MINI John Cooper Works 2025 : Du bruit, de la fureur, et du plaisir

Dans le monde de l’automobile, certaines recettes restent inchangées, comme celle de la MINI John Cooper Works. Que ce soit en version fermée ou décapotable, cette petite furie anglaise s’en tient à ce qu’elle fait de mieux : du bruit, de la vitesse, et une bonne dose de fun. Les nouveautés 2024 ne chamboulent rien, elles viennent simplement rappeler que parfois, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures sauces.
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Sous le capot, on retrouve un moteur essence quatre cylindres de 2 litres, dopé par un turbo, développant 231 chevaux. Pas de quoi pulvériser les records, mais largement suffisant pour faire sourire n’importe quel conducteur un peu joueur. Avec un couple de 380 Nm disponible dès 1 750 tr/min, les reprises sont franches, et le 0 à 100 km/h est abattu en 6,1 secondes pour la version fermée, et 6,4 secondes pour le cabriolet. En ligne droite, la petite anglaise touche les 250 km/h (245 km/h pour le cabriolet), ce qui est amplement suffisant pour perdre quelques points de permis en un clin d'œil.

Le retour du Go-Kart Feeling

Ah, le fameux "Go-Kart feeling". Vous l’avez sûrement déjà entendu des dizaines de fois dans les brochures marketing de MINI, mais ici, il prend tout son sens. Avec une taille réduite et un châssis affûté, la John Cooper Works se manie comme une balle de ping-pong dans les virages. La direction est directe, le poids contenu (environ 1 300 kg), et le différentiel autobloquant joue son rôle à la perfection. Il y a une certaine authenticité à cette conduite. Oui, ça secoue un peu sur routes dégradées, mais c’est justement là que réside son charme. Pour les puristes, le "vrai plaisir" ne se trouve pas dans les SUV pesant deux tonnes et bourrés de technologies autonomes, mais bien dans ces petites voitures nerveuses qui demandent de l’engagement.

Un style qui persiste, sans surprises

Esthétiquement, la nouvelle John Cooper Works ne s’écarte pas trop de ses devancières. On prend les mêmes et on recommence. À l’avant, on retrouve cette calandre octogonale en noir brillant, flanquée de larges entrées d’air pour alimenter le moteur et refroidir les freins. Quelques bandes décoratives rouges sur le capot ajoutent une touche sportive, histoire de rappeler à ceux qui ne l’auraient pas encore compris que cette MINI n’est pas là pour promener mémé.

Le cabriolet, quant à lui, conserve sa capote en toile, que l’on peut ouvrir ou fermer jusqu’à 30 km/h. Cette dernière, disponible en noir ou avec un motif Union Jack, ajoute ce petit côté "So British" qu’on adore détester. Pour ceux qui aiment se faire remarquer, le filet anti-remous est également de la partie, garantissant que vos cheveux ne finiront pas complètement ébouriffés à la première rafale de vent.

L’habitacle : ambiance sport, mais sans excès

À l’intérieur, MINI continue de surfer sur la vague rétro-techno. Le volant sport à trois branches, orné du logo John Cooper Works, assure une prise en main parfaite. Les palettes de changement de vitesse tombent bien sous les doigts, même si on se surprend à utiliser la boîte automatique à double embrayage en mode standard la plupart du temps. Ce n’est pas que le levier soit mal placé, mais la réactivité de la boîte est telle qu’on en oublie vite de jouer au pilote.

Les sièges, quant à eux, sont enveloppants juste ce qu’il faut, avec un mélange de cuir synthétique noir et de tissu tricoté multicolore, qui rappelle les heures glorieuses de MINI sur circuit. Ajoutez à cela des surpiqûres rouges contrastantes et vous avez un cockpit qui respire la sportivité sans en faire trop.

Pour les fans de technologie, l’écran OLED de 24 cm de diamètre trône au centre de la planche de bord. Ce dernier regroupe toutes les informations essentielles, des réglages de la climatisation aux données de conduite. En mode JCW, l’affichage bascule en mode course, mettant en avant les données de performances comme le couple, la puissance instantanée et même les forces G subies en virage. Un détail qui ne manquera pas de ravir les plus geek d’entre nous.

Performances et consommation : compromis obligatoires

Mais revenons-en aux chiffres, car c’est là que les choses se corsent. Avec ses 231 chevaux et sa boîte automatique à 8 rapports, la MINI John Cooper Works n’est pas vraiment ce qu’on appelle économe. Comptez entre 6,5 et 7,1 litres aux 100 km, selon que vous optiez pour la version fermée ou cabriolet. Rien de dramatique, mais on est loin des hybrides modernes. Les émissions de CO2, elles, oscillent entre 147 et 161 g/km, ce qui vous place dans la zone rouge au niveau des malus écologiques. À l’heure où tout le monde parle d’électrique et de transition énergétique, disons que ce n’est pas exactement un modèle de vertu écologique.

Sécurité et technologies embarquées

Sur le plan technologique, MINI a tout de même mis le paquet pour rendre la conduite de la John Cooper Works plus sûre et plus agréable. Le système d'assistance à la conduite regroupe tous les classiques : contrôle de la vitesse et de la distance, alerte de franchissement de ligne, assistance au stationnement avec caméra de recul… Rien de révolutionnaire, mais l’ensemble fait le job.

Le Park Assist Plus, par exemple, vous aide à trouver une place de parking et peut même gérer les manœuvres à votre place. Un gadget qui se révèle plus utile qu’on ne pourrait le croire, surtout en ville où les places se font rares. Côté navigation, MINI propose un système basé sur la réalité augmentée, avec des indications superposées à l’image de la route, un peu à la manière d’un jeu vidéo. Sympa, mais pas indispensable.

Conclusion:

Avec un ticket d’entrée fixé à 39 850 € pour la version fermée et 44 850 € pour le cabriolet, la MINI John Cooper Works 2024 n’est pas donnée. Certes, elle offre des performances honnêtes, un style inimitable et un plaisir de conduite certain, mais elle reste avant tout un achat passion. Pour ceux qui recherchent l’efficacité pure, il existe des alternatives plus modernes et plus écologiques. Mais pour les puristes, ceux qui aiment sentir la route, entendre le moteur rugir, et avoir l’impression de piloter un kart en ville, la John Cooper Works reste une valeur sûre.

Ce n’est peut-être pas la voiture la plus rationnelle, mais qui a dit que la passion devait l’être ?

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