Peugeot 3008 3008 BlueHDi 180ch S&S EAT8
2019 109719 km Automatique Diesel
À Budapest, la course de Lewis Hamilton fut exemplaire. Même si le circuit hongrois ne passe pas pour être la référence absolue, la performance de sa Mercedes a de quoi inquiéter sérieusement la concurrence. Raïkko et Vettel ont limité les dégâts jusque là mais l'équipe dirigée par Ross Brawn sera sans doute l'épouvantail de cette fin de saison. Si les ''Flèches d'argent '' étaient performantes en début de l'année F1, elles dévoraient les Pirelli. Heureusement tout fut ''arrangé'' après les essais clandestins avec le manufacturier italien et depuis, les voitures allemandes sont transformées. Elles semblent bien plus aptes à utiliser les nouvelles enveloppes et il se pourrait bien que R&B, Lotus et Ferrari soient les dindons de cette pitoyable farce inspirée sans doute par un drôle de petit bonhomme qui fait encore en coulisse la pluie et le beau temps en Formule 1. Décidément, il est grand temps que le véritable pouvoir sportif, la FIA, reprenne la main dans la discipline reine du sport auto mais est-ce encore possible ?
Avant d'aborder donc la dernière ligne droite, quelles sont les satisfactions, les confirmations et les déceptions de cette première demie saison ?
Les satisfactions :
Vettel bien sùr sur la route d'un quatrième titre, excusez du peu mais aussi Rosberg et Raïkkonnen. Le fils de Keke parce qu'il a su être aussi rapide qu'Hamilton, Kimi parce qu'avec une voiture un peu en deçà, des ''tout petits'' problèmes de budget donc de développement, il a su gérer d'une façon subtile l'accord entre sa monoplace et des pneumatiques pas toujours faciles à intégrer dans une stratégie de course rationnelle. La vraie satisfaction en fait vient du fond de grille. Jérôme Bianchi en effet a confirmé tout le bien que le petit monde de la F1 pense de lui et il se murmure même d'une façon de plus intense qu’il pourrait bien pour un bout de temps poser son sac chez du côté de Maranello. À la place de l'infortuné Felipe Massa qui lui se ''barichelise'' de plus en plus. Quand à Romain Grosjean, n'en déplaise à ses détracteurs impénitents, il a réalisé quelques courses références. Pas grand monde aujourd'hui ne souligne combien il doit être déstabilisant de vivre aux côtés d'Iceman, le roi de l'humour finlandais. Romain a réussi à se recentrer. Il a aussi sans doute aussi fait le ménage dans le cercle de ses proches. Une victoire du Franco Suisse d'ici la fin de saison n'est surtout pas improbable.
Les confirmations
Fernando Alonso bien sûr qui fait des miracles avec une Ferrari pas toujours à l'aise en essais, Lewis Hamilton qui est sans doute l'une des trois plus rapides du lot, mais aussi Jean-Eric Vergne, pas toujours à son aise sur un tour mais qui a su se montrer très solide en course. Vallteri Bottas ne dispose pas d'une fusée mais le Finlandais réalise de belles choses assez souvent.
Les déceptions
Impossible de passer sous silence le naufrage des deux pilotes McLaren, Jenson Button et Sergio Perez. Les ingénieurs l'avouent humblement, ils se sont plantés par la faute d'une soufflerie désuète. Quand on connaît les installations de McLaren à Milton Keynes ! Ron Dennis au secours, ils ont perdu les modes d'emploi du succès ! Et puis il y a les jeunes pousses. Pour l'instant seul Bianchi surnage, pour Charles Pic, Max Chilton ou Guiedo Van Der Garde, il leur faut plus compter sur le talent de leurs agences de communication parce que sur le terrain, c'est dur, très dur.
Sur les stratégie des transferts
Un baquet de libre chez Red Bull, celui de Webber, on aura le plaisir de le voir chez Porsche en FIA WEC et toute la planète F1 qui se met à caqueter et cancaner comme de la volaille dans un poulailler. C'est une stratégie bien élaborée d'Ecclestone qui demande à ce que même pendant la trêve, la F1 soit à la une des médias traditionnels ou en ligne. Alors, tous les spécialistes de la spécialité ont vu immédiatement Raïkkö chez les fabricants de boisson pour ''djeuns'' branchés. Avec les problèmes( récurrents) de trésorerie chez Lotus , le Finlandais attend quelques arriérés de salaire, quelques plumitifs ont installé bien vite Iceman dans le baquet de la deuxième Red Bull. Et puis, d'autres ont fait un sort à Massa et c'est chez Ferrari qu'ils ont propulsé notre Finlandais. Et tout ça de supputer à qui mieux mieux. Au bilan, après que le soufflet soit retombé, c'est Ricciardo, australien comme Webber, qui semble en pole chez R&B. Jean-Eric Vergne est reconduit chez Toro Rosso, Grosjean restera a priori chez Lotus-Renault et Raïkkönen lui, bien sûr, n'a ''aucune idée'' de ce qu'il fera en 2014.
Les classements à mi-saison
1.Vettel 172 pts
2.Raïkkönnen 134 pts
3.Alonso 133 pts
4.Hamilton 124 pts
5.Webber 105 pts
6.Rosberg 84 pts
7.Massa 61 pts
8.Grosjean 49 pts
9.Button 39 pts
10.Di Resta.
11.Sutil 23 pts
12.Perez 18 pts
13.Vergne 13 pts
14.Ricciardo 11 pts
15.Hülkenberg 7 pts
16.Maldonado 1 pt
Le calendrier à venir
25 août : Belgique à Spa
8 septembre Italie à Monza
22 septembre : Singapour
6 octobre : Corée du Sud
13 octobre : Japon
27 octobre : Inde
3 novembre : Abou Dhabi
17 novembre : Etats Unis
24 novembre : Brésil
2019 109719 km Automatique Diesel
2018 114165 km Manuelle Diesel
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