La nouvelle génération du Ford Ranger a de quoi rassurer les amateurs du genre. Car si un Pick-Up sert avant toute chose à transporter et véhiculer des charges sur des terrains compliqués, il constitue également l’outil idéal pour vivre plus facilement ses passions encombrantes. Ce constat semble convaincre bon nombre d’Européens, si on en croit les chiffres de ventes du segment qui ne cessent de progresser. Une affaire qui arrange bien le constructeur américain, car son Ford Ranger est depuis plusieurs années le leader des ventes en Europe.
Un succès certainement dû à une palette de motorisations complète. Sur le nouvel opus du Ranger, la gamme commence à 130 chevaux pour se terminer à 200 poulains. Le milieu de gamme, qui représente le gros des ventes, annonce 160 canassons. À ceci se rajoutent trois types de cabines : la simple, la super cab (un 2+2) et une double cabine. Pour les équipements, les acheteurs devront choisir entre cinq finitions : XL, XL Pack, XLT Sport, Limited et Wildtrack.
Revenons sur ce nouveau Ford Ranger. Les designers de Ford sont parvenus à insuffler une nouvelle identité plus robuste, tout en proposant des lignes plus élégantes. Un antagonisme qui pourtant s’avère réussi. Selon l’angle sous lequel on regarde ce pick-up, il délivre un charisme bien différent. En fait, ce Ford Ranger est une grosse évolution du modèle précèdent. Le plus remarquable est sa nouvelle face avant qui gagne une calandre plus large et plus haute. Elle fait ainsi écho aux produits américains de la marque. De profil et selon le niveau de finition, on peut retrouver d’imposantes jantes de 18 pouces en alliage, un marchepied, un coffre de malle et des barres de protection. Dans l’habitacle, les plastiques montent en gamme, alors qu’au centre du tableau de bord un écran de 8 pouces, équipé du système SYNC 2, fait son apparition.
Pour savoir ce qu’il a dans le ventre, le constructeur nous propose un parcours de 4x4 digne des raids en Amazonie. La pluie et la boue recouvrent notre piste de 22 km. Heureusement, les ingénieurs de Ford ont construit une robuste boîte de transfert à gestion électronique, qui permet au conducteur de passer « à la volée » du mode propulsion aux quatre roues motrices, avec la boîte longue, en appuyant simplement sur un bouton implanté dans la console centrale. Pour aller encore plus loin et gagner en motricité, il suffit d’actionner la boîte courte et le différentiel arrière à blocage électronique. À ceci se rajoute une capacité de franchissement de haut niveau avec un passage de gué de 80 cm, ainsi que des angles d’attaque et de fuite de respectivement 28 et 25 degrés. Aux performances de tout-terrain viennent s’allier son volume de remorquage de 3 500 kg et une charge utile allant jusqu’à 1 260 kg.
Votre concessionnaire vous proposera ce nouveau Ford Ranger à partir de 30 830 € en double cabine, 160 ch TDCi et en finition de base XL. Ma monture, une Ford Ranger 3.2L TDCi 200 boîte automatique et finition WildTrack, fait grimper l’addition à 41 830 €. Comme tout pick-up, il n’est pas assujetti à la TVS.
Note : 13/20
Bien vu :
- Le style
- Système GPS tactile
- Le 2,3 l de 200 chevaux
- Capacité de remorquage 3,5 tonnes
À revoir :
- Un habitacle austère
- Pas de caméra 360 °
- Conso à plus de 10 litres
Photos : Julien Fautrat
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