Volkswagen ID.Buzz : la technique
L’
ID.Buzz ne part pas d’une feuille blanche.
Volkswagen profite de son investissement massif dans la plateforme
100 % électrique du groupe pour élaborer et construire ce Combi électrique.
L’
ID.Buzz cache donc sous sa carrosserie un châssis
MEB. Le même qui sert de base technique au
VW ID.3, ou
Skoda Enyaq, ou encore
Cupra Born et
Audi Q4 e-tron. De fait, ne vous attendez pas à une grosse nouveauté sur le système de propulsion. L’
ID.Buzz se contente de chiper le groupe motopropulseur de son frangin
ID.4. Il s’agit donc d’un moteur de 204
chevaux et 310
Nm de couple, positionné sur le train arrière. Une chose plutôt bien vue, puisque cette architecture est identique au
Combi originel. Cette solution technique ouvre l’angle des roues avant qui l’autorise à tourner sur lui-même sur 11
mètres. Cet angle est le même que celui d’une
Golf et permet, par voie de conséquence, une maniabilité en zone urbaine sans équivalent par rapport à son encombrement.
Qui dit voiture électrique, ou plutôt
Combi électrique, dit batterie. Tout comme le moteur, il n’est pas question pour la marque de jouer dans l’originalité. Il faut rentabiliser les investissements du groupe sur la propulsion électrique. De fait, l’
ID. Buzz récupère la
batterie au lithium-ion de 82 kWh, dont 77 utilisables, qui sévit sur les SUV électriques du groupe (ex :
Audi Q4 e-tron Sportback ou
Skoda Enyaq coupé). Une capacité énergétique qui n’a donc rien de révolutionnaire, mais qui devrait porter son autonomie vers les 450
km… Au vu de son aérodynamique d’armoire normande, nous comptons sur 350
km réels.
Mais n’est-ce pas là tout le charme de cette
Volkswagen ?
Volkswagen ID.Buzz : le charme
Lumière sombre.
Show de lumières.
Musique qui envoie les décibels.
Live sur écran géant et connexion avec Hambourg.
Notre première rencontre avec le
nouveau VW Combi électrique s’est faite lors d’une soirée sur les toits de la capitale qui offraient une vue imprenable sur la Dame de fer. Les dirigeants de
Volkswagen voulaient marquer nos esprits, mais il n’y en avait pas vraiment besoin.
Il suffit de poser ses yeux sur l’
ID.Buzz pour avoir envie de s’évader avec elle.
Son affiliation avec son ancêtre
VW Combi est indéniable.
Sa face avant, bien que moins verticale que l’originale, mélange avec un certain savoir-faire la nostalgie et le modernisme. Les stylistes ont réussi ce challenge grâce à cette ceinture de caisse très haute, un logo
VW trônant en plein centre de la face avant, des feux larges et tout en courbes soulignés par des LED, un profil rectangulaire aux panneaux lisses et épurés. Le tout est largement magnifié par la teinte bicolore qui met en exergue les traits de caractère et autres plis de carrosserie. Bref, c’est chouette... à deux choses près.
La poupe est trop «
carrée ». C’est certes joliment dessiné, mais on a l’impression de regarder le popotin du dernier
VW Transporter. Et n’oublions pas les jantes. Ce n’est pas qu’elles sont inélégantes, bien au contraire. Elles siéent parfaitement à l’
ID.Buzz. Mais le problème, c’est que leur forme crée une dissymétrie entre les deux profils. L’une va vers l’avant, l’autre vers l’arrière…
Un Combi se vit de l’intérieur.
L’
ID.Buzz a donc été très travaillé sur ce point.
Le dessin du mobilier est moderne et s’inspire des dernières tendances du marché. On appréciera particulièrement la partie supérieure de la planche de bord qui mélange plusieurs matériaux. Mais ce n’est pas la révolution non plus.
Bien loin de là, même.
Je ne comprends pas l’idée d’avoir une banquette
2/3 sur un monospace. Pour une véritable modularité, il faut trois sièges indépendants et coulissants, comme le faisaient les anciens
Renault Espace ou
Citroën C4 Picasso. De plus, il convient de noter que certains plastiques, notamment utilisés sur les contre-portes et la partie basse du mobilier, ne sont pas au niveau de l’imaginaire de l’
ID.Buzz.