Peripherique parisien limitation de la vitesse a 70km h

Bertrand Delanoë, maire de Paris depuis le 25 Mars 2001, a toujours privilégié l’écologie au sein de la capitale par des mesures telles que la mise en place des Vélib, la couverture de certaines sections (Porte de Vanves, Porte des Lilas, Porte de Champerret, Porte des Ternes) du boulevard périphérique, la fermeture des berges de la rive gauche, la végétalisation du périphérique, l’augmentation et l’élargissement des voies de bus et le développement des pistes cyclables. Sa dernière idée, appuyée par le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, la Préfecture de Police et le Ministère de l’Ecologie, sera mise en pratique à partir du mois prochain : réduire la limitation de vitesse du périphérique parisien de 80 à 70 km/h.

Mais la polémique monte déjà quand on sait que cet axe de 35 km, inauguré en pleine crise pétrolière (25 Avril 1973) est constamment saturé. L’Automobile Club Association met en avant la vitesse moyenne enregistrée sur le périphérique : 37 km/h, avec une « pointe » à 42.6 km/h au mois d’août, dans ce cas, quelle utilité aurait un abaissement de la vitesse limite à 70 m/h ?

Le boulevard périphérique est l’axe de circulation le plus dense en Europe : plus d’un million de véhicules l’empruntent quotidiennement, il est responsable de 16% des nouveaux cas asthmatiques chez les enfants à Paris, et une réduction des rejets de particules fines serait bien évidemment bénéfique pour la santé. La question est de savoir s’il vaudrait mieux réduire la limitation de vitesse sur cet axe, ou diminuer le nombre de voitures circulant dans la capitale, ce qui serait pour le coup une mesure plus efficace.