En arrivant sur place, outre la vue sublime donnant sur cette ville qui soutient à 200 % sa maire actuelle pour le premier tour des présidentielles (joke), c’est la grande variété des produits exposés qui me surprend.
Mais avant de me disperser, on m’incite dans un premier temps à m’attarder sur la Jazz (baptisée City sur d’autres marchés), première du nom, et qui trône fièrement dans cet espace. S’il m’avait semblé que cette citadine figurait parmi les premiers modèles fabriqués par la marque japonaise, il n’en est rien.
En effet, sortie en 1984, elle arrive bien après d’autres modèles emblématiques que sont la Prelude (1963), la Civic (1972) ou encore l’Accord (1976). En parcourant la liste des dates clés de la marque, je constate au passage que Honda a diversifié ses activités au fil du temps, à commencer par les motos pour différentes catégories (route, motocross ou compétition).
L’implication du constructeur japonais continuera à se développer par la suite avec la mise au point du mythique moteur VTEC introduisant une optimisation du temps d’ouverture des soupapes à différents régimes, ou encore au début des années en F1, aux côtés de l’écurie Williams puis McLaren.
À partir de là, le saké va couler à flots avec un enchaînement de titres en F1, puis en sortant une autre icône de son histoire, la NSX avec son moteur V6 en aluminium et validée par le pilote Ayrton Senna lui-même !
Le pedigree a de quoi impressionner… mais, non contente de ces succès, la marque japonaise va également chercher à s’implanter dans des secteurs où le moteur thermique est primordial : les moteurs de bateaux ainsi que les tondeuses à gazon (avouez que vous ne l’avez pas vu venir).
N’étant pas pigiste dans ces domaines, c’est après un bref coup d’œil (notamment sur les tondeuses autonomes) que je me dirige vers ce qui représente l’avenir de la marque en matière d’automobile (non, le robot Asimo présenté en 2000 n’est pas comme BumbleBee dans Transformers).
Histoire d’être dans l’air du temps et en phase avec ses objectifs pour 2022, le catalogue français se compose de véhicules hybrides (Jazz, HR-V) ou électriques (Honda e). Comparé à d’autres marques, le constructeur japonais reste peut-être trop prudent, là où Toyota comme Ford ont pris une certaine avance.
Il y a certes la Honda e avec son design kawaï (que j’aime, personnellement), mais avec une fiche technique en retrait avec 222 km d’autonomie (WLTP) et XX ch, qui n’est pas sans rappeler Mazda et son MX-30.
Si la marque avance timidement sur le développement de modèles 100 % électriques à moyen terme (on parle d’un HR-V 100 % électrique), il y a tout de même des avancées intéressantes avec notamment la nouvelle Civic de 11e génération dévoilée il y a peu.
Ainsi, la Civic e:HEV dispose de 2 moteurs électriques (1 pour la recharge et 1 pour entraîner les roues) associés à un 2.0 essence pour une puissance totale de 184 ch.
Il faut garder à l’esprit que si cette puissance paraît modérée au regard des offres de certains concurrents, cette version s’annonce d’ores et déjà plus pêchue que ce qui est proposé actuellement par le constructeur.
Les efforts de la marque ne s’arrêtent pas là en matière d’écologie (objectif neutralité carbone en 2050) avec une volonté d’améliorer le recyclage des batteries comme de développer les biocarburants dans les domaines du 2 roues et de l’aéronautique.
Tout ça pour dire que si l’on peut qualifier la marque de « force tranquille », il ne faut pas oublier pour autant que Honda continue d’être présente en compétition (en F1 avec Red Bull) et maintient un brin de sportivité avec sa Civic Type R, mais la marque entretient le suspense sur sa possible hybridation…
Outre cette diversité, c’est surtout par sa fiabilité que la marque brillera, lui assurant une place de choix au sein des passionnés comme de ses clients.
2022 24857 km Automatique Essence
2021 46894 km Automatique Hybride Essence