Enfin du panache !
Si la première version de ce nouvel Outlander avait le physique bien lisse et sage, presque timide, le lifting lui donne enfin du caractère. Fini la banale calandre horizontale. Place à de beaux feux effilés et surtout à une calandre originale et sportive mise en avant par deux lames de chromes verticales qui me rappellent des incisives de félin. En poupe, les optiques larges apportent une signature lumineuse très chic. De profil, les nouvelles jantes parachèvent l’effort des designers pour lui offrir un style bien plus tranché et sportif.
En pénétrant dans l’habitacle, on ne peut pas dire de lui qu’il se transforme en lounge. Mais les inserts en aluminium et les plastiques moussés révèlent la qualité de construction et le sérieux de la finition. Son point fort restera la place à bord. Le conducteur se sentira à son aise et cela, quel que soit son gabarit. À l’arrière, les passagers profiteront d’un bel espace alors que les deux strapontins cachés sous le plancher du coffre serviront de sièges d’appoint.
Avec des si…
Si les 150 canassons de la cavalerie ne suffisent pas à vous coller aux sièges, il n’en demeure pas moins qu’avec son couple de 360 Nm présent dès 1 500 tr/min, le 2,2 litres relance facilement. Ce moteur s’avère même docile ! Il tourne avec beaucoup de finesse et sa boîte automatique à 6 rapports y ajoute une douceur et une souplesse agréable.
Si vous augmentez la cadence, le châssis étonnamment vif et incisif vous suivra sans trop rechigner. En même temps, le système de quatre roues motrices est là pour garantir la meilleure agilité possible.
Si sur route, il demande un peu moins de 8 litres aux 100 km avec une conduite raisonnable, en ville, la consommation monte facilement au-dessus des 11 litres. Un résultat dans la moyenne du segment, si l’on tient compte de sa taille (4,65 m) et de son poids (1615 kg à vide).
Si son confort de suspension et son insonorisation ne souffrent d’aucune critique notable, son système multimédia est bien trop complexe. Il faut obligatoirement passer par les commandes vocales pour connecter son téléphone. Évidemment, cela fonctionne du premier coup. Enfin, le GPS est un peu lent et son graphisme est ancien.
À l’heure du bilan...
Plus de 600 km à son volant, pour une belle surprise. Si la version hybride rechargeable remporte tous les suffrages, pour des raisons de taxes et de normes, le nouveau Outlander avec son moteur diesel est un outil attachant. Pas de fanfreluches technologiques complexes, il démarre au quart de tour et avec sa boîte automatique à 6 rapports, il n’y a qu’à appuyer sur la pédale de droite pour le faire avancer. Simple et efficace. À ceci se rajoutent un espace habitable vaste et une finition convenable. Dommage que le GPS vienne gâcher ce bel équilibre général.
Note 13/20
Bien vu :
- Le style
- L’espace intérieur
- L’agrément de conduite
À revoir :
- Le système multimédia
- Consommation en ville
- Boîte douce, mais lente
Place à notre comparatif de fiches techniques entre notre Mitsubishi Outlander 2.2 D iD 4WD BVA et sa concurrente Coréenne, le Hyundai Santa Fee 2.2 CRDI 4WD BVA :
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