Que nous propose la nouvelle BMW M4
Avant de faire le tour du propriétaire et de nous concentrer sur l’allure de cette nouvelle génération de M4, faisons un point sur ce qu’elle nous offre.
Restriction des cylindres et des budgets oblige, la
M4 millésime 2021 nous propose le
6 cylindres de 3 litres gavé d’air par un biturbo (type S58), déjà présent sur les dernières
X3M et
X4M. Ce bloc développe 480 ch à 6 250 tr/min et 550 Nm de couple. Il envoie la cavalerie sur le train arrière via une boîte mécanique à 6 rapports. Du moins sur les
« simples » M3 et M4 qui ne seront jamais proposées en France.
Eh OUI… chez nous, la filiale française a décidé de n’importer que les M3 et M3 competition. Ici, la puissance du bloc moteur monte à 510 chevaux pour 650 Nm de couple. À la différence des classiques
M3 et
M4, les « competition » s’équipent d’une boîte automatique à 8 rapports et d’une transmission intégrale xDrive. Ne vous inquiétez pas…
BMW reprend le système des dernières M5 capable de fonctionner sur 4 roues motrices, 4 roues motrices Sport et 2 roues motrices pour devenir une propulsion pure. Les
M3 et M4 competition expédient le 0 à 100 km/h en seulement 3,9 s.
On pointera également la présence au catalogue d’un
pack M Race Track abaissant le poids des sportives de 25 kg grâce à l’usage intensif de carbone : freins M en carbone-céramique, jantes
BMW M spéciales en alliage léger et sièges baquets M en carbone. À titre d’information, la
M3 «
de base » annonce un poids à vide de 1 780 kg (1 775 kg pour le coupé M4).
La BMW M4 competition, moi je l’aime déjà !
Notre premier contact avec cette nouvelle génération de
M4 se fera dans un parking au sein de BMW France. Recouverte d’une belle toile noire, ce sont les responsables de la communication qui se chargeront de porter la jupette et les talons aiguilles pour la dévoiler avec élégance et légèreté.
La teinte est bien la même que les premiers clichés que nous avait offerts la firme de Bavière. Un jaune tirant sur le vert vraiment flamboyant. Pour ne pas perdre sa rétine, les stylistes ont tout de même recouvert d’un beau noir profond les jantes en aluminium à bâtons. Taillé, sculpté même, le profil est très travaillé par rapport à la
Série 4 coupé que nous venions tout juste d’essayer avec Étienne. Quelques pas de côté et nous nous plongeons dans l
es énormes haricots de la face avant. Elle semble porter les stigmates d’un test PCR. Mais à la différence des
Série 4 coupé, la calandre abandonne ses contours chromés pour une grille de calandre à barrettes noires. De plus, le bouclier est lui aussi largement percé par des ouïes béantes.
D’une roulade sur les bancs nous passons nos regards sur la poupe. Plus classique, elle en impose surtout par sa partie basse. L’extracteur d’air et 4 canules d’échappements ne permettent pas de douter sur ses prétentions sportives qui se sont magnifiées avec le lancement du 6 cylindres. Ça chantonne, et ça fait frémir… tout comme le cockpit et le mélange de couleurs hasardeux.
Eh bien, vous savez quoi… je ne serai pas de ces ronchons pour qui c’était mieux avant. Cette
M4 me plaît !