L’Urban Cruiser s’insère dans la gamme Toyota comme un SUV compact, légèrement plus grand qu’un Yaris Cross. Une façon polie de dire qu’il offre un peu plus d’espace sans non plus révolutionner le monde des crossovers urbains. Avec un empattement de 2 700 mm, Toyota promet une habitabilité digne du segment supérieur – promesse qu’il faudra vérifier sur le terrain, surtout avec la présence d’une batterie logée sous le plancher.
Le design suit les nouveaux codes maison, avec une face avant « Hammerhead » et des optiques affinées. L’arrière, lui, affiche des ailes musclées et une signature lumineuse enveloppante, censée évoquer robustesse et stabilité. En clair, il ressemble aux autres Toyota, mais en plus petit.
L’Urban Cruiser se démarque en offrant deux capacités de batterie. Une approche qui permet d’élargir l’éventail des clients : ceux qui ont besoin d’un véhicule strictement urbain et ceux qui visent des trajets un peu plus ambitieux. La plus grande autonomie annoncée atteint environ 400 km selon le cycle WLTP, un chiffre correct sur le papier.
Toyota a opté pour la technologie lithium-fer-phosphate (LFP), vantée pour sa durabilité et son coût réduit. Pas de cellule au nickel-manganèse-cobalt (NMC) ici, mais une solution plus robuste face aux cycles de charge répétés. Côté garantie, le constructeur joue la carte de la sérénité en proposant un « Battery Care Program » qui, sous réserve d’un contrôle annuel, prolonge la couverture jusqu’à 10 ans ou 1 million de kilomètres. Un chiffre astronomique, mais qui en dit long sur la confiance de Toyota dans son système.
Là où l’Urban Cruiser surprend, c’est par la présence d’une transmission intégrale sur certaines versions. Un second moteur de 48 kW prend place sur l’essieu arrière, offrant ainsi une motricité renforcée pour les amateurs de routes glissantes ou d’escapades hors bitume... mais avec un SUV urbain, on imagine que le mode Trail servira surtout à gravir des parkings enneigés.
Côté conduite, on retrouve les aides classiques : régulateur adaptatif, alerte de franchissement de ligne et assistance au maintien dans la voie. La dotation technologique est aussi au goût du jour avec un combiné numérique de 10,25 pouces et un écran multimédia de 10,1 pouces. Apple CarPlay et Android Auto sont évidemment de la partie, avec une connectivité sans fil pour éviter les câbles qui traînent.
TRANSMISSION |
CAPACITE DE LA BATTERIE |
PUISSANCE MAXI |
AUTONOMIE |
Traction |
49 kWh |
144 ch |
approx. 300 km |
Traction |
61 kWh |
174 ch |
approx. 400 km |
Intégrale |
61 kWh |
184 ch |
approx. 350 km |
Toyota a décidé d’étoffer l’Urban Cruiser avec des options qui visent à le faire monter en gamme. Selon la finition choisie, on peut disposer d’une caméra 360°, d’un système audio JBL et d’un siège conducteur à réglage électrique. Un toit vitré fixe viendra compléter l’offre pour les amateurs de lumière naturelle.
Si les prix restent encore inconnus, la mise sur le marché en France est annoncée pour fin 2025. Reste à voir comment l’Urban Cruiser s’intégrera dans un segment où les offres ne manquent pas, entre les propositions de Stellantis, Volkswagen et autres constructeurs asiatiques. Toyota arrive avec un modèle bien équipé et une fiabilité qui rassure, mais devra affûter son positionnement tarifaire pour convaincre un marché qui, d’ici 2025, aura sans doute encore évolué.
2022 56338 km Automatique Diesel
2019 25724 km Automatique Diesel