F1 romain grosjean est un grand definitivement

Cinq podium lors des derniers Grands Prix, seul Sebastian Vettel a fait mieux. Terrassés, les Hamilton, Alonso, Button. Un peu secoué Raïkkonen en partance pour Ferrari. Et dimanche à Austin, c'est Mark Weber qui dut subir la loi du Franco-Suisse. Eric Boullier, à l'isssue de la course de son poulain pouvait être satisfait de cette impressionnante deuxième place derrière le quadruple champion du monde et sa stratosphérique Red Bull.

Je suis content avec le pilotage de Romain aujourd’hui, c’est une belle récompense pour l’équipe, il n’a pas fait d’erreur, ça fait du bien de le voir comme ça, souligne le patron mayennais. Etre entre les deux Red Bull est bien, Sebastian contrôlait la course donc on ne pouvait rien faire de mieux.''

Impossible de ne pas se remémorer les belles prestations de Romain lorsqu'il roulait en Formule Renault. Dans le championnat de France, il a dominé de la tête et des épaules des garçons pourtant assez pointus comme Nelson Panciatici, Julien Jousse ou Bertrand Baguette. Romain, comme tout grand avait déjà ce talent qui le faisait piloter comme nul autre pareil. Certains s'étonnaient même du bruit différent de sa monoplace pourtant totalement identique aux autres Formules Renault. Tout simplement parce qu'il utilisait un peu différemment sa voiture. Plus dans les tours, plus prompt à retrouver de la motricité, plus engagé dans les passages rapides. Dans toutes les formules Romain a démontré qu'il était sans doute le digne successeur d'Alain Prost mais sans doute victime du syndrome Alesi, il ne reçut pas vraiment un soutien massif. Fort heureusement, il y a encore des dirigeants de talent en France, Eric Boullier en est un. Très mal entouré lors de son arrivée chez Lotus, quelques ''suceurs de roue'' gravitant autour de TF1, Romain a su faire le ménage, avec l'aide de son boss et fort du soutien de Total, il a pu de nouveau s'épanouir.

Désormais, son avenir s'éclaircit. Reste quand même à Lotus de trouver quelques solutions financières et alors, il se pourrait bien que l'année prochaine Vettel trouve à qui parler. C'est le seul qui à Austin a résisté à la ''furia francese'' .