Dans l’ensemble, cette mouture se montre raisonnable à l’usage mais dépendra (comme avec une 308 standard) de votre comportement sur la route. En environnement 100 % urbain et en me montrant raisonnable, la conduite en ville ne m’a demandé que 0,7 l/100, malgré des côtes et des relances à effectuer.
Le moteur électrique suffit majoritairement à animer la 308 et ne sollicite le moteur thermique que lors d’efforts plus importants (pente de garage, côte…). En étant un poil plus nerveux en ville (et encore, c’est vite dit), j’ai pu arriver à un satisfaisant 2,7 l/100.
Dans les deux cas, la consommation électrique s’est établie à une moyenne de 16 kWh. Elle est raisonnable sur le papier, du fait d’un pied léger sur l’accélérateur, mais il faudra plutôt compter 19 kWh de consommation en moyenne. Annoncée pour 59 km en mode 100 % électrique, cela s’est transformé en 44-49 km lors de mes essais, tout en ayant appliqué un peu d’écoconduite.
On ne le répètera jamais assez mais un véhicule hybride n’a d’intérêt que si vous prenez la peine de recharger régulièrement la batterie. Les stations de recharge en ville poussent maintenant comme des champignons, et il serait dommage de vous en priver.
Si jamais vous n’avez pas le temps ou la possibilité, la 308 Hybride 225 retrouve une consommation « normale », batterie vide, oscillant entre 6 et 8 l/100 si vous ne forcez pas sur l’accélérateur ou sur la recharge de la batterie via le moteur. Avec un petit réservoir de 40 l, l’autonomie en essence sera alors de 500 à 660 km.
Recharger la 308 vous demandera entre 1 h 40 et 7 heures en fonction de la puissance de recharge et du chargeur embarqué. Cela reste raisonnable, le temps de faire vos courses dans un centre commercial ou dans certains commerces de proximité pour récupérer entre 20 et 30 km d’autonomie.
Il ne faudra pas compter sur le mode Brake (bouton B près du « levier » de vitesses) pour récupérer de l’énergie afin de recharger la batterie. Son action est trop faible pour faire la différence, ce qui est d’autant plus dommage étant donné que celui de la Peugeot 508 PSE s’est montré bien plus efficace.
L’aspect le plus intéressant de cet essai est le long trajet effectué en véhicule hybride sur route nationale, et non sur autoroute. Pourquoi ? Tout simplement parce que les 44 km d’autonomie électrique vont fondre comme neige au soleil, et que la 308 n’accepte pas la recharge rapide. À l’aller, et en conservant une allure respectable, les 123 km effectués n’ont réclamé que 3,8 l/100 et 5,7 kWh, un très bon score que je ne prévoyais pas (mauvaise langue que je suis), et il me restait même 12 km d’autonomie à l’arrivée.
Après une recharge sur prise domestique et une récupération d’environ 10 km en 3 heures, le trajet du retour m’a offert de nouvelles conditions étant donné que la batterie n’a pas tenu sur la totalité des 112 km d’un autre parcours.
Pour autant, la 308 ne s’est pas montrée trop gourmande, avec un 4,1 l/100. Au total, ce sont 447 km parcourus en 3 jours, mêlant ville, voie rapide et route nationale, dans des conditions météo idéales. En faisant les comptes, et sans avoir cherché à trouver absolument les meilleurs tarifs, il m’en aura coûté 26,58 euros d’essence (1,85 euro/litre) et 11,62 euros d’électricité, soit un coût total de 38,20 euros malgré la crise actuelle.
Intérieur :
• Les bacs de portière avant, malgré un aspect étroit, peuvent accueillir une grande bouteille d’eau. Cela reste toutefois compliqué de la sortir de son emplacement, à l’arrêt. Si cela n’est pas suffisant, vous pouvez poser 2 canettes au milieu.
• Il y a un rangement supplémentaire sous la recharge à induction, en plus de celui dans l’accoudoir.
• La notice du véhicule est directement disponible dans l’interface de l’écran tactile, et elle est bien expliquée.
• Les informations des compteurs sont modulables et bien lisibles.
• L’ambiance lumineuse, la nuit, ne fatigue pas les yeux.
• La caméra de recul est de bonne qualité, y compris la nuit.
• Les passagers arrière disposent de 2 prises USB-C.
• Des filets sont présents au dos des sièges conducteur et passager avant.
Coffre :
• Le volume global amputé par la batterie sous plancher reste bon, avec 361 l (contre 273 l pour une Golf e-Hybrid).
• La hauteur du coffre est raisonnable et ne devra pas demander d’efforts supplémentaires pour le charger. Son ouverture dégagée et carrée permet de ne pas trop jouer à Tetris au moment de le charger.
Extra :
• Le couvercle de la prise électrique peut se rabattre un peu et il permet d’éviter de se faire faucher lors de la recharge en ville, étant positionné à l’arrière gauche du véhicule, et donc exposé au trafic.
• Un excellent châssis, avec une direction ferme et précise, un train avant qui s’inscrit bien dans les courbes et un train arrière qui se replace sans difficulté.
• Un bon feeling au freinage (puissant et facilement dosable) malgré le poids supplémentaire des batteries.
• Un confort au quotidien, y compris équipée de jantes 18 pouces.
• Un habitacle moderne avec une bonne qualité de finition.
• Une très bonne insonorisation, y compris à 110 km/h. Il est aisé de se parler comme d’apprécier sa musique.
• Une consommation et un budget maîtrisés au quotidien (si on l’utilise correctement).
• Une qualité des matériaux et d’assemblages proches d’Audi.
• Acheter français.
• De série, le chargeur est limité à 3,7 kW, et il faut prendre celui à 7,4 kW à 400 euros si l’on veut faire tomber le temps de recharge à 1 h 40.
• La 308 n’accepte pas la recharge rapide (chargeur combo CSS) alors que certaines concurrentes, telles que la Mercedes A250e, peuvent.
• L’autonomie relevée de 44-49 km en 100 % électrique est dans la moyenne basse par rapport à celles avancées par la concurrence.
• Un espace aux jambes à l’arrière sans plus.
• Pas de rabattage des sièges depuis le coffre sur la berline (uniquement sur version SW).
• Pas d’ouverture automatique du hayon de coffre sur la berline (uniquement sur version SW). Y a-t-il des points à revoir sur la Peugeot 308 ?
• Il n’y a pas de bouton pour désactiver directement le maintien en ligne, il faut ainsi passer par l’interface tactile À CHAQUE DÉMARRAGE !
• Le maintien des épaules n’est pas optimal dans les sièges avant. De ce fait, on n’est pas calé à 100 % dans le siège, ce qui induit une certaine fatigue à la longue.
• Le système Keyless est assez sensible et peut générer des ouvertures/fermetures en continu si vous restez proche de la voiture et que vous bougez.
• Certains matériaux de la planche de bord se reflètent de manière prononcée dans le pare-brise par forte luminosité.
• L’emplacement de la recharge sans fil ne tiendra pas longtemps votre téléphone portable lors de virages serrés.
• Du fait de l’hybridation, il n’est pas possible de ranger les câbles sous le plancher de coffre, ce qui empiète sur le volume de chargement restant.
• Le système de régénération de la batterie est correct, mais pas aussi efficace que sur la 508 PSE.
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