Fisker Ocean : la fiabilité n'est pas là ... ?

Les chiffres de vente décevants ne sont que la pointe immergée de l'iceberg pour Fisker. Ils ont certainement du mal à suivre le rythme effréné du marché, à tel point qu'ils ne représentent qu'un tiers des ventes escomptées. Une déception qui fait ressembler leur situation à une descente aux enfers, juste sans les flammes.

Et puis, il y a ces problèmes techniques qui semblent surgir à chaque coin de rue pour les pauvres propriétaires de l'Ocean. Des pertes de puissance soudaines, un freinage qui se prend des libertés inquiétantes, et même un verrouillage défaillant qui fait probablement regretter à certains d'avoir quitté les bonnes vieilles clés physiques. Je suppose que c'est ce qu'on appelle un "package surprise" – vous savez, comme ces coffrets cadeaux où vous ne savez jamais ce que vous allez obtenir.

Techcrunch a même pris le temps de faire une liste exhaustive de toutes les péripéties rencontrées par ces malheureux conducteurs, et franchement, c'est un peu comme un script de film catastrophe. Mais au lieu d'un volcan en éruption ou d'une invasion extraterrestre, c'est juste un SUV qui ne veut pas coopérer.

Fisker tente vaillamment de calmer le jeu en affirmant que tout va bien, que ce ne sont que des problèmes mineurs et qu'ils sont tous résolus grâce à une simple mise à jour logicielle. Mais soyons réalistes, ça sent un peu le poisson. Ces "petits problèmes" comme ils disent, sont tout sauf insignifiants. Imaginez-vous en train de conduire, et soudain votre frein décide de faire une pause-café. Pas vraiment ce que j'appellerais une expérience de conduite rassurante.

Tout cela nous amène à nous demander si Fisker ne s'est pas un peu précipité dans le développement de l'Ocean. Je veux dire, créer une voiture électrique, ce n'est pas comme préparer un petit-déjeuner rapide. Ça demande du temps, de la réflexion et probablement quelques litres de café supplémentaires. Et bien sûr, ce n'est pas seulement la fabrication du véhicule qui pose problème, mais aussi toute la logistique qui va avec – le réseau de distribution, le service après-vente, tout ça.

On pourrait presque les entendre dire : "Bon sang, on a fabriqué une voiture, c'est déjà pas mal, non ?" Mais désolé Fisker, dans ce monde impitoyable de l'automobile, "pas mal" ne suffit pas.