Alfa Romeo, c’est plus qu’une simple marque italienne : c’est un mythe roulant. Depuis des décennies, la firme au Biscione déclenche des passions, grâce à une esthétique racée et un tempérament sportif qui transcende la conduite. Mais qu’en est-il de la fiabilité ? Les Alfistes de longue date ont souvent connu quelques déboires mécaniques ou électroniques, avant de retomber amoureux au premier coup de clé. Alors, lorsque l’on parle d’acheter une Alfa Romeo d’occasion, la question se pose : entre la fougue des blocs essence, la sobriété des diesels JTD et les nouvelles motorisations hybrides, sur quel cheval miser pour éviter la désillusion ?
Dans cet article, nous allons passer au crible les moteurs Alfa Romeo – de la légendaire Twin Spark au tonitruant V6 Busso, en passant par les blocs JTDm, MultiAir, 2.0 turbo essence et les dernières itérations hybrides. Nous passerons en revue les modèles phares comme la Giulietta, la Giulia, la Stelvio, la Tonale, mais aussi les “anciennes” telles que la 147, la 156, la 159, la Mito, la Brera, le GTV, etc. Le but ? Vous permettre de faire un achat éclairé, sans pour autant renoncer au frisson Alfa.
Il y a deux écoles quand on évoque la fiabilité Alfa Romeo. D’un côté, ceux qui ont connu les tracas d’électronique capricieuse, de directions assistées défaillantes ou de boîtes Selespeed hasardeuses. De l’autre, ceux qui soulignent la robustesse des blocs JTD, la relative simplicité des moteurs Twin Spark et le soin apporté par la marque sur ses modèles récents (Giulia, Stelvio). La vérité se situe entre les deux.
Alfa Romeo est une marque qui a su faire évoluer ses mécaniques :
- Essence : des moteurs atmosphériques Twin Spark (TS) aux plus récents MultiAir et T-Jet, jusqu’aux 2.0 Turbo de la Giulia/Stelvio.
- Diesel : la large gamme JTD/JTDm, réputée pour sa solidité, en versions 1.6, 1.9, 2.0, 2.2 ou 2.4.
- V6 : l’iconique Busso, suivi par le V6 Holden sur certaines 159/Brera, et enfin le redoutable 2.9 V6 biturbo de la Giulia et Stelvio Quadrifoglio.
- Hybride : l’arrivée de la Tonale marque une nouvelle ère technologique, mêlant moteur électrique et essence 1.5 ou 1.3 Multiair.
Dans le contexte de l’occasion, il importe de passer en revue les points forts et les faiblesses de ces mécaniques, tout en gardant à l’esprit les spécificités de chaque modèle. Car oui, conduire une Alfa, c’est accepter d’en prendre soin plus qu’une simple voiture “utilitaire”. Mais si l’entretien suit, les sensations sont au rendez-vous, la fiabilité peut être au niveau, et la passion restera inaltérable.
1. Panorama des moteurs essence Alfa Romeo
1.1. Les anciens blocs Twin Spark (TS)
Époque : années 1990 jusqu’au milieu des années 2000 (145, 146, 147, 156, GTV, Spider, etc.)
Points forts :
- Sonorité caractéristique, agrément de conduite plaisant avec un joli tempérament à mi-régime.
- Technologie double allumage (twin spark) permettant une combustion plus homogène.
Points faibles :
- La distribution : courroie à changer régulièrement (tous les 60 000 km ou 4 ans, selon préconisations réelles des garages spécialisés Alfa).
- Consommation d’huile : certains blocs TS consomment plus qu’un moteur moderne. Il faut surveiller le niveau d’huile de près.
- Risque de culasse fêlée si la courroie lâche (interférence moteur).
- Électronique parfois capricieuse (capteurs, sondes lambda, etc.).
Conseils :
- Vérifier scrupuleusement l’état de la courroie de distribution, du galet tendeur et de la pompe à eau.
- S’assurer que le niveau d’huile a été surveillé régulièrement.
- Examiner la boîte de vitesses : craquements en passant la 2e ou la 3e sont des indices d’usure.
1.2. Les moteurs JTS (Jet Thrust Stoichiometric)
Époque : années 2000 (sur 156 phase 2, GT, 159, Spider/Brera)
Points forts :
- Injection directe, plus de couple à bas régime, consommation réduite par rapport aux TS.
- Agrément convenable pour une conduite quotidienne.
Points faibles :
- Encrassement de la culasse et des soupapes d’admission, commun à nombre de moteurs à injection directe.
- Culasses sensibles à la surchauffe si la voiture n’est pas entretenue correctement ou si le radiateur est obstrué.
- Boîte Selespeed (là où elle est associée) peut se montrer problématique en termes de fiabilité.
Conseils :
- Privilégier les modèles avec un historique limpide.
- Vérifier le circuit de refroidissement.
