L’offensive de Ford sur le superéthanol ne se limite pas aux véhicules grand public. La preuve avec le Transit Connect Active Kombi Van L2 récemment essayé…
Après les Puma et Kuga HEV essayés cet été, voici un autre modèle que Ford propose en motorisation Flexifuel, un terme signifiant qu’il est paramétré en usine pour tourner à l’E85, mais aussi aux autres types de sans-plomb.
Ludospace ou pur utilitaire, L1 ou L2
Le
Transit Connect se décline en plusieurs offres. Le ludospace familial avec une rangée de sièges rabattables et 2 niveaux de longueur. En
L1, le
Ford mesure 4 420 mm, tandis que notre
L2 profite de ses 4 862 mm pour offrir une capacité de chargement démoniaque.
La polyvalence n’est pas en reste, puisqu’il est possible de déplacer la grille afin de profiter de l’intégralité de l’espace à l’arrière. Ainsi, le volume de chargement peut atteindre 1 500 l ! Une autre bonne idée est la présence des 2 portes coulissantes.
En revanche, l’ouverture du coffre est pour le moins horripilante, et ce, pour deux raisons. La première est la gestion de la clé avec le double contact nécessaire. La seconde est que la porte arrière s’ouvre en hauteur. Un mauvais point pour les grands gabarits !
Équipements en série et optionnels
Facturé à 27 685 € HT, notre
L2 en finition
Active reçoit d’emblée une belle dotation. Ainsi, on retrouve les sièges avant chauffants, un garnissage de sellerie spécifique, le système Audio SYNC 3, l’écran 6 pouces tactile, AppleLink,
Apple CarPlay, Android Auto, 2 prises USB, la connexion Bluetooth, ou encore la caméra de recul. À l’extérieur, on remarque les vitres arrière surteintées (avec dégivrage) et la calandre noire spécifique Active.
Les 3 130 € HT d’options sont composés de multiples éléments, dont les phares xénon (450 €), le détecteur d’angle mort (400 €), l’allumage automatique des phares (150 €), le régulateur de vitesse adaptatif (500 €), ou bien l’attelage détachable (400 €).
Moteur frugal, mais un peu juste
Avec une consommation totale de 8,5 l/100 km sur l’intégralité de l’
essai (inférieure lorsque le véhicule est chargé), le bilan à la pompe est flatteur ! Bien que depuis janvier, le prix de l’E85 ait scandaleusement augmenté… Ayant déjà détaillé à deux reprises (dans les
essais Puma et
Kuga) la préparation mécanique réalisée pour tolérer durablement le passage au
superéthanol, je ne reviendrai pas dessus.
L’agrément de conduite prodigué par le vaillant
3 cylindres 1,0 l de 100 chevaux est intéressant. On n’a jamais l’impression d’être au volant d’une petite cylindrée. En revanche, il ne faut pas s’attendre à de franches accélérations. C’est un peu léger, mais suffisant.
Le maniement de la boîte manuelle est excellent. Rien à voir avec la punition du
Puma précédemment essayé. Il est pourtant difficile de savoir ce qui change sur le groupe motopropulseur entre les deux modèles…
Quant aux aptitudes routières de l’engin, elles démontrent une nouvelle fois le savoir-faire de
Ford en matière de trains roulants. Le compromis tenue de route/confort est juste impeccable.