédie romantique, voici l’iconique Mini Cooper dans sa version Cabriolet. Et l’élément encore plus réjouissant dans cette nouvelle mouture, c’est qu’il s’agit d’une auto avec — encore et toujours — un moteur thermique. Sous le capot de cette Mini Cooper Cabriolet S, on trouve un moteur 2,0 l quatre cylindres de 204 ch, offrant un couple de 300 Nm.
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Mini CAB : On ne change pas une recette qui gagne

La belle bombinette est fabriquée à Oxford et reste typiquement Mini dans son esthétique et dans ses traits. Tout d’abord, on retrouve les emblématiques phares avant qui rappellent la 911. La rondeur et les formes galbées sont toujours présentes, conservant tout le caractère sulfureux de cette Anglaise.

Au niveau de la calandre, on remarque la mention « S » en rouge, qui souligne la motorisation. L’œil averti repérera une légère évolution dans la forme des rétroviseurs. Autre détail remarquable : les feux arrière qui reprennent élégamment le drapeau de l’Union Jack, un élément que l’on retrouve également sur le toit de notre auto (640 € en option), mais quand on aime, on ne compte pas !

Ce qui frappe surtout, c’est l’absence de sorties d’échappement à l’arrière, un élément ô combien caractéristique jusque-là sur les versions sportives de chez Mini.

Le chargement dans la malle arrière se fait via la plateforme « easy load », capable de supporter jusqu’à 80 kilos. Vous disposez de 215 litres (capote fermée) ou 160 litres (capote ouverte), soit l’équivalent de trois bagages cabine.



De fait, et comme il est rare de nos jours d’avoir un nouveau cabriolet qui suscite un tel enthousiasme, nous nous sommes fixé pour objectif de ne rouler qu’à découvert. C’est sûrement ça, l’esprit Mini : ne pas attendre qu’il fasse beau pour en profiter. Une mentalité que l’on retrouve aussi chez les Scandinaves et qu’il faudrait rapidement adopter en France. L’idée n’est pas si saugrenue : la voiture est équipée d’une option « always open timer » qui comptabilise le nombre d’heures pendant lesquelles vous avez roulé cheveux au vent.

Une fois votre popotin posé dans les sièges baquet John Cooper Works, vous vous retrouvez face à un volant trois branches, redessiné pour l’occasion en version plus futuriste et incisive. Impossible d’ignorer cet immense écran OLED de 24 centimètres de diamètre. Cet écran-hublot embarque un OS propre à Mini, dont l’affichage est entièrement numérique, avec un rappel de la navigation façon Google Maps : vue photo satellite, routes et parcours GPS à suivre en blanc, la couleur de la ligne variant entre le jaune et le rouge en fonction de la circulation.

Vous y trouverez un Mini App Store pour télécharger de nombreuses applications de jeux ou de divertissement. Les plus connues sont YouTube, indispensable pour ne pas rater nos vidéos, et TuneIn, pour accéder à une infinité de webradios. Et si la FM ou le DAB ne vous suffisent pas, vous pouvez aisément appairer votre smartphone via Bluetooth et profiter des 12 haut-parleurs Harman Kardon de 300 watts.

Les puristes Mini pourront personnaliser l’affichage de cet écran à l’envi et y afficher leur photo préférée ou un compte-tours avec rappel de vitesse, pour retrouver la nostalgie des Mini d’antan. Par ailleurs, vous bénéficiez d’un rappel de la navigation sur l’affichage tête haute, particulièrement précis, avec indications des virages à venir, directions surlignées et même les sorties de rond-point à emprunter. C’est le summum de l’ergonomie pour ne plus douter quand vous conduisez.


Mini Cooper Cab : So British

Aucune excuse pour ne pas profiter de la conduite « plein air ». Vous pouvez décapoter en roulant jusqu’à 30 km/h, en 18 secondes. Et s’il pleut, l’aérodynamique étudiée vous fera passer entre les gouttes. La présence d’un filet anti-remous à l’arrière vous permettra de garder votre plus belle coiffure. Et c’est le début de la belle vie.

Sous l’écran, des interrupteurs permettent d’activer le frein de parking, d’enclencher la « boîte de vitesses » — un élément disgracieux qui cède la place à une dalle de recharge à induction pour smartphone —, d’actionner un bouton pour régler le volume côté passager et un autre interrupteur pour sélectionner les différents modes et expériences de conduite, avec couleurs et thématiques, voire désactiver les aides à la conduite en mode Kart pour une approche plus sportive.