- Se pencher sur l’état du collecteur d’admission et de la vanne EGR (s’il y en a une, selon le modèle).
1.3. Les blocs T-Jet & MultiAir
Époque : fin des années 2000 à aujourd’hui (Mito, Giulietta, certaines versions de la 4C, etc.)
Points forts :
- Le T-Jet (1.4 turbo) est réputé robuste, capable de bonnes performances, et d’un entretien raisonnable.
- Le MultiAir (toujours en 1.4) apporte une gestion électro-hydraulique de l’admission, améliorant le couple et réduisant la consommation.
- Agrément de conduite : bonne souplesse et reprises correctes.
Points faibles :
- Le module MultiAir peut s’encrasser ou se détériorer, surtout avec des vidanges trop espacées ou une huile de mauvaise qualité.
- Les bobines d’allumage et bougies doivent être changées à intervalles réguliers.
- Consommation d’huile possible, à surveiller.
Conseils :
- Vidanges tous les 10 000 – 15 000 km maximum, avec une huile de spécification conforme.
- S’assurer que le module MultiAir n’a pas de défaut (bruit anormal, perte de puissance).
- Vérifier les rappels éventuels sur la Mito ou la Giulietta (capteur de pression d’huile, par exemple).
1.4. Le 2.0 Turbo GME (Global Medium Engine) des Giulia et Stelvio
Époque : depuis 2016 sur Giulia, puis Stelvio.
Points forts :
- Bloc moderne, issu du groupe FCA, avec turbocompresseur à géométrie fixe.
- Disponible en différentes puissances (200, 280 ch), offre de belles performances et un couple généreux.
- Fiabilité globalement correcte, retours positifs sur l’ensemble des marchés.
Points faibles :
- Comme tout moteur turbo moderne, il nécessite des vidanges régulières (tous les 10 000 – 15 000 km) et un temps de refroidissement (éviter de couper le moteur à chaud).
- Quelques soucis isolés de sondes ou d’électronique (capteurs de pression, etc.).
Conseils :
- Vérifier que les révisions ont été faites en temps et en heure, surtout si la voiture a été utilisée de manière sportive.
- Surveiller les fuites d’huile éventuelles au niveau du turbo ou des durites.
1.5. Le 2.9 V6 Biturbo (Quadrifoglio)
Points forts :
- Moteur iconique de l’ère moderne Alfa Romeo, développé en lien avec Ferrari. 510 ch en version Quadrifoglio.
- Performances hallucinantes, bande son envoûtante, et plaisir de conduite au sommet.
Points faibles :
- Complexité mécanique (biturbo, injection directe, etc.) = coûts d’entretien élevés.
- Vibrations et montée en température importantes, exigeant un entretien exemplaire (vidanges plus rapprochées).
- Assurance et taxes pouvant être dissuasives.
Conseils :
- Vérifier l’historique complet en concession ou spécialiste Alfa.
- Contrôler l’état de la boîte automatique ZF8 (vidange régulière), du système de refroidissement et des turbos.
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2. Les moteurs Diesel Alfa Romeo : JTD, JTDm et évolutions
2.1. Les premiers JTD (1.9, 2.4) : robustesse légendaire
2.2. Les JTDm (1.6, 1.9, 2.0, 2.2, 2.4)
Conseils pour un diesel Alfa :
- Exiger un carnet d’entretien à jour avec des factures.
- Vérifier le fonctionnement du FAP, surtout sur les modèles de la fin des années 2000 et plus.
- Contrôler le jeu des volants moteur bi-masse (si la voiture a passé les 120 000 – 150 000 km), et l’embrayage.
- Essai sur route : vérifier l’absence de fumée excessive à l’accélération, les trous à l’accélération pouvant révéler un turbo ou un débitmètre fatigué.
3. Les motorisations hybrides chez Alfa Romeo
3.1. Alfa Romeo Tonale
Conseils :
- Si vous optez pour un Tonale d’occasion (jeune occasion, véhicule de démonstration), privilégiez un concessionnaire Alfa ou un spécialiste.
- Vérifier les mises à jour logicielles et tout rappel officiel.
- Se renseigner sur la batterie hybride (garantie, état, kilométrage).
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4. Les modèles Alfa Romeo et leurs spécificités
Pour affiner vos recherches et répondre à l’ensemble des questions que vous vous posez, dressons un tour d’horizon des modèles Alfa Romeo les plus présents sur le marché de l’occasion.
4.1. Alfa 147 (2000 – 2010)
- Motorisations :
- Essence : 1.6 TS, 2.0 TS, 3.2 V6 GTA.
- Diesel : 1.9 JTD (100, 115, 120, 140, 150 ch).
- Points de vigilance :
- Train avant parfois fragile (silentblocs, triangles), direction assistée pouvant fuir.
