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Mitsubishi en mode C : il y aura bien une Scénic et une AustralE flanquées des 3 diamants
Mitsubishi en mode C : il y aura bien une Scénic et une AustralE flanquées des 3 diamants
En 2025, Mitsubishi Motors passera la seconde, littéralement. Après avoir dévoilé son premier SUV 100 % électrique, le constructeur japonais prévoit de lancer un second modèle dans la catégorie des C-SUV. Cette fois, il s’agira d’une version thermico-électrique, avec des motorisations essence (ICE) et hybrides (HEV). Une stratégie qui mêle tradition et innovation (oups, un mot à éviter…), pour répondre aux attentes d’un marché européen particulièrement féru de SUV électrifiés, mais pas encore prêt à abandonner totalement les carburants fossiles.
Entre 2023 et 2025, Mitsubishi Motors aura introduit cinq nouveaux modèles en Europe : les ASX et COLT en 2023, l’Outlander PHEV en 2024, et donc ces deux nouveaux SUV en 2025. Pas mal pour une marque qu’on disait un peu à la traîne ces dernières années sur le Vieux Continent.
Un SUV électrique et un SUV thermique : pourquoi ce choix ?
Le premier SUV 100 % électrique (BEV) sera, selon Mitsubishi, un digne successeur de l’i-MiEV. Petit rappel pour les non-initiés : l’i-MiEV fut l’un des tout premiers véhicules électriques de série lancé en 2010. Alors, Mitsubishi entend renouer avec cette avance technologique en proposant une alternative aux Volkswagen ID.4, Tesla Model Y, et consorts.
De l’autre côté du ring, le SUVessence et hybride vise à occuper le terrain laissé libre par des constructeurs plus frileux ou pressés d’abandonner le thermique. Avec des motorisations traditionnelles et full hybrides, il répondra aux besoins d’une clientèle diversifiée, entre réfractaires à la prise de recharge et utilisateurs réguliers des longues distances.
Une fabrication européenne… mais un ADN Renault ?
C’est là que le bât blesse pour certains puristes de la marque. Ces deux modèles ne seront pas développés sur une plateforme maison, mais produits en Europe par le groupe Renault. Une manière d’optimiser les coûts et de profiter d’une base technique déjà éprouvée sur des modèles comme le Captur ou l’Arkana. Alors, Mitsubishi perd-il son âme ? Pas si vite. La marque promet des réglages spécifiques et une identité visuelle propre à ses modèles, afin de ne pas se limiter à de simples Renault rebadgées.
Technologies à bord : Google dans l’habitacle, ADAS à la rescousse
Que serait un SUV moderne sans son lot de gadgets ? Les deux modèles bénéficieront d’une connectivité intégrée avec Google, pour des fonctionnalités pratiques comme la navigation ou la gestion vocale. On parle ici de systèmes similaires à ce que proposent les véhicules récents du groupe Renault : fluide, intuitif, mais parfois un peu intrusif pour les amateurs de discrétion numérique.
Côté sécurité, les SUV seront dotés des dernières technologies ADAS (Advanced Driver Assistance Systems). Au programme : freinage d’urgence automatique, aide au maintien dans la voie, et peut-être même un régulateur de vitesse adaptatif avec fonction embouteillage. En somme, de quoi rouler presque les mains dans les poches… enfin, pas trop longtemps quand même, pour éviter les mauvaises surprises.
Un futur compétitif, mais à quel prix ?
Avec ces deux nouveaux modèles, Mitsubishi espère séduire un large éventail de clients européens, des plus économes aux plus dépensiers. La stratégie est claire : couvrir toutes les motorisations possibles sur le segment C pour ne laisser aucune niche inexploitée. Mais reste une question essentielle : les prix. Si Mitsubishi parvient à maintenir une tarification compétitive, ces deux SUV pourraient devenir des alternatives sérieuses aux poids lourds du segment.
Cependant, il faudra attendre encore un peu pour connaître les tarifs exacts et les finitions proposées. Gageons que Mitsubishi saura jouer sur le rapport qualité-prix pour se démarquer, surtout face à une concurrence européenne bien installée.
Conclusion:
Mitsubishi reprend la route européenne
Avec ces deux nouveaux SUV C, Mitsubishi confirme son retour en force sur le marché européen. En combinant motorisations hybrides, électriques et thermiques, la marque japonaise joue la carte de la polyvalence et vise à satisfaire tous les profils de conducteurs. Reste à savoir si cette offensive produit sera suffisante pour faire oublier son retrait temporaire d’Europe il y a quelques années. Une chose est sûre : Mitsubishi ne compte pas rester sur la touche et entend bien marquer son territoire sur le segment des SUV.
Alors, pari gagnant ou simple coup de bluff ? Rendez-vous en 2025 pour en juger.
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