Esthétiquement, cette C1 de deuxième génération « en impose » malgré son gabarit pour le moins réduit. Sa face avant ne laisse pas indifférent et, au sein du trio C1, 108 et Aygo, reposant sur la même base, c’est sans aucun doute celle qui offre le plus de caractère. Notre modèle d’essai, une C1 II Airscape VTi 68 en finition Shine est habillée du gris Gallium (option à 500 €) tandis que la toile de toit et les coques de rétroviseur arborent le coloris Sunrise Red (option à 160 €). De prime abord, ça laisse un peu dubitatif, mais ça apporte finalement un souffle de vie à l’ensemble.
Intérieur :
À l’intérieur, notre Citroën C1 dispose là encore du pack Color qui teinte la console centrale, les aérateurs ou encore l’embase du levier de vitesse de ce rouge Sunrise. Il égaye ici aussi cet habitacle quelque peu austère. Les sièges se montrent corrects, bien qu’ils manquent légèrement de maintien latéral. Celui du conducteur est réglable en hauteur, tout comme le volant, et aide ainsi à trouver une position de conduite convenable.
Les dimensions réduites de la C1 (3,42 m en longueur et 1,62 m en largeur) influent forcément sur l’espace intérieur, mais les places avant sont très décentes. Quant aux 2 places arrière, elles ne serviront que pour des enfants ou en appoint. Le coffre de 196 litres s'avère suffisant pour un usage citadin et, si besoin, les sièges arrière dégageront un bon volume supplémentaire en se rabattant.
En ville :
Les dimensions sus-citées constituent un atout non négligeable en ville, permettant à la mini Citroën de se faufiler dans la circulation et de trouver des places de stationnement presque aussi facilement qu’une Smart Fortwo. De quoi rendre jaloux bien des automobilistes qui tournent depuis un moment ! La caméra de recul, de série sur notre version, est dispensable tant il est aisé de se garer.
Le confort préserve le dos et les suspensions s’en sortent assez bien sur les dos d’âne et autres aspérités de la route, par contre les pavés ne sont pas une partie de plaisir.
Le moteur 3 cylindres de 68 ch offre un dynamisme inattendu à l’accélération et permet de s’extirper de bien des situations. Certes, il s’essouffle assez rapidement par la suite, mais ce n’est que peu gênant en milieu urbain. Néanmoins, même dans ces conditions, dès que la route s’élève, la C1 devient un peu paresseuse et demande de rétrograder d’un ou deux rapports (ce qui n’est pas sans conséquence sur la consommation). Malheureusement, une fois sortis de la ville, ça commence à se compliquer.
Sur route :
Jusqu’ici, nous avions roulé avec plaisir sans le toit, mais passé 70 km/h le bruit devient trop présent et nous sommes obligés de le refermer. À partir de 110 km/h, des bruits d’air se font entendre du toit fermé, rendant les trajets sur autoroute auditivement fatigants. Du fait de son faible empattement et de sa hauteur, la C1 fait de légères embardées lorsque nous doublons… des voitures. Nous apportons donc une attention particulière au dépassement des poids lourds.
Les sièges, largement suffisants en ville, montrent leurs limites et deviennent peu confortables après 2 heures de route.
La Citroën C1 Airscape est une pure citadine, et c’est dans ce rôle-là qu’elle révèle de très bonnes compétences. Son moteur, un peu trop sonore, y donne toute satisfaction et sa maniabilité fait des merveilles. Une fois sortie de son milieu naturel, elle est plus à la peine et les longs trajets d’autoroute ne seront pas de tout repos à son bord. Notre modèle d’essai, affiché à 17 030 €, nous a gratifiés d’une consommation de 7 l/100 km avec un usage dynamique.
Note : 13/20
Bien vu :
- Dimensions
- Toit ouvrant agréable
- Consommation honnête
À revoir :
- Bruit du moteur
- Insonorisation
2021 53739 km Manuelle Diesel
2024 22350 km Manuelle Essence