- Boîte Selespeed (sur la 2.0 TS) capricieuse si non entretenue.
- Moteur GTA (V6 Busso) : collector mais cher à entretenir, embrayage et boîte à surveiller.
4.2. Alfa 156 (1997 – 2006) et 166 (1998 – 2007)
- 156 : la berline qui a relancé Alfa fin des années 90. Énorme succès, disponible en essence TS, V6 Busso, et diesel JTD.
- 166 : grande berline haut de gamme, moins courante, mais offrant V6 Busso (2.5, 3.0, 3.2) et diesel 2.4 JTD.
- Points de vigilance :
- Train avant (triangles supérieurs, biellettes).
- Distribution TS ou V6 Busso à surveiller de près.
- Electronique de confort (clim, calculateur airbag) parfois capricieuse.
4.3. Alfa 159 (2005 – 2011), Brera et Spider (coupé/cabriolet)
- Motorisations :
- Essence : 1.8, 1.9, 2.2 JTS, 3.2 V6 (Holden revu par Alfa).
- Diesel : 1.9 JTDm (120, 150), 2.0 JTDm (170), 2.4 JTDm (200, 210).
- Points forts :
- Qualité de fabrication en hausse par rapport à la 156.
- Bon compromis confort/dynamisme, design superbe.
- Points faibles :
- Poids élevé, ce qui peut fatiguer embrayage et freins plus rapidement.
- Le 2.4 JTDm est performant mais gourmand en carburant, l’accès mécanique est serré.
- La version 3.2 V6 (Holden) n’a pas tout à fait le charme du Busso, et peut consommer beaucoup d’huile.
4.4. Alfa GT (2004 – 2010)
- Coupé basé sur la plate-forme de la 147, motorisations essence TS et diesel JTD.
- Points de vigilance : idem 147 (trains roulants, distribution) + attention aux ouvrants (portières longues qui s’affaissent parfois).
4.5. Alfa Mito (2008 – 2019)
- Citadine 3 portes, look sportif, partageant la plate-forme de la Fiat Grande Punto.
- Motorisations :
- Essence : 0.9 TwinAir, 1.4 (atmo, T-Jet, MultiAir), 1.6 sur la version GTA concept (jamais produite en série).
- Diesel : 1.3 JTDm, 1.6 JTDm.
- Points forts :
- Idéal en ville, tenue de route dynamique, design unique.
- Le 1.3 JTDm est ultra sobre, le 1.4 T-Jet/MultiAir est vivant.
- Points faibles :
- Electronique de bord (système Blue&Me) parfois capricieux, direction assistée assistée un peu légère.
- Module MultiAir à surveiller.
4.6. Alfa Giulietta (2010 – 2020)
- Compacte 5 portes à vocation sportive, remplaçante de la 147.
- Motorisations :
- Essence : 1.4 T-Jet, 1.4 MultiAir (120, 150, 170 ch), 1.75 TBi (Quadrifoglio Verde).
- Diesel : 1.6 JTDm (105, 120), 2.0 JTDm (140, 170).
- Points forts :
- Fiabilité convenable, châssis efficace.
- 2.0 JTDm 170 offre des performances honnêtes et une bonne sobriété.
- Points faibles :
- Électronique (gestion du DNA, capteurs ABS).
- La version TCT (boîte double embrayage) nécessite des vidanges régulières (tous les 60 000 km).
4.7. Alfa Giulia (depuis 2016) et Stelvio (depuis 2017)
- Motorisations :
- Essence : 2.0 Turbo (200, 280 ch), 2.9 V6 (Quadrifoglio).
- Diesel : 2.2 JTDm (136, 150, 180, 210 ch).
- Points forts :
- Châssis propulsion, dynamisme de conduite salué par la presse.
- Finition en nette progression, comparée aux générations précédentes.
- Boîte ZF8 automatique plébiscitée pour sa rapidité et sa fiabilité.
- Points faibles :
- Électronique embarquée parfois encore sujette à des bugs (écran tactile, capteurs, etc.).
- Sur le diesel 2.2, l’AdBlue peut poser problème si mal entretenu (capteurs de niveau, pannes SCR).
- Quadrifoglio : coûts d’entretien très élevés, température moteur à surveiller.
4.8. Alfa Tonale (depuis 2022/2023)
- SUV compact, qui marque l’entrée d’Alfa dans l’hybride.
- Motorisations :
- Essence mild-hybrid 1.5 (130 ou 160 ch).
- Diesel (1.6 JTDm 130 ch, selon certains marchés).
- Hybride rechargeable 1.3 (275 ch).
- Points forts :
- Design attractif, intérieur modernisé, qualité de fabrication en hausse.
- Premiers retours satisfaisants sur la tenue de route.
- Points faibles :
- Peu de recul sur la fiabilité de la partie électrique.
