Aston Martin Vantage Roadster : L’art de lever le rideau à toute vitesse

Vantage Roadster : Un strip-tease mécanique à 6,8 secondes

Certes, nous vivons une époque où tout va vite. Mais quand un constructeur britannique annonce que son cabriolet peut retirer le haut en seulement 6,8 secondes, même en roulant jusqu’à 50 km/h, on reste bouche bée. La clé de ce tour de magie réside dans une capote en toile légère adoptant une configuration en « Z », probablement pour marquer son territoire face aux toits rigides qui dominent le marché. Exit les structures lourdes et complexes, bienvenue dans le monde de la simplicité efficace.

Mais avant de vous imaginer filer cheveux au vent sur la Riviera, sachez que cette capote n’est pas là juste pour faire joli. Avec ses quelques kilogrammes supplémentaires, la Roadster parvient à garder un embonpoint limité : seulement 60 kg de plus que le coupé. Un détail dans un monde où certaines voitures prennent ce poids rien qu’en ajoutant des porte-gobelets chauffants.

Vantage Roadster : Un cœur allemand dans une robe anglaise

Sous son capot, on retrouve un V8 bi-turbo de 4 litres d’origine Mercedes-AMG, un moteur qui ronronne comme un chat satisfait, sauf que celui-ci développe 665 chevaux et un couple de 800 Nm. Pour vous donner une idée, c’est comme si votre tondeuse à gazon décidait de s’inscrire au Grand Prix de Silverstone, et qu’elle avait toutes ses chances.

Cette cavalerie est transmise aux roues arrière via une boîte ZF à 8 rapports. Un mariage mécanique qui permet au cabriolet de bondir de 0 à 100 km/h en seulement 3,5 secondes, soit une lenteur tout à fait relative d’un dixième de seconde par rapport au coupé. Et si vous aviez encore des doutes sur ses ambitions sportives, la vitesse de pointe est affichée à 325 km/h. Parce qu’apparemment, 300, c’était pour les amateurs.

Vantage Roadster : ajustements sur mesure

Pour contenir cette puissance tout en compensant son petit surplus pondéral, le châssis a été ajusté avec une rigueur britannique. Les suspensions ont été retouchées pour maintenir l’agilité et la précision en virage, tandis que les Michelin Pilot Sport S 5, développés spécialement pour ce modèle, promettent de coller à la route comme un bon pudding au fond de son moule.

Le système de contrôle de traction, réglable sur huit positions, ajoute une couche supplémentaire de personnalisation. Que vous soyez du genre à chercher la trajectoire parfaite ou à enchaîner les dérapages contrôlés sur circuit, la Roadster s’adapte. Elle est aussi joueuse que sérieuse, une qualité rare dans un cabriolet qui pourrait facilement se contenter d’être beau.

Aston Martin garde encore secret le prix de ce cabriolet, mais gageons qu’il sera à la hauteur des sensations offertes. Les premiers exemplaires devraient fouler les routes au deuxième trimestre 2025, juste à temps pour les beaux jours.