Essai opel astra cdti 110 une page de tournee

En finesse...

L’Astra, nous la voyons généralement comme une gentille familiale, mais au sex-appeal assez limité. Avec cette nouvelle génération, les designers d’Opel explorent un style inédit, mélangeant lignes tendues et courbes fuyantes. La face avant gagne ainsi en caractères avec une calandre plus massive et des optiques à LED effilées. Si la ligne de profil s’inspire de l’ancienne génération, les pliures de carrosserie sur les flancs et le montant arrière noir lui apportent une touche moderne. La poupe plus large et plus horizontale appuie visuellement l’auto sur la route. C’est fin et élégant !

Opel part à la chasse aux boutons...

Avant, entrer dans un habitacle d’Opel Astra – ancienne génération – c’était comme pénétrer dans un cockpit de Rafale. La multiplication de boutons sur le tableau de bord de la précédente Astra nuisait à l’ergonomie générale. Mais ça, c’était avant ! L’arrivée du nouveau système de divertissement multimédia regroupant les informations de navigation, téléphonie et audio, gomme enfin cette prolifération acnéique de boutons. Ce système peut également refléter les applications de votre smartphone via CarPlay (Apple) et Android Auto.

Évidemment, le nouveau système OnStar est de la partie. S’il est offert lors de la première année, Opel vous demandera 99 € par an pour conserver ses services. De quoi parle-t-on ? OnStar permet d’appeler les secours en cas de danger, de joindre une conciergerie capable d’aider le conducteur dans ses recherches et même de programmer une destination dans le GPS. Personnellement, je ne trouve pas que cela justifie ce tarif (qui devrait bientôt augmenter) pour avoir accès à de la data 4G.

Au volant de la nouvelle Astra...

L’habitacle généreux est pourvu de sièges confortables aux multiples réglages, assurant une position de conduite agréable. Le coffre, pour sa part, propose un volume dans la bonne moyenne avec 370 litres de capacité, mais se voit agrémenté d’une belle modularité, avec des sièges rabattables formant un plancher plat.

Sous le capot je trouve un nouveau 4 cylindres injection directe de 110 chevaux pour un couple de 300 Nm dès 1750 tr/min. Il relance sans aucune difficulté, d’autant plus que notre Astra a perdu environ 120 kg par rapport à l’ancienne génération. Très sobre avec une moyenne de 5,3 l/100 km sur routes départementales, il n’y aura que la boîte de vitesses accrocheuse qui ternira le tableau.

L’amortissement fait bien son boulot en filtrant un maximum d’aspérités sur la route. En augmentant la cadence, le compromis suspensions/rigidité du châssis fait merveille ! L’Astra passe d’un virage à l’autre sans se désunir, et cela même avec des passages en courbe digne d’une petite sportive. Elle se montre carrément joueuse au lever de pied en virage, avec un popotin devenu dès lors mobile. Cette Astra s'avère infiniment plus agile que dans le passé !

Une étonnante surprise !

Si Opel met en avant son origine de fabrication allemande et tous les clichés qui en découlent, c’est surtout son petit côté latin qui fait aujourd’hui son caractère. Sérieuse sur autoroute, confortable en ville, elle se transforme pour devenir très amusante sur petites routes.
Note : 15/20

Bien vu :
- L’agrément moteur
- Les consos
- Habitacle bien fini

À revoir :
- Prix de certaines options
- OnStar payant
- GPS parfois brouillon

Place à notre comparatif de fiches techniques. Notre Opel Astra CDTi 110 fait face à la référence du marché la Peugeot 308 e-HDi 115 :