Jeudi 8 septembre, après un atterrissage en douceur à l’aéroport de Toulon-Hyères, je prends possession d’un Evoque Cabriolet HSE Dynamic blanc Yulong équipé du moteur diesel 2,0 TD4 de 180 ch. La météo s’illustre par sa température élevée et son ciel bleu azur, alors avant de prendre la route je réserve 18 secondes afin de décapoter la belle.
Belle, c’est le terme, peu de gens ne lui reconnaissent pas un dessin réussi, même ceux rejetant les SUV semblent perdre leur verve devant l’Evoque. La version cabriolet est totalement futile, seule sur son segment et pourtant elle met tout le monde d’accord ou presque, elle est réussie !
Toit escamoté, moteur démarré, je prends la direction du domaine de Sigalous, à une vingtaine de kilomètres, où nous attendent boissons et parcours tout-terrain. Ce premier trajet me permet de constater que l’Evoque Cabriolet offre un bon confort sur route, mais que le moteur est plutôt sonore sur les phases d’accélération. Il faut dire que nous lui en demandons beaucoup à ce 4 cylindres, et les 180 ch semblent justes pour emporter les 300 kg de surpoids de cette version découvrable qui atteint alors les deux tonnes.
Evoque Cabriolet, à l’aise en off-road :
C’est ici, au milieu des vignes du domaine, que ce surpoids, lié à la rigidification du châssis, prend tout son sens. Non content d’être à l’aise et confortable sur la route, l’Evoque Cabriolet ne craint pas de s’attaquer aux terrains accidentés. Armé d’un châssis parfaitement rigide, de 4 roues motrices et d’un système de gestion de traction pilotée (Contrôle de descente et de montée, faible adhérence, terrain inégal…) particulièrement efficace, l’Evoque fait honneur à son blason et à l’histoire de ce dernier. Malgré l’absence de toit, j’effectue des croisements de ponts spectaculaires, monte et descends des pentes affichant de beaux pourcentages, et emprunte des dévers à faible adhérence sans jamais me sentir en difficulté. Il faut dire que sur ce type de terrain et malgré le poids particulièrement élevé, le très généreux couple de 430 Nm, parfaitement desservi sur les 4 roues, fait des miracles.
Après m’être ainsi dégourdi les pattes, je reprends mon essai routier en direction des gorges de Pennafort où nous passerons la nuit avant de rejoindre Toulon pour l’entraînement de la régate.
Un peu pataud :
Je passe rapidement sur la partie autoroutière où, malgré la température tombant avec le soir, la vie intérieure demeure agréable grâce aux sièges chauffants et ventilés. Le confort de ces derniers permet d’accumuler les kilomètres sans fatigue, si tant est que vous ayez bien pensé à mettre en place le filet anti-remous.
Sur route sinueuse, l’Evoque Cabriolet TD4 marque un peu le pas, surtout lorsque la conduite se veut dynamique. En entrée de virage, la voiture accuse un léger moment de flou avant de se poser sur ses appuis et de tenir correctement sa trajectoire. C’est assez surprenant, surtout qu’ensuite les 4 roues motrices font leur office pour la tenir en ligne. Toutefois, le poids, encore lui, reste présent surtout lors des reprises. La boîte automatique à 9 rapports à fort à faire et d’ailleurs n’y arrive pas vraiment, même en mode sport.
Des voiliers chahutés par l’absence de vent :
Après une bonne nuit et un trajet encombré jusqu’au port de Toulon, nous sommes accueillis par l’ensemble de l’équipe Land Rover BAR. Conférence et présentations sont au programme. Des ingénieurs nautiques et automobiles nous expliquent les points communs et divergents de leurs domaines respectifs puis le principe de la course nous est révélé.
Heureusement, car je n’y connais strictement rien en voile, c’est donc avec d’autant plus d’intérêt que j’apprends le fonctionnement de la Coupe de l’America, une des plus anciennes compétitions sportives. Pour faire simple (si, si, je vous assure !), le dernier vainqueur, dit Defender, et le premier challenger à s’inscrire décident des règles de la prochaine Coupe de l’America, ainsi que sa date et le type de bateau utilisé. C’est donc un réel défi technique qui s’en suit, ou chaque équipe développe son bateau, parfois jusqu’au dernier instant.
Dans le même temps, les équipes participent à la Coupe Louis Vuitton sur des bateaux tous semblables. Chaque week-end de courses, comme celui qui nous intéresse ici à Toulon, voit se dérouler plusieurs régates et les équipes accumulent des points selon leur classement final du week-end. Le vainqueur sur l’ensemble engrange quelques menus points d’avance pour le grand jour. Pour finir, lors de la Coupe de l’America, les challengers se mesurent sur plusieurs régates et le vainqueur affronte le Defender.
Tout ça, c’est bien, mais après l’habillage de l’équipe, menée par Sir Ben Ainsli – quadruple champion olympique – puis la parade des bateaux, nous ne verrons aucune course avant de reprendre l’avion, faute de vent.
L’Evoque Cabriolet offre un style réussi et un accueil à bord agréable. En tout-terrain, les très bonnes capacités du coupé sont préservées aux prix d’un surpoids de 300 kg. Celui-ci se ressent sur la route, rendant le cabriolet un peu plus pataud. Il s’affiche au tarif de 62 100 € en TD4 180 HSE Dynamic, auquel il faut rajouter les options.
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