Peugeot 3008 3008 BlueHDi 180ch S&S EAT8
2019 109719 km Automatique Diesel
En attendant la valse des pilotes (qui dépendra entre autres de la situation de Jenson Button chez McLaren et de celle de Lewis Hamilton chez Mercedes), le ballet des motoristes a débuté dans le petit monde de la Formule 1, en prévision de la prochaine saison 2015. Les choses ont commencé à se décanter le week-end dernier à Silverstone, où se tenait le Grand Prix de Grande-Bretagne 2014.
Le choix de la performance
Une chose est acquise depuis longtemps : les trois motoristes en place (Mercedes, Ferrari et Renault) seront rejoints l'année prochaine par Honda, qui tentera de renouveler avec le même succès qu'avant son partenariat avec McLaren. Une écurie anglaise jusqu'à présent équipée d'un V6 Mercedes qui reçoit donc la capacité à fournir une autre équipe.
Cette autre équipe, ce sera Lotus, qui passera donc en 2015 du losange Renault à l'étoile Mercedes. Les dirigeants de l'écurie britannique, pourtant ex-Renault F1 Team, sont lassés du manque de performance de leur E22, avec un groupe motopropulseur pas au niveau de leurs attentes. Devant, les Mercedes caracolent en tête, suivies le plus souvent par les F1 équipées en client du V6 allemand. A priori, Lotus fait donc le choix de la raison en le faisant passer devant le choix du coeur.
Pas plus mal pour Renault ?
Mais Renault n'a pas encore dit son dernier mot et c'est pour cela que l'annonce de ce changement de partenariat n'a pas encore été officialisée comme prévu. Le motoriste français avait signé jusqu'à 2016 avec Lotus et exigerait un dédommagement pour cette rupture de contrat anticipée. On parle de 20 millions d'euros, une somme que ne possède pas forcément l'écurie britannique. Les deux parties vont donc devoir trouver un arrangement.
Renault se consolera pourtant en se disant qu'en n'équipant plus que trois écuries au lieu de quatre l'année prochaine, il pourra mieux travailler avec son partenaire phare Red Bull Racing, dont le palmares et les ambitions exigent une remise à niveau immédiate des performances. Oui, c'est sûr, les ingénieurs de Viry-Chatillon ont du pain sur la planche.
2019 109719 km Automatique Diesel
2018 114165 km Manuelle Diesel
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