8 heures de suzuka les teams japonais pour la victoire

Pour l’orgueil national

Honda n’a pas mis ses œufs dans le même panier. Vainqueur en 2010 et 2013, MuSASHi RT HARC-PRO  reconduit son équipage victorieux de l’an passé avec Leon Haslam, Michael van der Mark et Takumi Takahashi. Une autre structure Honda le FCC TSR vainqueur en 2011 et 2012, entend relever le défi avec Jonathan Rea, Kosuke Akiyoshi et Lorenzo Zanetti, pilote italien engagé en championnat du Monde FIM Supersport.

Chez Suzuki c’est Yoshumira qui traditionnellement monte en première ligne, avec pour objectif là aussi la victoire pour marquer les 60 ans de la structure. Deux machines sont alignées. Un premier équipage composé à la base de Takuya Tsuda et  Josh Waters accueille le français Randy De Puniet pilote de développement de la marque. Une seconde moto est alignée avec Kevin Schwantz, Satoshi Tsujimoto et Nobuatsu Aoki.

Les couleurs Kawasaki seront défendues par le team Eva RT Synergy Force Trick Star avec Osamu Deguchi, Hitoyasu Izutsu et le pilote français Gregory Leblanc, actuellement en tête du championnat du monde d'endurance après sa victoire au Bol d'Or avec le SRC Kawasaki. Cela annonce sans doute la venue de la structure de Gilles Stafler en championnat du monde l’an prochain, puisque l’on appris que le team participerait à l’épreuve 2014 d’Oschersleben.

Pour marquer des points au championnat

Face à cette armada nippone quant aux pilotes, les teams permanents engagés en championnat du monde d’endurance ( nos photos) entendent bien ne pas se soumettre à la loi locale mais sans toutefois tomber dans le piège d’une course absolument débridée risquant de compromettre l’objectif essentiel, à savoir marquer des points au championnat.

Il semble bien que du côté de ces écuries engagées au championnat, la plus forte opposition viendra du YART, auteur des deux dernières pole positions. Deux machines porteront les couleurs de l’équipe autrichienne pour tenter d’offrir une cinquième victoire à Yamaha. Katsuyuki Nakasuga, Broc Parkes et Josh Brookes se partageront le guidon de la Yamaha N°07 alors que Wayne Maxwell, Rick Olson et Tommy Bridewell tenteront d’imposer la n°7. Le GMT 94 (David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines), deuxième du Bol d’Or, autre team permanent capable de rivaliser pour le podium, a terminé troisième en 2012 et cinquième en 2013. 

Contraint à l’abandon sur chute de Vincent Philippe lors du Bol d’or, le SERT a fait appel à Damian Cudlin pour épauler Erwan Nigon et Anthony Delhalle. L’objectif est de laisser passer l’orage des toutes premières heures de course et de viser un podium de manière à compenser, autant que faire se peut, le premier résultat blanc de la saison, d’autant plus d’ailleurs, que seulement quatre courses seront disputées du fait du retrait du Qatar du championnat. 

Il faudra surveiller aussi le nouveau team Honda Racing avec les français Julien da Costa, Sébastien Gimbert et Freddy Foray, très performants au Bol d’Or. Le Team R2CL (Suzuki), le Bolliger Team Switzerland, le Flembbo Leader Team (Kawasaki),  le Motobox Kremer by Shell Advance (Suzuki) et Team Motors Events April Moto (Suzuki) tous e,ngagés dans le championnat du monde seront également au départ de la 37ème édition des 8 Heures de Suzuka.

Pour les qualifications le meilleur temps  a été réalisé par Mikael van der Mark sur la Honda du  MuSASHi RT HARC-PRO. Le meilleur temps des trois pilotes est retenu pour inviter les 10 meilleures équipes à disputer une super pôle toujours très spectaculaire. Les seuls français à se hisser dans ce top 10 sont  Gimbert, Da Costa et Foray sur la Honda N° 11. La Yamaha du GMT 94 pointe à la onzième place et la Suzuki du SERT à la treizième.

La course se déroulera dimanche 27 juillet de 11h 30 à 19h30 (heure locale, GMT + 9 par rapport à la France).  Nous sommes persuadés qu’une fois encore Honda vendra chèrement sa peau lors de ces 8 heures et la course sera très animée jusqu’au dernier moment. La stratégie de sagesse des teams disputant le championnat du monde fera sans doute pâle figure lors des premières de course, mais les objectifs sont totalement différents de ceux des machines d’usine voulant à tout prix marquer leur territoire.