Petit aparté rapide.
Comment prononcer le nom de ce modèle ?
Eh bien, c’est très simple. Comme les concepteurs se sont inspirés de notre charmante ville du Sud-Ouest,
Bayonne, appelons-la ainsi. Et cela même s’il n’y a malheureusement pas grand-chose d’autre de français en elle, puisqu’elle a été conçue par des ingénieurs allemands et qu’elle est assemblée par des petites mains en Turquie.
BAYON et KONA…
Revenons à notre Bayon qui aura fort à faire dans un segment qui n’a cessé de grandir et qui déborde de propositions en tout genre. Il y a même des constructeurs qui disposent de deux SUV urbains dans leur gamme. Ici, je pense par exemple à
Volkswagen avec ses
T-Roc et
T-Cross ou bien
Opel avec le
Crossland et le
Mokka.
En même temps, il faut les comprendre.
Les Européens sont friands de ce genre de véhicules et leur succès ne se dément pas. Une manne financière que le géant du pays au matin calme ne compte pas gâcher. Alors si
Hyundai propose déjà le
Kona, ce Bayon jouera des coudes un cran en dessous de celui-ci.
Vous l’aurez donc compris, ce
Bayon se veut être une offre plus accessible dans la
gamme Hyundai.
Une chose qui se remarque avec la grille tarifaire.
Bayon s’échange à partir de
17 850 € et son cœur de gamme demande quant à lui 22 300 €. Soit deux à trois mille euros de moins que le Kona à équipement quasi équivalent.
En même temps, sachez que
Bayon n’offrira que
3 groupes motopropulseurs. L’entrée de gamme se fait avec un 4 cylindres atmosphérique de 84 petits chevaux, alors que les deux autres profitent du
nouveau 3 cylindres turbo à hybridation légère de 48 V. La première d’entre elles dispose d’une boîte de vitesses à 6 rapports optimisée pour la consommation, alors que la seconde est pourvue d’une boîte de vitesses automatique à 7 rapports. Dans tous les cas, ce moteur se contente de 100 chevaux, alors que la
Kona s’accommode d’un minimum de 120 canassons.
Bayon : le premier contact
Longue de 4,18 mètres,
Bayon étonne par son style très singulier, avec des panneaux de carrosserie bien marqués s’inspirant d’un boomerang. La poupe accueille des feux à LED en forme de flèche et une bande noir brillant lui offre une allure de petit costaud. Le style est vraiment polarisant, même avec le reste de la gamme. Il a le mérite de se démarquer du reste de la production des
SUV urbains.
Dans l’habitacle, la présentation est «
consensuelle »…, tristounette même ! Sur notre modèle d’essai, haut de gamme, nous n’avons pas eu droit à la planche bicolore. Chez nous, c’est du gris anthracite avec du gris anthracite.
La finition est plutôt quelconque ainsi que l’assemblage. Cela dit, l’ergonomie est correcte.
Comme de plus en plus souvent aujourd’hui, le système multimédia est accessible depuis une tablette tactile. Elle mesure 8,25 pouces de diagonale. Elle est comme posée au centre de la planche de bord. Le dispositif est complet, fonctionne convenablement et comprend la compatibilité avec
Apple CarPlay et
Android Auto.
Ça roule en Bayon…
En dépit de dimensions compactes, la
Bayon sait accueillir les passagers. L’habitabilité est au niveau de la concurrence et semble suffisante pour les couples et petites familles. D’autant que
Bayon a un secret…
Sa soute à bagages qui dispose d’une contenance de 411 litres. C’est presque 50 litres de plus que sa sœur Kona. Évidemment, la banquette arrière peut être rabattue en deux parties (40/60) pour proposer un espace de déménageur…
Une fois sur la route, le doute n’est plus permis.
Hyundai sait faire des châssis.
Bayon est amusante, agile et se faufile aisément dans la circulation. Le turbo soufflant dans les bronches du trois cylindres offre de vigoureuses relances. Il faut dire qu’en utilisant la plateforme technique de la dernière génération de
Hyundai i20, les ingénieurs avaient une bonne base de travail, qui plus est assez légère.
Une légèreté qui lui permet en plus de limiter ses consommations. Sur notre périple, nous avons obtenu une moyenne inférieure à 7 litres aux 100 km sur un parcours de 180 km à travers les villages, les Vosges et Strasbourg tout en prenant également des portions d’autoroute.
Chose importante aujourd’hui, sachez que
Bayon ne fait pas d’impasse sur les équipements d’aides à la conduite. De la récupération d’énergie au freinage régénératif, en passant par le maintien dans la voie, ou par le limiteur de vitesse et la climatisation automatique, il ne manque pas grand-chose au SUV. Même le compteur de vitesse digital y est présent… Il ne me manquera finalement que le régulateur de vitesse autoadaptatif.