Essai mazda 2 skyactiv 115 premiere de la classe

Dévoilée à nos yeux l'année dernière pour un -court- essai en avant-première, la nouvelle Mazda 2 n'a pas tardé à rencontrer le succès : lors du premier contact, la rédaction a été emballée pas la puce japonaise, tout comme les internautes. Au final, la "2" a été élue Référence de l'Année de La Revue Automobile dans la catégorie citadine ! Après les flonflons de la notoriété, nous avons décidé d'effectuer un match retour sur une plus longue distance pour livrer un verdict définitif avant sa commercialisation.
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Devenu indépendant depuis peu, Mazda a orchestré une refonte complète de sa gamme. Après des best-sellers revus et le renouveau de MX-5, la marque d’Hiroshima s’attaque à la 2. Avec une génération précédente confidentielle, la nouvelle petite Mazda affronte le segment des citadines dites polyvalentes et les ténors de la catégorie, la Renault Clio IV et la Peugeot 208. Face à ces poids lourds commerciaux, même si la Mazda n’a pas l’ambition de les surpasser au chapitre des ventes, elle s’arme des meilleures technologies pour leur faire un peu d’ombre.

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Un design et un équipement au dessus du lot :

Directement calquée sur le concept Hazumi, la Mazda 2 s’offre un style exotique qui marque sa différence dans le flot urbain. Dénommée Kodo, cette nouvelle signature s’étend sur l’ensemble de la gamme et apparait désormais sur la citadine. On y retrouve donc la calandre en V cerclée de chrome, des phares globuleux singeant, je cite, le regard d’un guépard et des plis de carrosserie, marqués. Même si ces dimensions figurent parmi les plus généreuses de la catégorie, la citadine affiche un profil compact. Un tour de passe-passe stylistique qui passe par des porte-à-faux réduits et un arrière ramassé.

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L’habitacle est du même niveau avec une présentation satisfaisante. On y est plutôt bien assis, même si les sièges mériteraient un peu plus d’allonge, l’ergonomie est bien pensée et le dessin de la planche de bord flatte la rétine : les boutons et autres commandes sont comptés, l’écran GPS fixe est bien intégré. L’ambiance s'avère encore plus plaisante avec le plus haut niveau de finition où la Mazda 2 reçoit, comme sur notre modèle d’essai, une sellerie blanche scindée par une couture rouge ou une planche de bord avec un placage en cuir dans le même coloris.

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Dans ce cocon difficile de se passerde l’affichage tête haute, en option sur certains niveaux de finition. On regrette toutefois l’absence de caméra de recul, même si la visibilité arrière est convenable, mais l’impression finale est sans appel : on se sent comme dans la Mazda 3, soit la berline du segment supérieur. Par rapport à la génération précédente, la Mazda 2 gagne 14 cm sur la longueur, ce qui profite directement à l’habitabilité et au coffre qui passe à 280 litres.

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Des mécaniques à l’ancienne :

A l’heure du downsizing à tout va, Mazda a également fait le choix de se démarquer techniquement. Sous le capot, point de trois cylindres flanqué d'un turbo. Non, le fabricant japonais a décidé de faire confiance à des 4 cylindres atmosphériques connus sous le nom de Skyactiv.Cette nouvelle technologie mécanique avec un taux de compression de 14 :1 permet de maintenir un niveau de puissance convenable tout en maîtrisant les consommations à leur plus bas niveau. Dès notre arrivée sur les terres hispaniques, nous nous sommes dirigés, sempiternelle conscience professionnelle, vers l’offre la plus puissante représentée par la Mazda 2 1,5 l de 115 ch avec148 Nm de couple.

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A l’usage, la mécanique est linéaire, un sentiment amplifié par des rapports longs. Forcément, il n’y a pas d’autres issues pour compenser les technologies à la mode. Pourtant, le moteur est volontaire face aux solitations du conducteur, n’hésitant pas à prendre des tours, ce qui facilite le comportement en ville, bien aidé par le poids de la Mazda 2 fixé à 980 Kg. En dehors des villes, les relances se révèlent toutefois moins foudroyantes sous les 4 000 tr/min. Mais une fois passé le creux dans la courbe de couple à mi-régime, la mécanique va chercher la zone rouge avec une évidente bonne volonté, dans une sonorité proche de celle d’un 3 cylindres turbo.

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Un comportement efficace :

Mieux, la 2 cache un châssis bien équilibré : sur la version 115 ch, la citadine repose fermement sur quatre Toyo Proxes R39 et se guide avec une direction d’une grande précision. C’est simple, sur les premières courbes on se surprend à débraquer tant les réactions sont directes. La partie de plaisir se trouve renforcée par une commande de boîte aux débattements courts et aux verrouillages fermes. En revanche, les changements de rapports s’accompagnent de quelques bruits de tringlerie pas très rassurants. La seule vraie fausse note se constate au niveau des sièges au maintien perfectible. Ça c’est histoire de chipoter car, vous le conviendrez comme nous, la Mazda 2 ne s’adresse pas vraiment à une clientèle sportive.

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Malgré une utilisation intensive du 1,5 l Skyactiv, la Mazda 2 nous a étonnés par sa consommation : sur un cycle mixte combinant route de montagne et la circulation pré-chaotique dans le centre de Barcelone, la citadine a avoué un appétit à peine supérieur à 7 l/100 km. Nous sommes même descendus à 6,5 l avec la version 90 ch, pourtant équipée de la transmission automatique (relativement lente, soit dit en passant).

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Un bilan positif :

Avec la nouvelle 2, Mazda assume son indépendance jusque dans les moindres détails. Située dans un segment en pleine ébullition, la citadine fait le choix de se passer de mécaniques downsizées, d’une habitabilité hors norme ou autres possibilités de personnalisation permettant de faire ressembler votre voiture à une œuvre de Gaudi. Non, la Mazda 2 se distingue par un design fort en gueule, par un équipement pléthorique dès le premier niveau de finition et par des technologies embarquées en nombre. Une différence qui se retrouve également au rayon mécanique avec des blocs-moteursi se passant de toute forme de suralimentation pour des consommations maîtrisées.

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Mais la Mazda 2 fait payer cher sa distinction technologique : disponible à partir de 14 450 € avec la 1,5 l essence de 75 ch et le premier niveau de finition, elle grimpe jusqu’à 20 800 € avec le 1,5 l diesel 105 ch dans son plus haut niveau, suréquipé. Si nous avons longuement essayé la 115 ch essence Selection disponible à 19 750 €, nous préférons orienter notre choix sur la version à 90 ch affichée 18 800 € : certes moins puissante, cette déclinaison offre une valeur de couple similaire et consommations moindres.

Note : 16/20

Bien vu :
- design
- comportement dynamique
- mécaniques sobres
- équipement

A revoir :
- quelques détails de finition
- amortissement ferme sur mauvais revêtement
- prix salés
- absence d'image

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