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2024 34003 km Manuelle Diesel
S’il fallait écrire un CV en deux lignes, ce serait : « Capable de parler à un directeur de concession à 8h un lundi matin et de faire comprendre à un développeur IA pourquoi le planning atelier ne peut pas sauter la case “freinage d’urgence”. »
Avec plusieurs années passées à digitaliser l’après-vente, à structurer des offres concrètes et à aller sur le terrain, Emmanuel Poutz n’est pas un concept. C’est un interlocuteur. Un de ceux qu’on écoute quand il parle de rentabilité, de transformation opérationnelle et d’alignement stratégique.
Il sait que dans la vraie vie d’un réseau, un appel raté, c’est parfois une vidange en moins, un client en plus chez le concurrent, et un standardiste au bord de la crise de nerfs. Bref, c’est du concret, du mesurable. Et c’est exactement ce qu’on lui demande de faire chez Sandra AI : transformer une promesse d’automatisation en une machine à appels pris en charge.
On l’a dit, et redit : jusqu’à 35 % des appels entrants en concession ne trouvent pas d’oreille humaine disponible pour répondre. C’est le paradoxe d’un secteur où l’on vend des SUV bardés d’électronique, mais où décrocher le combiné reste une aventure.
Sandra AI, elle, ne dort pas, ne mange pas, ne prend pas sa pause clope. Elle répond. Tout simplement. Une IA conçue spécifiquement pour la concession auto, capable de :
planifier un rendez-vous atelier dans les outils existants,
filtrer les urgences pour éviter que “frein qui couine” atterrisse chez le vendeur VN,
alléger la pression sur les équipes d’accueil,
et améliorer le remplissage de l’atelier sans un seul coup de fil manqué.
Là où d’autres start'ups veulent « disrupter » le secteur (comprendre : tout casser pour tout refaire), Sandra préfère faire le boulot que personne ne veut faire. Celui du matin, du soir, du samedi. Le tout avec une voix synthétique, certes, mais bien plus fiable qu’un stagiaire du mois d’août.
Fondée par un trio au pedigree qui ferait rêver n’importe quelle licorne (Polytechnique, HEC, MIT… et accessoirement Y Combinator au passage), Sandra AI ne cherche pas à briller dans les pitch decks. Elle veut résoudre un vrai problème, identifié sur le terrain : les appels manqués.
Ce n’est pas une IA bavarde ou philosophe. Elle ne récite pas de poésie, elle ne fait pas de jeux de mots (ça, c’est notre job), mais elle s’intègre dans les logiciels atelier, comprend qu’un client est pressé, et prend le relais là où l’humain est surchargé.
Ajoutez à cela la méthode d’industrialisation qu’Emmanuel va injecter dans l’équation, et vous obtenez une solution qui ne cherche pas à séduire la Silicon Valley, mais à convaincre les groupes français, belges ou suisses qui ont encore des bureaux avec moquette et du personnel en T-shirt “Service Client”.
Alors que le secteur automobile entame une énième mue digitale – avec l’obsession du taux de transformation, de la rentabilité par m² et de la fameuse “expérience client omnicanale” –, le timing de cette nomination semble tout sauf anodin.
Sandra AI muscle son jeu. Emmanuel Poutz devient l’entraîneur de l’équipe commerciale, le stratège capable de faire entrer la voix de l’IA sur les terrains de jeux réels. Les pilotes d’essai sont déjà convaincus, reste maintenant à passer à la série.
C’est l’heure d’industrialiser, d’aligner le discours avec le terrain, et surtout, de faire en sorte que la prochaine fois qu’un client appelle un garage, ce ne soit pas le répondeur qui lui réponde « nous sommes actuellement fermés, veuillez rappeler pendant nos horaires d’ouverture ».
Spoiler : les clients, eux, ne rappellent pas. Sandra, elle, décroche.
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