L’association Les sentinelles de la montagne dijonnaise ont demandé à avoir accès aux différents relevés sur le volume sonore du circuit. D’autre part, Le Pôle Écologiste de Côte d’Or condamne le renouvellement pour 4 ans de l’homologation du circuit par la préfecture du département.
De quoi est-il question ?
La prolongation de l’homologation pour le circuit
Dijon-Prenois a été donnée le 21 mars dernier. Elle est valable 4 ans.
Si L’association Les sentinelles de la montagne dijonnaise n’a pour l’instant pas prévu d’action, à condition que le niveau sonore des prochains événements leur semble tolérable, le PECO ne lâche pas l’affaire avec le communiqué suivant :
« Le Pôle Écologiste de Côte d’Or s’interroge sur le bien-fondé de ce type d’infrastructures en 2021, alors qu’une grande majorité de la population prend conscience de l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique.
Ainsi, de même que partout en France, chaque jour, les Côte d’Oriens s’impliquent au quotidien pour se déplacer autrement qu’en voiture individuelle : transports collectifs – quand ils existent –, co-voiturage, auto-partage, vélo, marche.
En même temps, des voitures de sports, affichant des consommations très éloignées de la performance énergétique des voitures hybrides ou électriques, viennent de plusieurs pays pour faire des tours de piste à plus de 200 km/h sur le circuit de
Dijon-Prenois, générant bruit, émissions de gaz à effet de serre et polluants.
Cette activité nuisible pour le climat, l’environnement et les riverains est pourtant soutenue par la majorité actuelle du Conseil départemental, avec notamment une subvention de 200 000 € en 2019 pour des travaux sur le circuit Auxois-Sud. Cette somme aurait été plus utile pour financer des voies cyclables sécurisées et améliorer la sécurité de certains axes routiers en
Côte d’Or.
Les candidat.es du Pôle Écologiste s’engagent, en cas d’élection au Conseil départemental, à reporter l’ensemble des financements publics des circuits et autres courses automobiles au service de la transition énergétique de la
Côte d’Or. »
Peur pour l’avenir
Plusieurs banderoles sont visibles aux alentours du circuit avec notamment des «
Merci pour le bruit, merci pour la pollution ». Difficile de ne pas penser au récent cas du circuit d’Albi, condamné en janvier à des amendes pour nuisances sonores.
Dans le contexte actuel, il est difficile ne pas imaginer ce genre de procédures se renouveler…