Une Audi A1 Citycarver, c’est quoi ?
Bon, vous connaissez la petite
A1 Sportback d’Audi. Nous sommes déjà à sa seconde génération et on la retrouve fréquemment au cœur de nos agglomérations. Il faut dire qu’elle plaît, cette citadine. Les stylistes ont réussi à lui offrir des lignes sportives et modernes, qui affirment sa personnalité Premium.
L’
A1 Citycarver ne change rien ! Ou presque. Puisque cette version est une
A1 à la mode baroudeur. Pour ce faire, elle gagne 4 cm de garde au sol afin de mieux affronter les chemins, mais surtout les dos d’ânes et autres trottoirs qui mettent à mal les carrosseries des citadines classiques. À ceci, il faut rajouter une nouvelle calandre de type octogonal, comme sur les Q de la marque.
On notera également la disparition de la troisième petite fente d’aération sur le capot moteur de l’
A1 Sportback. L’
A1 Citycarver se contente de deux. La
Citycarver dispose également de protections sous le bouclier et autour des passages de roue.
Malgré son look et sa caisse surélevée, cette
Audi reste une traction à 2 roues motrices.
Dans l’habitacle, c’est très simple. L’univers est strictement identique à celle de l’
A1 Sportback. On retrouve donc une finition de qualité tout comme les ajustements. En haut de gamme, ce qui est le cas de la nôtre, nous avons droit au très pratique Digital Cockpit qui prend la place des compteurs à aiguilles et, trônant au centre de la planche de bord, l’écran tactile de l’infodivertissement. Celui-ci pilote le châssis, la sono et le GPS qui a toujours autant de problèmes pour se repérer. Un comble ! Bien heureusement, via un câble on peut utiliser la navigation de son smartphone.
Audi A1 Citycarver : bien ou pas ?
Notre modèle est le 30 TFSI. Il n’est pas le moteur d’entrée de gamme de cette
A1 Citycarver puisque cette tache est confiée au
25 TFSI. Si les deux usent du même bloc, c’est-à-dire un
moteur à 3 cylindres turbo essence de 1 litre, celui-ci gagne 21 chevaux en passant de 95 à 116 canassons. Les 200 Nm de couple transitent sur les roues avant par la boîte de vitesses automatique S Tronic à double embrayage et sept rapports.
Si les performances sont vraiment honorables, avec un 0 à 100 km/h en 9,4 secondes et une vitesse de pointe de 203 km/h, nous aurons surtout apprécié son fonctionnement. Peu importe le trajet et votre mode d’énervement, ce duo moteur-boîte nous joue une parfaite partition. Sans pour autant être trop gourmand. Nous avons constaté une moyenne de 7 litres en ville qui peut même tomber à 5,3 litres sur route.
Le réglage du
châssis de l’A1 Sportback est plutôt du genre sportif.
C’est d’autant plus vrai si vous choisissez la suspension sport ou celle avec amortisseurs adaptatifs. Ce qui dans les faits, rend la citadine inconfortable en ville. Étrange pour une citadine !
Mais voilà, l’
A1 Citycarver a une botte secrète. Sa hauteur de caisse. Pour la surélever, les ingénieurs ont dû retravailler les suspensions. Et cette fois, nous sommes sur un maintien plus feutré. Fini les «
bing » et les «
bang », en passant sur un nid de poule. Cette
Citycarver travaille et limite la remontée de ces pièges urbains dans votre colonne.
Une Audi A1 Citycarver, ça se mérite !
En termes d’assistances à la conduite, cette
Citycarver reprend les fondamentaux de la
Sportback. Elle répondra donc à vos attentes, du moins, si vous sortez le portefeuille pour accéder à la finition qui va bien ou aux options.
Ceci dit, l’assistance au changement de voie et l’avertisseur de collision avec assistance au freinage d’urgence sont de série. Mais pour les capteurs de stationnement, la caméra de recul ou le régulateur de vitesse adaptatif, vous payerez un supplément.
Continuons sur notre voie du budget avec ses tarifs. Vous imaginez bien que cette version spéciale de l’
A1 est forcément plus onéreuse que la version
Sportback. Eh bien, sachez que la firme d’Ingolstadt vous demandera en moyenne un rajout de presque 1 500 €.