A l'heure des économies d'énergie et des normes de plus en plus drastiques, Audi revoit intégralement sa copie et livre un tout nouveau Q7, dans l'air du temps. Basée sur la plateforme PL71 commune au Volkswagen Touareg et Porsche Cayenne, la première génération du SUV Audi était un modèle de lourdeur. Désormais, la marque allemande utilise la nouvelle plateforme MLB, plus légère, et équipe le SUV d'éléments en aluminium à hauteur de 41 %. Résultat : l'Audi Q7 II perd 325 kg sur la balance pour avouer une masse de 1 995 kg dans sa configuration de base avec le 3,0 l TDI.
Coté style, Audi ne change guère ses habitudes. Le SUV est similaire à la précédente génération dans les grandes lignes, mais il apparait bien moins grassouillet : les lignes ont été esquissées à la réglette, depuis la calandre - rappelant le Q3 ou un certain DS Wild Rubis - au hayon de coffre. Le département style d'Audi a été prudent avec le crayon pour ne pas bouleverser une clientèle habituée. Toutefois, le Q7 s'empare des dernières technologies de la marque comme les phares à LED ou Matrix LED en option, et affiche un Cx de 0,32, ce qui n'est pas un luxe au regard de la taille et la masse du pachyderme.
Car l'Audi Q7 II, même s'il est plus compact que son prédécesseur sur le papier, conserve des dimensions camionesques : 5,05 m de long (contre 5,09 m), 1,97 m de large (2,04 m), 1,74 m de haut (1,74 m) pour un empattement de 2,99 m (3,00m). Malgré ces données, Audi annonce une meilleure habitabilité avec une garde au toit rehaussée et une largeur aux épaules accrue. Le volume de coffre passe à 295 l en 7 places, 890 l en 5 places et atteint les 2 075 l en 2 places.
Poids en baisse oblige, l'Audi Q7 II sera également plus maniable. Mais Audi met l'accent sur les nouveaux trains roulants multibras plus légers et, disponibles en option, les quatre roues directrices. Le centre de gravité est également abaissé de 50 mm alors que l'assiette de la voiture perd 30 mm sur autoroute ou, au contraire, grimpe de 60 mm à faible vitesse pour d'éventuelles parties de franchissement.
A son lancement, l'Audi Q7 sera disponible avec deux diesel et un essence. Les mécaniques sans bougies, les deux ,V6 3,0 l TDI, développent 218 ch et 500 Nm de couple ou 272 et 600 Nm contre 204 et 245 ch auparavant. Coté essence, le 3,0 l TFSI passe de 272 à 333 ch pour 440 Nm de couple. Plus puissantes, ces mécaniques se révèlent également plus sobres de l'ordre de 26 %. Elles sont toute connectées à la transmission intégrale Quattro et à la boîte automatique à 8 rapports.
Un haut de gamme e-Tron vera également le jour avec un bloc diesel hybride rechargeable. Le 3,0 l TDI a été dégonflé à 258 ch et associé à un moteur électrique de 94 kW. Les 373 ch et 500 Nm cumulés lui permettent un 0-100 km/h en 6,0 secondes et une vitesse de pointe de 225 km/h. Les consommations sont données pour 1,7 l/100 km alors que les rejets de CO2 culminent à 50 g/km. Alors que la précédente génération pouvait compter sur une version V12 TDI, Audi fera le choix d'intégrer un 4 cylindre 2,0 l TFSI de 252 ch pour certains marchés.
L'Audi Q7 II sera à retrouver dans les allées du salon de Détroit en janvier prochain.
2023 8370 km Automatique Essence
2024 11348 km Automatique Essence