Esthétiquement, la Passat mise à jour se contente essentiellement de nouvelles signatures lumineuses avant et arrière ainsi que de jeux de lumière à l’ouverture et à la fermeture. C’est plus moderne, plus dans l’air du temps, mais ça ne change fondamentalement rien à ce break ultra pragmatique particulièrement classe dans cette robe Bleu Lapiz et dans cette finition R-Line offrant des boucliers spécifiques, des jantes de 18 pouces ou encore un becquet arrière.
La Passat ne manque pas de coffre
La
Passat, dans cette déclinaison
break SW, offre
un coffre gigantesque et très pratique de 650 litres au minimum et jusqu’à 1 780 litres une fois la banquette rabattue. C’est d’autant plus remarquable que les d
imensions extérieures demeurent contenues avec une longueur totale de 4,77 mètres pour 1,83 mètre de largeur et 1,52 mètre de hauteur. Pour autant, la
Passat SW ne joue pas à fond le volume de chargement en oubliant les passagers puisque les places arrière sont tout à fait accueillantes pour des adultes. Celui qui aura perdu à la courte paille et héritera de la place du milieu sera certes moins bien loti, mais la situation reste convenable.
C’est bien sûr à l’avant que l’on profite au maximum de cette
Passat Break, d’autant plus dans cette finition haut de gamme
R-Line qui offre la sellerie en cuir Nappa ainsi que des
sièges Sport qui proposent plus de maintien. Bien qu’un peu fermes de prime abord, ils se révèlent agréables lors de longs trajets. Le conducteur bénéficie en plus d’un volant sport ainsi que d’un combiné d’instrumentation Digital Cockpit également mis à jour. Il en va de même pour le nouveau système d’infodivertissement – Discover Pro sur écran de 9,2 pouces – très complet qui va jusqu’à vous permettre de régler le degré de confidentialité de votre véhicule en laissant ou non de la visibilité pour toutes sortes d’applications. De notre côté, le réglage fut exclusivement réglé sur la confidentialité maximale.
Technologique
Peu de surprises de ce côté, la
Volkswagen Passat SW R-Line fait le plein avec le Park Assist 3.0, qui nous a annoncé 2 fois une place trop petite alors que nous avons pu nous garer, mais néanmoins pratique. Nous trouvons également le désormais bien connu Travel Assist qui couple le régulateur adaptatif avec l’assistant de direction. Dans les faits, il faut apprécier que son véhicule prenne la main, l’idée est séduisante dans les bouchons, mais nous ne la trouvons pas assez efficace notamment vis-à-vis des motos puisque la voiture a tendance à ne pas serrer assez à gauche sur la dernière voie. Mais cela reste un choix, et libre à vous de l’activer ou non. Il en va de même pour l’intrusif assistant de voie, actif par défaut au démarrage, que l’on peut donc désactiver également.
La grande nouveauté de notre modèle d’essai se trouve sous le capot avec
le nouveau moteur diesel de 150 ch. C’est principalement sur les systèmes de dépollution que
Volkswagen a travaillé sur ce 2,0 TDI puisqu’un deuxième catalyseur prenant place sous la voiture – afin d’avoir des températures de fonctionnement plus basses que celles du premier – permet un double dosage d’AdBlue. Concrètement, cela permet une baisse de 80 % des Nox grâce à cet ingénieux système élargissant considérablement la plage de traitement des gaz d’échappement par rapport au simple système SCR utilisé jusque-là. Côté consommation, après une semaine d’utilisation mixte et sans effort particulier,
nous avons relevé une consommation mixte de 6,5 litres aux 100 km, de quoi autoriser une
autonomie de plus de 1 000 km grâce au réservoir de 66 litres. Pragmatique, on vous l’a dit.
La Volkswagen Passat sur la route
Si l’habitacle est très bien fini et que la qualité perçue est omniprésente, la sobriété frôlant l’austérité n’a rien à envier aux sensations une fois le volant en main. Les
150 ch et 360 Nm sont bien suffisants dans la très grande majorité des cas pour emmener les 1 590 kg du break sans faire de folies pour autant avec un
0 à 100 km/h couvert en 9,1 secondes ou encore une vitesse maximale de 210 km/h. L’Allemande ne marque pas de creux particulier à bas régime, mais ne démontre rien de particulier après, c’est suffisant, c’est tout.
La tenue de route suit la même logique, sans la moindre folie avec un train avant un peu paresseux sur petites routes, sans se montrer dérangeant, mais très agréable sur longs trajets. Le confort est bien présent, que ce soit d’un point de vue auditif avec une insonorisation de haut niveau ou au sens plus classique du mot grâce à un amortissement parfaitement calibré pour l’exercice du voyage.