L'affaire de la tricherie Volkswagen déclenchée en début de semaine et connue sous le nom de Volkwagen Gate (#volkswagengate) est en train de prendre des proportions gigantesques et nul ne sait aujourd'hui quelles en seront toutes les conséquences. Pour rappel, le constructeur allemand a avoué avoir triché depuis 2008 sur les tests antipollution aux Etats-Unis, par le biais d'un logiciel qui limitait les émissions d'oxydes d'azote (NOx) lors des passages au banc. Ce qui a notamment entraîné hier la démission de son P-DG Martin Winterkorn.
A l'origine, les investigations de l'EPA (agence de l'environnement américaine) portaient sur le 2.0 litres 150 chevaux monté entre autre sur les Jetta, Beetle, Passat et Audi A3 vendues outre-Atlantique. C'est sur ce moteur que portait la triche Volkswagen et cela concernait 482 000 modèles. Mais maintenant, l'enquête se porte également sur le V6 3.0 litres TDI du groupe VW. Et là, c'est une autre histoire.
Car il s'agit là d'un moteur de prestige, monté sur des modèles comme le Volkswagen Touareg, l'Audi Q7 et le Porsche Cayenne. Comme il s'agit d'un moteur puissant (par exemple 272 ch sur le nouveau Q7), les émissions étaient d'autant plus élevées et plus difficiles à cacher qu'avec le 2.0 TDI 150. Il y a donc de fortes chances que les tricheurs aient là aussi placé leur logiciel interdit.
On l'a dit, la défraglation est énorme et on ne mesure pas encore toutes les conséquences de ce scandale Volkswagen.
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