Les belles mécaniques et la pellicule forment un couple productif, l'histoire de cette relation est celle d'un partenariat profitant aux deux acteurs : les voitures d'exception fournissent un élément prestigieux profitant à l'image du film, qui dessert lui-même la marque automobile dans une double relation d'exposition médiatique.
Bien que les exemples ne manquent pas, nous centrerons dans un premier temps ce dossier sur les véhicules mis en valeur dans la longue série des James Bond . Pourquoi ces films plutôt que d'autres ? Car ils incarnent une culture populaire tout en proposant une image élitiste via des véhicules hors d'atteinte pour la plupart des hommes, d'autant plus transfigurés que la plupart des ces bijoux mécaniques sont modifiés en véritables éperons technologique, parfois précurseurs d'innovations réellement mises en ?ìuvre ultérieurement.
Plutôt que de nous livrer à une énumération fastidieuse, nous avons retenu les exemples de
voitures d'exception les plus emblématiques de la saga James Bond. Notre dossier démarre ainsi sur les chapeaux de roues avec l'
Aston Martin DB5. Cette voiture, créée en 1963, est celle qui reviendra le plus tout au long des épisodes de James Bond : on la retrouve dans Goldfinger, Opération Tonnerre, GoldenEye ou encore Demain ne Meurt Jamais.
En plus d'être un des modèles les plus aboutis d'Aston Martin,
la DB5 se retrouve donc être la coqueluche de James Bond, ce qui fera grandement connaître le modèle, surtout grâce à
Goldfinger. Ainsi, fort de cette popularisation, des millions de modèles réduits seront écoulés suite à cet épisode. L'avant emprunte un peu au design de la Jaguar Type E, mais la patte Aston Martin est bien là, avec l'imposante calandre avant chromée.
Quatre modèles seront spécialement produits pour les James Bond,
deux ayant réellement servis au tournage ainsi que deux répliques. Ces modèles furent ensuite très convoités et furent acquis par des particuliers, tellement convoités qu'un des deux modèles de tournage fut ensuite volé à l'un des propriétaires. Une des deux répliques est exposée en Hollande, montrant que ce modèle continue de dégager une image prestigieuse en dépit des Aston Martin plus récentes employées dans les James Bond.
La licence James Bond profita donc grandement au regain de popularité de la marque, tandis que l'agent 007 profitait de son côté d'une mécanique d'exception, fortement modifiée pour les besoins du film. Voici un schéma montrant quelques unes des (nombreuses) améliorations effectuées afin de transformer cette voiture de course en un outil d'agent secret.
Ainsi puissantes armes, technologies de pointe et autres mode de déplacements exotiques sont condensés sous une carrosserie épurée pour le plaisir des yeux ; la traditionnelle course-poursuite étant toujours le point d'orgue en termes d'action d'un James Bond.
Fin de la première partie du dossier intitulé Les voitures de James Bond.
Lire la 2ème Partie :
Les voitures de James Bond - Partie 2