Siège-auto : la Suède en fer de lance du dos à la route

Les Suédois à l'origine du dos à la route

Tout a commencé dans les années 1960 avec un certain Bertil Aldman, professeur à l'université Chalmers de Göteborg, qui eut une idée géniale. Inspiré par les astronautes de la NASA, positionnés sur le dos lors de leurs voyages dans l'espace pour mieux résister aux forces de poussée, il se dit : « Et si on faisait pareil avec les enfants dans les voitures ? » Bingo ! Il créa le premier prototype de siège-auto dos à la route en 1963. Les Suédois ont rapidement sauté sur l'occasion et généralisé son utilisation pour les enfants. Et devinez quoi ? Le nombre d'accidents impliquant des enfants a drastiquement chuté en Suède, faisant d'eux les rois de la sécurité routière enfantine.

Pourquoi les sièges dos à la route ?

Bon, on va éviter les superlatifs, mais les chiffres parlent d'eux-mêmes. Les études basées sur de vrais accidents montrent que le risque de décès ou de blessures graves lors d'une collision frontale est multiplié par 5 si l'enfant est face à la route, en comparaison à la position dos à la route. Les gamins ne sont pas des adultes miniatures, hein ? Leur tête est énorme et lourde par rapport à leur corps, et leurs muscles de cou ne sont pas encore tout à fait développés.

À 50 km/h lors d'un choc frontal (qui représente 80 % des accidents), le cou de l'enfant risque de subir une pression équivalente à un poids de 300 kg s'il voyage face à la route. Autant dire que c'est pas très bon pour sa santé. En revanche, si le petit bout est orienté vers l'arrière, le risque de blessure grave ne sera plus que de 8 %. La tête, le cou et le dos seront ménagés grâce au soutien du siège, et les forces du choc seront mieux réparties sur tout le corps. Vous me suivez toujours ?

Et le confort dans tout ça ?

Évidemment, en tant que parents, on s'inquiète toujours du confort de nos rejetons. On se dit parfois que les voir avec les jambes fléchies n'est pas très agréable et on a envie de les mettre face à la route pour qu'ils s'étirent un peu. Eh bien, vous serez surpris de savoir que les enfants ont naturellement tendance à fléchir les jambes. Que ce soit en jouant, en étant assis dans leur poussette ou même en voyageant face à la route, ils ne peuvent s'empêcher de les croiser, de se pencher ou de les mettre sur les côtés. Alors, dans un siège-auto adapté, ils auront largement assez d'espace pour avoir les jambes tendues pendant plusieurs années, même s'ils préfèrent les plier. Ah, ces petits coquins !

Et puis, contrairement à ce que l'on pourrait croire, leur champ de vision est bien moins limité dos à la route. Les sièges auto prévus pour voyager dans cette position sont souvent plus hauts que ceux orientés vers l'avant, offrant ainsi une vue imprenable par la lunette arrière. Les parents sont souvent étonnés des commentaires éclairés de leurs chérubins pendant les trajets, ils ne pensaient pas qu'ils verraient autant de choses en étant dos à la route ! La vie est pleine de surprises, n'est-ce pas ?

Et le mal des transports ?

Ah, ce fameux mal des transports, qui ne l'a pas déjà expérimenté ? Certains ont la chance d'avoir une prédisposition génétique à la nausée, quelle que soit la position dans laquelle ils voyagent en voiture. Leur cerveau a du mal à gérer les informations contradictoires entre les yeux qui voient le paysage défiler rapidement et le corps qui sent que tout est immobile. Mais, figurez-vous que les enfants, eux, ont un système vestibulaire pas encore tout à fait formé. Leur cerveau n'a pas encore enregistré de schéma normal. Donc, pour lui, voyager en étant orienté vers l'arrière est tout aussi « normal » que voyager face à la route, surtout s'ils ont été habitués à cette position depuis leur naissance. Ils ont tout compris, ces petits !

Et en France, alors ?

Eh bien, en France, on est encore un peu à la traîne, mes amis. Alors que les nouvelles générations de sièges-autos (réglementation i-Size) imposent l'installation dos à la route jusqu'à 15 mois minimum, chez nous, on passe encore trop tôt à l'orientation vers l'avant. Pas étonnant que le nombre d'enfants victimes d'accidents de la route soit plus élevé chez nous que chez nos voisins européens. Alors, réfléchissez bien et faites le bon choix pour la sécurité de vos petits chéris !

Et qui est Axkid ?

Ah, Axkid, la petite entreprise suédoise qui fait des vagues dans le monde des sièges-autos. Fondée en 2009 à Göteborg, elle puise ses racines dans l'ingénierie suédoise, avec un souci ardent pour la sécurité et une passion inébranlable pour le bien-être des enfants. Chez Axkid, compétence et engagement vont de pair. Ils cherchent constamment de nouvelles façons de faire les choses et n'ont pas peur de bousculer le statu quo. Leur objectif : offrir des produits garantissant une sécurité maximale et promouvoir le transport orienté vers l'arrière aussi longtemps que possible. Ils savent que la formation et la communication avec les parents et les détaillants sont essentielles, et cela fait partie intégrante de leur concept d'entreprise. Ils veulent établir des normes de sécurité routière plus élevées pour les enfants, que ce soit grâce à des fonctionnalités uniques, des solutions techniques ou un confort accru pour les petits comme pour les grands. Ils ne transigent jamais sur la sécurité et sont déterminés à sauver des vies. Alors, Axkid est une référence en matière de transport dos à la route !

Chez Axkid, ils ne se contentent pas du minimum syndical. Leur objectif est de garder les enfants en position dos à la route le plus longtemps possible, idéalement jusqu'à 6 ou 7 ans. En ce milieu d'année 2023, la gamme vient de s'étoffer de deux nouveaux modèles. L'Axkid Spinkid qui est leur premier siège Isofix pivotant à 180°, en plus de la nouvelle et 4e génération de l'Axkid Minikid 4. Un siège-auto dos à la route qui se fixe avec les ceintures de sécurité. On vous donne d'ailleurs bientôt rendez-vous pour lire nos prochains essais.