Amarok et la rentabilité…
Qui l’eût cru ?
L’
Amarok est un best-seller chez
Volkswagen.
Il s’en est vendu plus de 830 000 exemplaires à travers le globe.
Pourtant, ce deuxième opus n’a pas vraiment du sang allemand dans ses veines. Il est le fruit de la collaboration entre
Ford et
Volkswagen. En gros, ce nouvel Amarok est un
nouveau Ford Ranger revu par les stylistes et ingénieurs teutons. De fait, cet Amarok ne sortira plus des chaînes de montage de Hanovre, mais bien des usines sud-africaines du constructeur américain.
D’ailleurs, sachez que ce phénomène s’inverse également. Le
nouveau Ford Tourneo Connect est en fait un
Volkswagen Caddy retouché. Ford proposera bientôt un
SUV compact 100 % électrique qui reprendra la plateforme technique MEB des
Volkswagen ID.4 et ID.5.
Un savoir-faire yankee…
Est-ce une bonne chose de prendre pour base le
nouveau Ford Ranger ?
Il me paraît évident que OUI…
Ford est le plus gros producteur au monde de pick-up. N’oubliez pas que son Ford F-150 est juste la voiture la plus vendue au monde depuis des décennies. La firme américaine développe depuis longtemps ces machines et ses ingénieurs sont devenus de vrais spécialistes en la matière. Pour preuve, malgré son âge, le
Ranger millésime 2022 est notre « Pick-up de référence ».
L’
Amarok profite donc du développement du
nouveau Ranger pour monter en compétence. Le pick-up gagne 96 mm en longueur pour allonger sa silhouette à 5,35 m. Son empattement s’étire aussi de 173 mm pour atteindre 3,27 m au profit de l’habitabilité, mais également pour ses capacités au tout chemin.
En effet, comme ses roues sont rejetées au maximum vers l’avant et l’arrière de la carrosserie, l’Amarok propose de meilleurs angles d’attaque et de fuite. Ce n’est pas tout, ce pick-up est homologué pour un franchissement de gué de 80 cm, contre 50 cm auparavant.
Pour les travailleurs et autres transporteurs de charge, sachez que ce second opus du pick-up allemand passe d’un chargement de 1 t à 1,16 t. De plus, la benne de 1,544 m en longueur pour 1,224 m en largeur peut accueillir une europalette. Enfin, il pourra tracter jusqu’à 3,5 t selon les motorisations.
Amarok : parlons-en des motorisations…
Volkswagen reprend, sans vergogne, les groupes motopropulseurs du
Ford Ranger. L’
Amarok est donc proposé avec 4 motorisations TDI et une
surpuissante motorisation turbo essence TSI. Les moteurs TDI affichent une puissance allant de 150 à 250 chevaux, tandis que le moteur
TSI dispose d’une écurie de 302 pur-sang.
Chez nous, la réglementation castratrice sur l’automobile oblige Volkswagen France à se limiter à 2 motorisations carburant au mazout. Il s’agit d’un 4 cylindres 2.0 TDI de 213 ch pour la finition Life et un V6 TDI 3.0 de 250 ch.
Si Volkswagen prévoit bien une boîte de vitesses manuelle, en France, nous n’aurons droit qu’à la seule boîte automatique à 10 rapports.
Amarok : grand choix, petit choix…
Sur son stand à Hanovre,
Volkswagen Utilitaires présente l’Amarok dans ses versions haut de gamme :
PanAmericana et
Aventura en double cabine. Ces versions sont richement équipées, avec, de série, la transmission intégrale, la sellerie cuir, les phares matriciels à LED IQ.Light, les feux arrière à LED, le système d’infodivertissement avec la navigation GPS, le système de sonorisation premium de la marque Harman Kardon et divers systèmes d’aide à la conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif ACC+.
Le problème est que, dans les concessions françaises de
Volkswagen, vous ne pourrez commander que les déclinaisons Life et Style, alors que nos voisins d’outre-Rhin auront le choix entre 5 déclinaisons :
Amarok, Life, Style, PanAmericana et Aventura.
Pourquoi choisir un Amarok VS un Ranger ?
Outre l’image de marque plus valorisante de
Volkswagen, il faut bien avouer que, pour une fois, les stylistes allemands nous proposent une machine de caractère.
Par rapport au précédent
Amarok, le nouveau venu se bonifie par un design plus expressif avec une identité forte. Sa face avant est large et joliment dessinée. On a l’impression d’avoir en face de nous un SUV, et non un vulgaire pick-up. Les feux diurnes adoptent un design en C, mais ils sont bien plus plats que sur le Ranger de Ford. En poupe, les blocs optiques sont aussi en forme de C, mais le monogramme s’étirant sur toute la largeur du hayon affirme ses prétentions.
La commercialisation du
nouvel Amarok commencera d’ici la fin de l’année.
Les prix ne nous sont pas encore communiqués… mais ils devraient être supérieurs à ceux du
Ford Ranger.