Essai nissan murano dci chic et sport

Un 2.5l diesel d'origine Renault ...

Alors que tous s'attendaient à voir le V6 dCi de Renault, Nissan a finalement porté son choix sur le gros 4 cylindres 2.5 l dCi, issu du Navara et du Pathfinder. La marque Japonaise à donc décidé de rendre exclusif le V6 dCi à son Infiniti FX 30d. Pourtant, ce dernier n'est pas dénué d'intérêt. Pour le rendre noble et moins rugueux les ingénieurs Nissan ont donc sérieusement révisés ce. Le 2.5l dCi reçoit donc un turbo à géométrie variable, une injection directe à la pression relevée à 2.000 bars ainsi qu'une nouvelle culasse. Résultats : il délivre 190 chevaux pour un couple de 450 Nm et un top 100 en 10,5 secondes pour une vitesse max de 196 km/h en pointe. Sa consommation moyenne de 8 l/100 km est honorable, mais on ne peut s'empêcher de penser que les résultats se seraient montrés plus éloquents encore avec le V6 dCi, sans compter la dose de raffinement supplémentaire !

Sur la route ...

Le 4 cylindres n'a certes pas la noblesse du V6, mais à aucun moment, il ne donne l'impression d'être sous-motorisé. Pourtant les deux tonnes à vide aurait dut lui rendre la tache difficile, mais le 2.5 dCi s'acquitte de son boulot en silence et sans sourciller. Silencieux, souple, suffisamment performant, il n'abat aucun record, mais correspond, contre attente, finalement bien à la personnalité du Murano 2.5 dCi. La boîte abonde en ce sens, affichant une certaine paresse, mais une remarquable douceur qui incite à la conduite posée. Un argument de masse au jour d'aujourd'hui !

A l'intérieur ...

Le Nissan Murano, qui s'est diésélisé en 2010 avec un 2.5 dCi de 190 ch, voit son intérieur retouché. La principale modification concerne la sellerie en cuir. Elle n'est plus plissée mais tendue. Dans le dos des appuie-tête avant, il reste possible d'insérer des écrans vidéo. Dans le bloc d'instrumentation, les compteurs abandonnent la couleur orange remplacée par un éclairage blanc. Le lettrage a été modifié. La console centrale se fond mieux dans le décor en atténuant les différences de teinte. Laseule différence esthétique sur la carrosserie est à mettre au crédit des feux arrière. Ces nouveaux blocs optiques ont une forme de boomerang pour rappeler ceux du Qashqai.

Tout va bien à bord, commandant !

Sur longues distances, le Murano est divin ! Tel un paquebot insensible aux remous marins, il resurface l'asphalte et se complaît en un doux mouvement des suspensions. ça ne chaloupe pas, mais question efficacité, on est tout de même loin des ténors de la catégorie ! Evitez donc toute velléité de conduite sportive !

Conclusion : 15/20

Contrairement à la majorité des SUV actuels qui entendent une conduite sportive, le Murano joue plutôt la carte du confort. Il faut reconnaître que ce moteur diesel lui va plutôt bien, souple ne rime pas avec lymphatique et les performances affichées restent malgré tout suffisantes. Le gros plus du Murano c'est qu'il n'est disponible qu'en une seul finition et tout équipé (gps, clim,cuir etc...) et pour un prix largement inférieur à ses concurrents. prix Nissan Murano dCi = 49.990€ (au 1er janvier 2012)