Après plusieurs années de rumeurs, de teasing, et de concept-car annonciateur, voilà la nouvelle Toyota Supra. La firme japonaise a profité du Salon de l’automobile de Detroit pour nous la présenter. Et autant vous le dire, elle devrait faire du bruit. Car si sa carrosserie sculpturale est digne d’un manga, ses bases techniques font appel au savoir-faire des ingénieurs de BMW.
Les coupés Toyota : une affaire d’alliance
Il y a déjà plus de 4 ans, Toyota lançait un coupé sportif biplace qui sortait des sentiers battus : le GT86. Sauf que ce bolide est en majorité le fruit du travail des ingénieurs de Subaru. À tel point qu’il est difficile de reconnaître une Subaru BRZ et une Toyota GT86. Pour les non-spécialistes, il faudra jeter un œil sur les logos pour en avoir le cœur net.
La nouvelle Supra reprend cette approche mercantile. Pour la conception de leur bolide, les ingénieurs nippons se sont tout simplement associés à BMW et à leur dernière création, la Z4. Ils lui reprennent, le châssis, le moteur, la boîte de vitesses et presque tous les autres éléments mécaniques.
Par contre, il est impossible de confondre la BMW Z4 et la
Toyota Supra. Cette fois, les différences sont indéniables. Si l’Allemande est un magique roadster découvrable, la Supra garde son toit pour ne proposer qu’une ligne de coupé.
Un moteur BM sous le capot de la Supra !
Comme écrit en haut, la
Supra use des bases techniques de la BMW Z4. Elle lui reprend son moteur, un 6 cylindres en ligne de 3,0 litres muni d’un double turbo.
Il dispose d’une cavalerie de 340 chevaux pour un couple de 500 Nm. La cavalerie passe sur les seules roues arrière grâce à la boîte automatique à 8 rapports d’origine ZF. Un soulagement pour nous, car cette boîte, qu’utilise BMW, se marie à la perfection et depuis fort longtemps avec ce 6 pattes.
Toyota annonce un 0 à 100 km/h en 4,3 secondes seulement. Pour contrôler la puissance et bien garder les 4 roues sur le tarmac, la Toyota Supra use d’un boîtier électronique dédié qui surveille tout un ensemble de paramètres, parmi lesquels les sollicitations de la direction, de l’accélérateur et des freins, le régime moteur et l’angle de lacet.
Grâce à cela, le différentiel posé sur le train arrière est capable de procurer d’énormes avantages : une meilleure stabilité au freinage, une tenue de route optimale tout au long du virage ainsi qu’une adhérence maximale à l’accélération en sortie de virage
Toutes les Toyota GR Supra seront construites à Graz, en Autriche, et les premiers exemplaires livrés à partir de fin 2019.