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2020 25585 km Manuelle Diesel
Des essais pour quoi faire ?
Pour bien comprendre le classement qui détermine la composition de la grille de départ , il faut savoir que le temps retenu pour chaque machine, résulte de la moyenne des temps des trois pilotes. A notre avis, sauf à vouloir passer à la télévision en tête dès le départ, les essais en dehors de cette volonté d'afficher une suprématie d'orgueil pour les équipes officielles, doivent plutôt servir à peaufiner les réglages pour la course et, à se conforter dans les choix de pneumatiques possibles.
Si jeudi, en dehors d'une chute de Matthieu LAGRIVE (Kawasaki N° 11) qui ne permettait pas à la moto d'être qualifiée, les machines officielles marquaient bien leur territoire, avec dans l'ordre, HONDA, YAMAHA et SUZUKI. Ce vendredi, les temps des cadors ne pouvaient pas être améliorés à cause d'une piste moins rapide d'environ 10 secondes.
Au fil de nos observations dans les différents stands et des informations recueillies, il est certain que toutes les équipes redoutent une course particulièrement difficile en raison des conditions météorologiques perturbées qui sont annoncées. On sait tous que les choix de pneumatiques sont toujours extrêmement délicats lorsque la piste peut être sèche, humide, trempée, séchante, et que les managers doivent prendre des décisions de nature à ne pas pénaliser le pilote qui repart avec un choix hasardeux, juste ou calamiteux au point de voir le pilote repasser par le stand au bout de quelques tours seulement.
Rien d'étonnant donc à ce que les représentants des trois manufacturiers (Pirelli, Michelin et Dunlop) soient très visibles dans les stands des tops teams. D'autant plus d'ailleurs qu'une limitation à 45 pneus par moto pour une course de 24 heures intervient pour la première fois cette année.
Rappelons que les 46 engagés de ce Bol d'or sont répartis en deux catégories. D'une part les motos très proches de la série dites Superstock et de l'autre les machines réellement de course, dites EWC (Endurance World Championship).
Une course délicate
Honda, qui revient officiellement dans le championnat du monde, marque les esprits dès ces essais. Les trois pilotes ( J. DA COSTA , F. FORAY, S.GIMBERT) ont donné l'impression de parfaitement maîtriser la situation. Ils ont donc dominé les essais avec une certaine facilité, qui n'est sans doute pas, sans inquiéter et le Team YAMAHA GMT 94 second, ou le SUZUKI Endurance Racing Team, troisième. Christophe GUYOT manager de la N° 94 ne veut rien faire paraître et pense que la régularité et l'homogénéité de son équipage devrait permettre de renouer avec la victoire. Dominique MELIAND manager de la Suzuki N° 1, semble plus soucieux. Anthony DELHALLE revient de blessure, Erwan NIGON ne connait pas encore tous les recoins d'une moto bien différente de la BMW de la saison passée.
Malgré tout, il se murmure que HONDA ne devrait pas utiliser son système électronique traction control pour cause de consommation excessive. Cela devrait réjouir les gens de Suzuki qui n'ont pas encore finalisé ce type d'installation pourtant fort intéressante , notamment sur des pistes à l'adhérence précaire ou changeante. KAWASAKI, de son côté, a démontré avec ses victoires au Bol et aux 24 heures du Mans qu'il savait exploiter toutes les ressources et d'une machine bien née avec le système traction control intégré.
Pourtant la chute de LAGRIVE jeudi laissait planer pas mal de questions puisque la N°11 n'était pas réglementairement qualifiée.
En quelques 20 minutes d'essais, le Matthieu rassurait son monde en effectuant un très bon temps sur l'humide, qualifiant ainsi la moto en 11ème position. On se demande toutefois si une course de 24 heures sera supportable pour un pilote, certes dur au mal, mais qui semble-t-il, a quand même été assez chiffonné !
Lors des essais, la moto Superstock N° 72, la Suzuki du Junior team gérée par les étudiants du Lycée Le Mans Sud, s'est mise en pleine lumière en se hissant au milieu des EWC à la quatrième place. L'enthousiasme des apprentis mécaniciens allié au talent des GUIITET, MASSON et BLACK autorise tous les espoirs pour gagner cette catégorie, tout aussi disputée que celle de l'EWC.
Les équipes souhaitant jouer dans la cour des grands sans en avoir tous les moyens techniques et financiers vont miser sur leur science de la course pour réaliser une belle performance. A ce petit jeu, le team R2 CL a bien préparé son coup, ne se focalisant pas à priori sur ces essais mais travaillant en vue d'une course délicate. L'équipage JONES, MARTIN, GIABBANI possède toutes les ressources pour combler les secrets espoirs du manager Raphael CHAUSSE d'accrocher un podium. Nous suivrons avec émotion l'équipage national Motos HONDA N° 55 (TIZON, FOUR, JUNOD)qui après 40 ans de Bol d'or souhaite continuer à écrire l'histoire de la concession de la garenne Colombes. Les essais terminés tous les mécaniciens des se sont remis au travail pour choisir entre les deux motos disponibles, tout contrôler et finaliser la machine de course. C'est assez fou de constater que pour la nième fois de la semaine ils vont refaire les mêmes opérations avec rigueur et méthode. Une bonne nuit devrait permettre à chacun de recharger les batteries en vue d'une autre nuit, blanche celle là que tous espèrent très longue ce qui signifierait que la moto est toujours en course.... Mais cela est une autre histoire que nous vous raconterons dimanche soir.
Au départ , on trouvera dans l'ordre:
1- HONDA Racing N° 111
2- YAMAHA GMTN° 94
3- SUZUKI SERT N° 1
4- SUZUKI Junior Team N° 72
5- HONDA National Motos N° 55
6- KAWASAKI BolligerN° 8
7- YAMAHA YARTN° 7
8-BMW Penz N°13
9- KAWASAKI QMMF N° 95
10- SUZUKI Motor Events N° 50
L'équipage féminin Suzuki N°10,s'est qualifié en dernière position.
2020 25585 km Manuelle Diesel
2019 93589 km Manuelle Diesel
2020 25585 km Manuelle Diesel
2019 93589 km Manuelle Diesel