Il se la joue vraiment « Bad Boy » ce Captiva !
Au Diable la sagesse et la timidité des SUV, tel que le Volkswagen Tiguan ou le Nissan Qashqai+2, la Captiva est américain et il en est particulièrement fier. De l’avant, l’engin semble vouloir engloutir tout ce qui se présente face à lui avec sa calandre, bien dans l’esprit de la marque, coupée en deux parties. De profil, le long capot, les répétiteurs à LED intégrés aux gros rétroviseurs et les jantes de grande taille, le style n’est pas des plus subtils, mais il colle parfaitement au caractère de la bestiole. Le Chevrolet Captiva n’est vraiment pas des plus distingués, il a au moins l’avantage de se différencier des masses grises surélevées qui nous cernent chaque jour. Moi j’aime !
Mais au diable l’avarice
En bonne américaine, la Captiva en donne beaucoup pour son argent. Alors que la finition intermédiaire LT offre tout le nécessaire, cette LTZ en dispose encore plus avec : le système infodivertissement incluant le GPS et la sono compatible Bluetooth, prise USB et auxiliaire, la sellerie haut de gamme, la climatisation automatique, le cruise control, frein de parking électrique, l’aide au démarrage en côte, etc… Quant aux familles nombreuses, sachez que la Captiva peut gober 7 personnes grâce à ses strapontins logés dans le coffre. Par contre, si la finition se veut plus avenante que l’ancienne génération, la qualité des plastiques gâche le rendu global.
Un bon gros mazout
Sous le capot, c’est le grand chamboulement ! Il n’est hélas pas question d’un petit diesel aidé d’un gros turbocompresseur, mais d’un gros 4 cylindres de 2.2 litres à injection directe de 184 chevaux et 400 Nm de couple. Sympa, mais sans grand intérêt chez nous… Puisqu’a la fin de notre essai, nous avons réalisé une moyenne de 9.3 litres aux 100 km. Les performances sont honorables, mais l'ensemble moteur-boîte se caractérise plus par sa rondeur que par sa réactivité.
Sur la route
Avec 1878 kg sur la balance, Chevrolet n’a pas fait de miracle. Le train avant manque de tranchant et la direction apparaît trop démultipliée. Les suspensions participent au confort, mais bride les prétentions du conducteur a chaque virage. La Captiva est un SUV qui se destine aux balades paisibles et en forêt si possible car la gestion électronique des quatre roues motrices permet de sortir très facilement des chemins balisés.
Bilan
Le designer en charge du style de la Captiva ni est allé de main morte avec la crème antirides : immense calandre, bouclier massif, phares anguleux, feux arrière a flux de lumières an LEDs… Elle a de la gueule ! Autre atout, avec son gabarit au dessus de la moyenne, elle offre une bonne habitabilité. Par contre, sa consommation, ses plastiques et son manque de dynamisme bride son intérêt. Conscient de cela, la marque Américaine compense en lui offrant un équipement complet et un tarif bien étudié.
Note : 12 /20
Place au comparatif technique : Chevrolet Captiva 2.2 VCDi 184 AWD VS Volkswagen Tiguan 2.0 TDI 170 4Motion
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