- Boîte TCT (double embrayage) couplée au système hybride : nécessite un entretien méticuleux.
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5. Les bonnes pratiques et vérifications indispensables pour une Alfa Romeo d’occasion
5.1. Historique et entretien
- Carnet d’entretien : indispensable de vérifier la régularité des vidanges, notamment sur les MultiAir/Turbo essence, ainsi que sur les diesels JTDm (intervalle conseillé : tous les 15 000 km ou 1 an).
- Courroie de distribution : Alfa préconise parfois 120 000 km ou 5 ans, mais la prudence invite à anticiper (souvent 60 000 ou 80 000 km pour les Twin Spark plus anciens).
- Factures de pièces : privilégier un véhicule entretenu chez un spécialiste Alfa Romeo ou en concession officielle.
5.2. Essai routier prolongé
- Démarrage à froid : écouter les bruits de claquement (injecteurs, poussoirs hydrauliques), vérifier la stabilité du régime au ralenti.
- Montée en température : s’assurer que la température moteur reste stable. Les anomalies de chauffe peuvent signaler un thermostat ou un radiateur défaillant.
- Acceleration franche : vérifier l’absence de trous, fumée excessive, voyant moteur.
- Test d’autoroute (si possible) : juger le comportement à haute vitesse, l’équilibre du train avant, et écouter d’éventuels bruits de roulement ou de transmission.
5.3. Diagnostic électronique
- Passage à la valise : un scan OBD (MultiECUScan pour Alfa, par exemple) permet de déceler des défauts de capteur ou de FAP, d’AdBlue ou de Selespeed/TCT.
- Codes défauts latents : méfiance si le vendeur efface les codes juste avant l’essai.
5.4. Contrôle de la suspension et des trains roulants
- Triangles de suspension : souvent un point faible sur les anciennes Alfa (156, 147, GT).
- Amortisseurs : un essai sur route bosselée révèlera des bruits de claquement.
- Géométrie : un train mal réglé provoque une usure anormale des pneus et une direction flottante.
5.5. Boîtes de vitesses (manuelle, Selespeed, TCT, automatique ZF)
- Manuelle : vérifier l’embrayage (point de patinage), les passages de vitesse (craquements).
- Selespeed (boîte robotisée) : sensibles au niveau de fluide hydraulique, à la calibration de l’embrayage. Réputée capricieuse si mal entretenue.
- TCT : boîte à double embrayage plus fiable que Selespeed, mais exige la vidange tous les 60 000 km environ.
- Automatique ZF (Giulia/Stelvio) : globalement fiable, mais doit être vidangée à intervalles raisonnables (en dépit de la mention “lubrifiée à vie” qui est trop optimiste).
Conclusion:
Alfa Romeo d’occasion, une passion raisonnée ?
Acheter une Alfa Romeo d’occasion, c’est plonger dans un univers à part, où le design et la sportivité priment, mais où la vigilance mécanique doit être accrue. De la 147 diesel JTD au Stelvio Quadrifoglio, en passant par la Giulia 2.0 Turbo ou la Tonale hybride, le plaisir de conduite est quasi garanti à condition de respecter certains fondamentaux :
Un entretien scrupuleux
- Intervalle de vidanges raccourci (10 000 – 15 000 km) pour les moteurs turbo essence et MultiAir.
- Surveillance étroite de la distribution (courroie ou chaîne) et de la santé du turbo (diesel et essence).
Un examen minutieux avant l’achat
- Testez la voiture à chaud et à froid, parcourez différents types de route, et analysez le comportement du moteur et de la boîte.
- Passez la valise OBD pour détecter d’éventuels défauts masqués.
Adapter le moteur à votre usage
- Vous roulez majoritairement en ville ? Méfiez-vous d’un gros diesel JTDm avec FAP qui risque de s’encrasser. Un essence T-Jet ou MultiAir sera plus cohérent.
- Vous faites de la route ou de l’autoroute ? Un diesel 2.0 ou 2.2 JTDm sera à la fois robuste et économique.
Prévoir un budget “plaisir”
- Les pièces Alfa Romeo ne sont pas nécessairement hors de prix, mais certaines opérations (distribution sur V6, interventions sur Selespeed) peuvent grimper vite.
- Les assurances et la fiscalité (selon votre pays) peuvent peser lourd sur les versions les plus puissantes (Quadrifoglio, V6 Busso).
En suivant ces recommandations, l’aventure Alfa Romeo sur le marché de l’occasion peut se transformer en une véritable idylle automobile. Oui, il faut admettre une légère prise de risque par rapport à une berline plus “classique” ou un SUV plus aseptisé, mais la récompense est à la hauteur : un caractère unique, une direction précise, un design intemporel et un plaisir de conduite rare. Après tout, être Alfiste, c’est assumer cette passion pour la belle mécanique italienne… et savoir l’entretenir comme il se doit.
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