Pas de salut sur le marché du vieux continent sans une berline compacte. Les dirigeants d’Infiniti le savent bien et apportent aujourd’hui leur réponse avec cette nouvelle Q30. Bien qu’entièrement inédite, cette Infiniti Q30 ne nous est pas inconnue. Sous cette carrosserie originale, on retrouve la plateforme de la Mercedes Classe A… ou plutôt GLA, sa variante haut perchée. Mais ce n’est pas tout. Car, qui dit plateforme, dit forcément mécanique.
Sous la jupe des filles…
Si on lève le capot moteur d’une Infiniti Q30, on trouvera, selon les choix du propriétaire, soit un diesel soit un essence. Pour être plus précis, si c’est un moteur carburant au mazout, il sera question du 4 cylindres turbo diesel à injection directe de 1,5 litre d’origine Renault de 109 chevaux ou du 2,2 litres Mercedes qui fait grimper la cavalerie à 170 canassons. Par contre en essence, 3 moteurs font la part belle aux performances avec un 1,6 litre turbo de 122 ou 156 chevaux. Mais la version sport, surnommée Q30S, dispose quant à elle d’un 4 cylindres 2 litres turbo de 211 chevaux. Pour les transmissions : boîte manuelle à 6 rapports ou robotisée à double embrayage et 7 rapports et c’est encore Mercedes qui les fournit. Traction à la base, la Q30 peut aussi être équipée d’une transmission intégrale. À noter que dans quelques mois, Infiniti lancera également un QX30, surélevé (encore) de 3 cm et doté d’office de l’AWD.
Sans fausse modestie…
Le constructeur veut imposer sa Q30 comme un mets de choix aux reines de la catégorie « Made in Germany ». Pour y arriver, en plus d’utiliser la plateforme technique à l’étoile, les designers maison ont joué sur un style vraiment original. Tout commence par sa garde au sol, qui avec 210 mm, la fait passer pour un crossover urbain. Puis, il y a son long capot avant et sa ligne de toit fuyante à l’arrière qui lui donne des airs de coupé. Mais, c'est surtout sa silhouette, toute en courbes convexes et concaves, qui ne laisse aucun pli de carrosserie tranquille et affirme sa personnalité. La face avant en est le meilleur exemple avec sa calandre trapézoïdale haute et large. Les optiques avant et arrière effilées et longilignes, ne font qu’exacerber l’allure robuste de l’ensemble. Bref… c’est le genre de voiture que l’on adore ou que l’on déteste.
L’habitacle est, quant à lui, bien plus conventionnel. Les matériaux sont de qualités et les ajustements impeccables. Il n’y aura guère que le GPS qui ne m’aura pas convaincu avec ses cartes alambiquées et son manque de précision.
Et sur la route ?
Attentifs au comportement, les ingénieurs ont mis au point une suspension basée sur des ressorts aiguisés. Résultat, la Q30 garantit à la fois une bonne tenue de caisse en virage, tout en filtrant convenablement les aspérités de la route. Ayant pris le volant de la Q30 1.5d, je peux vous confirmer la vocation économique du petit diesel avec une moyenne de 5,7 litres aux 100 km, tout en ne grevant pas trop l’agrément routier global de la voiture. Dans l’absolu, je lui préfère tout de même les 211 chevaux du 2.0 Turbo essence, forcément plus généreux. Mais avec une moyenne de 8,8 litres et une empreinte sonore trop morne dans les phases d’accélérations, on ne peut pas dire qu’il soit transcendant. Par contre sur routes sinueuses, on apprécie sa faible propension au roulis tandis que le système de traction intégrale inspire naturellement confiance.
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2019 52481 km Automatique Diesel
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