Essai Volkswagen Golf 7 restylée TDI 115 : égale à elle même

Après avoir pris en main plusieurs versions de la Golf restylée, il nous restait à essayer le diesel de milieu de gamme...
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La force de frappe de VW est telle que l’on a parfois l’impression d’essayer régulièrement la même voiture. Ce n’est pas fondamentalement faux, mais en allant de l’entrée de gamme aux sportives GTI et R, en passant par l’hybride GTE et l’électrique e-Golf, c’est tout à l’honneur de Volkswagen de faire ce que les autres sont incapables de proposer…

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Changements (presque) invisibles

C’est, pour certains, déjà difficile de différencier à coup sûr les dernières générations de Golf entre elles. Alors, lorsqu’il s’agit d’alpaguer un restylage, il faut un œil bionique de Steve Austin pour réussir pareille prouesse. Le changement dans la continuité, qu’ils disent. Si les boucliers et les optiques sont légèrement redessinés, la principale nouveauté concerne l’éclairage (en option selon la gamme) et, plus concrètement, les projecteurs 100 % LED et les feux de route directionnels. 

La finition essayée était la Confortline. Elle débute à 26 760 € avec cette motorisation, ce qui représente un surcoût de 2 520 € par rapport à la Trendline. De série, notre modèle dispose du système Audio & Infotainment « Composition Media », de l’App-Connect ou encore du régulateur de vitesse adaptatif ACC. Nos jantes 17'' et la caméra de recul sont optionnelles, et il est également possible de rajouter le toit ouvrant électrique. 

L’évolution dans l’habitacle dépend également du prix que vous êtes prêt à mettre. Pour bénéficier de l’équivalent du Virtual Cockpit, il faut nécessairement passer par la Carat Edition qui ne nous concerne pas dans ce cas présent. Les compteurs « à l’ancienne » me conviennent très bien, ayant toujours eu du mal à maîtriser parfaitement l’ensemble des fonctionnalités du VC, et pas simplement la bascule des fonctions rudimentaires entre elles… Pour la présentation, on est en terrain connu. Pas de surprise, ni mauvaise… ni bonne. Bonjour l’austérité. Mais, au moins, cela semble sérieux. 

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Nouveau moteur
Enfin presque. Le 1.6 TDI 115 remplace le précédent 110. Les rejets de CO2 inférieurs à 110 g/km et, avec son couple de 250 Nm, les reprises sont suffisantes bien qu’elles soient pénalisées par l’adoption d’une boîte 5 (cela ayant une incidence sur l’étagement par rapport à une boîte 6 à émissions de gaz carbonique équivalentes), comme nous l’avions également relevé dans l’essai de la Peugeot 308 BlueHDi 100. La DSG7, disponible à partir de la Confortline, corrige peut-être ce défaut. Cela dit, les performances sont vraiment suffisantes pour la grande majorité des utilisateurs. Les dépassements se font sans danger et le rythme sur autoroute illimitée allemande ferait bondir de peur nombre de membres de la « sécurité routière » (les guillemets sont importants…). Par ailleurs, la commande de boîte est agréable.

Le diesel est toujours bruyant, mais la concurrence ne faisant pas mieux, il n’y a pas grand-chose à redire. Si vous voulez du silence, les e-Golf et GTE sont là pour ça. Sans oublier le 1.0 TSI BlueMotion, également essayé dans La Revue Automobile ! La consommation de l’essai a tourné autour de 5,5 l/100 km, après avoir fait de la ville et traversé une bonne partie de l’Allemagne. 

essai

Sur la route
Le sérieux en apparence se retrouve à la conduite. À la différence près que, depuis l’arrivée de la plateforme MQB, la Golf est devenue confortable. Et pas besoin d’aller piocher dans le livre d’options pour prendre le DCC (suspensions pilotées), de toute façon pas disponible à ce niveau de gamme. L’amortissement est suffisamment souple pour que les longs trajets se fassent le plus sereinement possibles. S’il y avait quelque chose à redire, cela concernerait davantage les sièges, point où il y a encore un effort à faire.

Le châssis est taillé pour un roulage dynamique, bien épaulé par un train avant précis. Si vous n’avez pas encore conduit de Volkswagen de dernière génération, oubliez vos expériences passées ! Malgré tout moins sportive qu’une 308, l’Allemande a d’autres qualités à faire valoir…

Conclusion:

À défaut d’être la plus passionnante à conduire, la Golf a le mérite de faire le travail sérieusement. Il n’y a guère de choses à lui reprocher si ce n’est sans doute un certain manque de sex-appeal. Que les inconditionnels soient rassurés, la Golf reste la Golf. Mais en mieux…

BIEN VU
Comportement routier
Performances suffisantes
Confort acceptable
Présentation sérieuse

À REVOIR
Boîte 5 (étagement)
Tarifs

Consommation essai : 5,5 l/100 km
Finition essayée : Confortline
Prix : à partir de 26 760 € (en trois portes) dans cette finition


Performance


Performance
3 / 5
Tenue de route
3 / 5
Habitabilité
3 / 5
Consomation
3 / 5
Prix
2 / 5
Confort
3 / 5

Verdict

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