Une ligne dictée par l'aérodynamique :
Pour ce nouveau millésime, la Nissan GT-R passe sur le billard pour recevoir des modifications esthétiques. Le bouclier avant, percé par des aérations sur les côtés, est plus aéré et se distingue avec une calandre en V, la récente signature de Nissan. La palette de couleur devrait aussi être plus joyeuse, avec notamment cette teinte de présentation.
La partie arrière ne bouge pas par rapport aux versions précédentes. Par petites touches, comme le prévoit le précepte du Kaizen, l’aérodynamique évolue. La GT s’équipe d’une nouvelle lame avant, de bas de caisse moulés et d’un diffuseur repensé, qui accueil des ouïes latérales et les quatre gamelles caractéristiques.
Au final, le Cx de 0,26 est maintenu, malgré un appui aérodynamique plus important sur le train avant.
Un habitacle qui se veut plus accueillant :
Toutefois, le plus intéressant se situe dans l’habitacle, puisque les équipes de Nissan ont enfin pris la décision de retoucher la planche de bord. Au fil de sa carrière, la Nissan GT-R ne s’est pas fait connaître pour son raffinement intérieur ou sa finition exemplaire. Nissan corrige désormais le tir avec un nouveau coup de crayon.
Le bloc d’instrumentation est toujours le même, mais le reste de la planche de bord évolue vers plus d’harmonie. L’écran central est bien mieux intégré et les commandes de la console centrale ont migré vers le bas pour combler l’espace de rangement inutilisable sur les versions précédentes. Le nombre de boutons a diminué, mais le volant, également redessiné, intègre plus de commandes.
L'ensemble présente mieux, mais l'habitacle demeure toujours un peu fouillis. Difficile de faire du neuf avec du vieux.
Le V6 grimpe à 570 ch :
Le V6 3,8 litres bitrubo n’a pas connu de réelles modifications depuis 2012, mais conformément à nos informations, le bloc VR38DETT gagne en énergie. Il grimpe désormais à 570 ch à 6 800 tr/min et 637 Nm de couple entre 3 600 et 5 800 tr/min. L’allumage indépendant de chaque cylindre ainsi qu’une pression de suralimentation accrue des turbos permettent ce gain de puissance.
Les performances devraient légèrement évoluer, avec un 0-100 km/h en 2,6 secondes et une vitesse de pointe qui s’approche des 320 km/h. L’ensemble est toujours envoyé aux quatre roues via la boîte à six rapports habituelle.
Le châssis est équipé d’une nouvelle suspension qui contrôle mieux les mouvements de caisse et l’échappement en titane à valves actives devrait libérer la sonorité. Sur ce dernier point, nous restons sceptiques, d’autant plus que la sonorité sera en partie envoyée à l’intérieur avec l’Active Sound Enhancement.
Nissan devrait rapidement communiquer sur les prix pratiqués ainsi que la date de commercialisation.
2018 44547 km Manuelle Essence
2019 96325 km Manuelle Essence