Le Classe G de 2025 n’a pas renié la recette qui a fait son mythe. On retrouve les panneaux de carrosserie droits, la silhouette cubique et la fameuse poignée de porte à la forme inimitable. Les feux ronds à l’avant s’inscrivent dans une calandre modernisée, qui s’orne de la fameuse étoile Mercedes. Malgré cette apparence quasiment rétro, la nouvelle génération hérite de subtiles retouches : un bouclier légèrement redessiné, des optiques plus fines, et quelques détails aérodynamiques discrets.
Le but n’est pas de faire table rase du passé, mais de peaufiner un design qui fonctionne depuis des décennies. On identifie immédiatement la Classe G, qu’elle soit thermique ou électrique (appelée EQG sur certains marchés). Les passages de roue marqués et la garde au sol généreuse rappellent qu’on ne parle pas d’un SUV urbain, mais d’un véritable 4x4, prêt à en découdre avec la nature.
En ouvrant la porte (avec ce son métallique caractéristique), on découvre un intérieur complètement réinterprété depuis la génération précédente, tout en conservant des éléments robustes. Le tableau de bord numérique s’étend sur une large dalle, regroupant le bloc d’instrumentation et l’écran tactile central, où se concentrent les fonctions de navigation, d’info-divertissement, et de paramétrage des modes 4x4.
La sellerie, en cuir ou en tissu amélioré selon la finition, enveloppe les passagers. Les commandes de climatisation sont intégrées avec un mélange de molettes et d’accès sur l’écran. On peut effectivement regretter la disparition de certains boutons physiques, mais l’ergonomie générale s’avère assez intuitive, surtout pour un véhicule qui se veut haut de gamme. L’espace à l’arrière reste convenable, bien que la banquette accueille plus confortablement deux adultes qu’un cinquième passager central. Quant au coffre, le seuil de chargement un peu haut rappelle qu’on est sur un châssis surélevé, héritage tout-terrain oblige.
Sous le capot de la nouvelle Classe G thermique, plusieurs blocs sont proposés, selon les marchés et les exigences de la clientèle. Les 6 cylindres (essence ou diesel) côtoient des versions plus puissantes en V8, qui font le bonheur des amateurs de grosses cylindrées. La transmission intégrale reste au cœur du dispositif, avec des verrouillages de différentiel pour affronter les pires conditions. Le châssis revu se veut plus rigide, allégeant au passage la direction pour une meilleure maniabilité en ville (même si l’encombrement général reste celui d’un mastodonte).
En usage routier, la Classe G se montre plus civilisée qu’on ne le croit. Le roulis se contient mieux qu’avant, et les suspensions indépendantes à l’avant (introduites sur la génération précédente) sont reconduites en les améliorant. Sur terrain difficile, on retrouve ce caractère inaltérable qui a forgé la réputation du modèle. Les angles d’attaque et de fuite généreux, la boîte de transfert et les blocages de différentiel restent au rendez-vous, incitant à oser des chemins où peu de véhicules oseraient s’aventurer.
La grande nouveauté pour 2025, c’est l’arrivée d’une Classe G 100 % électrique, parfois appelée EQG. Sous son capot, pas de gros V8 grondant, mais un ou plusieurs moteurs électriques, combinés à une batterie de capacité confortable (on évoque couramment plus de 100 kWh sur certaines spécifications). L’autonomie visée se situe aux alentours de 450 km (dépendant des conditions réelles de conduite et du degré d’optimisme du fabricant).
Pour répondre aux sceptiques, Mercedes a travaillé sur la transmission et l’électronique de l’EQG afin de maintenir de véritables aptitudes off-road : on évoque notamment un mode Low Range électrique, ajustant le couple sur chaque roue avec précision. La garde au sol n’a pas été sacrifiée, et le véhicule conserve les protégés de soubassement indispensables pour affronter les cailloux. Bien sûr, il faudra rester attentif à la disponibilité des bornes de recharge en pleine montagne, mais pour les trajets quotidiens, l’EQG offre l’avantage d’un silence de fonctionnement impressionnant (à défaut de reproduire la bande-son légendaire d’un V8).
Le nouveau Classe G 2025 repose sur une architecture modernisée, conservant l’esprit du châssis échelle. Les ingénieurs ont revu la répartition des masses, avec une direction assistée mieux calibrée pour éviter de faire bronzer vos biceps en manœuvre. Sur route, malgré une aérodynamique de parpaing, le confort acoustique progresse, en partie grâce à des vitrages mieux isolés et un jointage affiné.
En off-road, le véhicule exprime tout son potentiel. La large garde au sol, la transmission intégrale permanente (ou gérée électroniquement sur l’EQG), les blocages de différentiel pilotés depuis la console, et les suspensions résistantes permettent de franchir des passages boueux ou rocailleux. Les conducteurs novices sont secondés par des caméras périphériques, affichant en temps réel les obstacles qui se cacheraient dans l’angle mort.
Mercedes a doté cette génération 2025 d’un cockpit digital qui affiche diverses informations : angle d’inclinaison, distribution de couple, position de la boussole, entre autres gadgets. Les aides à la conduite, désormais incontournables, sont de la partie : freinage d’urgence, régulateur adaptatif, alerte de franchissement de ligne, et même une conduite semi-autonome de niveau 2 sur voie rapide.
Le système MBUX (Mercedes-Benz User Experience) se déploie sur l’écran tactile central et permet de piloter la navigation en réalité augmentée, de gérer la connectivité smartphone, ou de parler à un assistant vocal. Les plus pointilleux regretteront peut-être qu’un véhicule de franchissement propose autant d’électronique, mais c’est la tendance du marché, et elle reste modulable via des menus de configuration (pour ceux qui préfèrent faire du tout-terrain sans s’encombrer de bip de sécurité).
La Classe G n’est pas réputée pour son tarif abordable. Comptez un minimum autour de 130 000 euros pour la version thermique de base, et un montant potentiellement supérieur pour l’EQG. Les options, nombreuses, pourront encore gonfler la note : packs stylistiques, sellerie plus soignée, suspensions adaptatives, etc.
Ce positionnement premium vise une clientèle qui valorise à la fois l’image légendaire de la Classe G et ses authentiques compétences tout-terrain. Contrairement à un SUV de luxe qui passerait le plus clair de son temps sur l’asphalte, cette Mercedes peut réellement partir à l’aventure. Il convient cependant de se préparer à un certain budget : en carburant (ou en électricité, selon la version choisie), en entretien (pour les éléments spécifiques de suspension), et en assurance, vu la valeur du véhicule.
Si vous hésitez encore « Quel 4x4 acheter/choisir en 2025 ? », la réponse la plus simple consiste à se pencher sur la nouvelle Mercedes Classe G. Elle conjugue un style inchangé (mais modernisé) à un confort rehaussé, et surtout, elle propose le choix entre des motorisations thermiques puissantes et une inédite variante électrique. Les aptitudes en tout-terrain restent son principal atout, bien supérieures à la majorité des SUV qui se revendiquent baroudeurs.
Bien sûr, le budget à prévoir est conséquent, et l’encombrement en milieu urbain peut devenir un frein pour qui n’a pas un parking spacieux. Mais pour ceux qui souhaitent un véhicule iconique, apte à conquérir la montagne comme à parcourir l’avenue la plus fréquentée, cette Classe G 2025 matérialise un équilibre rare. Elle s’octroie ainsi le titre de « 4x4 de Référence 2025 ».
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