Après ces raffinements britanniques, passons à une élégance plus latine, la Lotus Esprit S1, dessinée
par Giorgetto Guigiaro.
La
Lotus Esprit S1 fut utilisée par Roger Moore dans L' espion qui m'aimait en 1977, elle y fut particulièrement remarquée de par sa capacité à se transformer en
véhicule amphibie, dans le film seulement bien entendu.
James Bond et Lotus se retrouvèrent ensuite une nouvelle fois dans le film
Rien que pour vos yeux, en 1981.
Pour les besoins du film,
cinq coques de Lotus Esprit furent spécialement
produites pour le
tournage, chaque coque servant à un effet spécial particulier. Une des coques était ainsi entièrement
dédiée à la transformation en sous-marin diesel. La version terrestre fut là encore, dans la pure
tradition du Dr.Q, entièrement remaniée afin de devenir une machine à tuer autant qu'à avaler le
bitume.
Voici à nouveau un modeste schéma retraç ant la foultitude d' ajouts aussi technologiques
que meurtriers.
Malgré un fort impact dû à la scène de transformation en submersible, la Lotus Esprit eut
moins de succès que l' Aston Martin DB5.
En effet, le public associe peu la marque Lotus à l' image des
films James Bond. Néanmoins, l' effet fut tout de mê présent, car une Lotus fut à nouveau utilisée
me
dans un James Bond en 1981.
De plus, et il se pourrait que ce ne soit qu' une coïncidence - mais elle
est intéressante à noter, la Lotus Esprit se retrouve dans Pretty Woman, 1990, ainsi que dans Basic
Instinct, sorti en 1992. Là encore, deux films majeurs de la culture cinématographique populaire.
Il semblerait donc que
l'Aston Martin, plus saxonne, aille mieux avec l'image de l'agent
secret méthodique, séducteur, mais d'un charisme à l' anglaise, à froid ; plutôt qu'à une séduction
latine qu' incarnerait plutôt les lignes de la Lotus.
Cette constatation se trouvera par la suite
confirmée, James Bond faisant régulièrement un retour à Aston Martin.
Lire la 1ère partie :
Les voitures de James Bond - Partie 1