Le 0 à 100 km/h est abattu en 6,9 secondes, et la bombinette atteint 237 km/h en vitesse de pointe. Côté consommation, nous avons relevé environ 8 l/100 km, ce qui est tout à fait honorable. Rien de très surprenant quand on se rappelle que La Revue Automobile avait battu un record avec seulement 4,1 l/100 km lors du rallye Minimalist. On regrette certes l’absence d’une boîte manuelle, mais on se réjouit grandement de conduire enfin une auto dotée d’un moteur thermique !

Même si la clé n’est plus cette clé ronde emblématique que l’on insérait autrefois pour mettre le contact avant d’appuyer sur le bouton start/stop, il suffit désormais de tourner l’interrupteur central à droite ou à gauche. Vous serez toutefois gratifiés d’un magnifique bruit de démarrage à l’ancienne, vrombissant, et ça fait du bien !



La conduite procure toujours cette sensation de kart, à la fois dynamique et incisive. Son gabarit est facile à manœuvrer, aussi bien en ville que sur les routes de campagne étroites (comme à Arles), où les détecteurs de proximité et la caméra (avant ou de recul) se sont révélés précieux pour éviter d’abîmer une jante. On notera un travail remarquable sur les suspensions, qui amortissent de façon éblouissante les innombrables dos d’âne de la région — dont certains dépassent allègrement le seuil légal. Même si la sonorité du « vroom vroom» a été travaillée à l’intérieur pour régaler les oreilles à certains moments d’accélération, on se dit qu’elle aurait quand même pu offrir un peu plus de bruit côté échappement… Il n’en demeure pas moins que la sensation de plaisir au volant est bien réelle et vous donne le sourire ; rouler décapoté ajoute une convivialité immédiate, interpelle les passants et invite à la conversation.

Nous avons tenu à tester les places arrière. Eh bien, nous pouvons confirmer qu’il s’agit bien d’un cabriolet quatre places. Du haut de mes 1,86 m, j’étais peu rassuré au début, mais c’est finalement faisable, même cheveux au vent ! Sans doute grâce au fait qu’il n’y ait pas de plafond. Petite mise en garde : tenez bien votre coiffe ou votre chapeau, sensations garanties.

Par ailleurs, la règle veut que celui qui s’installe à l’arrière devienne le maître de la playlist et choisisse lui-même la musique grâce à son téléphone via Android Auto ou CarPlay. Ainsi, on peut partir à la montagne ou à la mer en famille, l’essentiel étant de rouler décapoté, insouciants, cheveux au vent, avec le bon son des enceintes…

Conclusion:

Une Mini, oui, mais pas n’importe quelle Mini.

Grâce au programme de personnalisation Mini, douze teintes sont proposées : Melting Silver, Sparkling Copper Grey, Chili Red, Midnight Black, Nanuq White, Blazing Blue, Sunny Side Yellow, Ocean Wave Green, British Racing Green, Indigo Sunset Blue, Icy Sunshine Blue ou Legend Grey. Le tout peut être associé à sept modèles de jantes, trois coloris de coques de rétroviseurs et cinq types de selleries au catalogue…

Et si vous personnalisez en plus les motifs des feux arrière via le tableau de bord, grâce au « driving light mode » (qui propose trois alternatives d’éclairage), vous pouvez, au-delà de l’aspect ludique, vous dire que vous possédez une voiture quasiment unique — malgré son statut de cabriolet le plus vendu en France !

La nouvelle Mini Cooper Cabriolet S est d’ores et déjà disponible à partir de 36 800 euros. La même Mini Cooper se décline aussi en version John Cooper Works (JCW pour les intimes) avec 231 ch sous le capot et un couple de 380 Nm, le tout à partir de 44 800 euros.

Performance


Performance
4 / 5
Tenue de route
4 / 5
Habitabilité
2 / 5
Consomation
2 / 5
Prix
2 / 5
Confort
2 / 5

Verdict : la raison

Verdict : la passion

  • + Le fait qu’elle soit thermique !!!
  • + Sa fidélité à l’esprit Mini
  • + La personnalisation quasiment infinie
  • - Le son d’échappement un peu trop feutré
  • - Certaines fonctions du multimédia alenbiquées
  • - Le coffre rikiki

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