Essai CUPRA Formentor TSI 150 mHEV : Pourquoi en vouloir plus ?

CUPRA : Un art de vivre !

Pour une fois, CUPRA ne fait pas son show en Catalogne, pourtant le berceau de sa jeune histoire. Nous avons pris le vol AF 1066, départ 7 h 20 de Charles de Gaulle, pour poser pied sur le sol toscan.

Étonnamment, et pour la première fois, CUPRA nous propose une aventure dans la capitale de la Renaissance italienne : Florence. Cette ville est mondialement réputée pour son histoire, son art et son architecture. C’est la ville natale de nombreux artistes célèbres comme Léonard de Vinci, Michel-Ange et Dante. Parmi les incontournables, on trouve la Cathédrale Santa Maria del Fiore avec sa coupole majestueuse conçue par Brunelleschi, le musée des Offices, qui abrite une impressionnante collection de chefs-d’œuvre italiens, et le Ponte Vecchio, ce célèbre pont sur l’Arno.

Les environs de Florence, avec leur campagne toscane vallonnée, sont tout aussi remarquables. Entre vignobles, oliveraies et charmants villages comme San Gimignano et Sienne, chaque coin de la région a son propre attrait. Cette région est également renommée pour sa gastronomie, avec des vins comme le Chianti et des plats rustiques. Et devinez quoi ? Ce sera notre terrain de jeu pour découvrir la nouvelle itération de la CUPRA Formentor.

CUPRA Formentor : l’électrification avant tout !

Le modèle Formentor, qui représente environ 60 % des ventes de la marque en France, passe à un autre niveau en termes de motorisation.

L’entrée de gamme chez CUPRA, que ce soit pour la Formentor ou la Leon, commence avec un tout nouveau moteur essence turbo. Ce moteur eTSI Hybrid 150 est un 4 cylindres de 1,5 litre. Bien que déjà présent dans les anciennes générations, il évolue avec l’ajout d’un système micro-hybride de 48 V. Ce dispositif permet de récupérer l’énergie au freinage et de la réutiliser lors des accélérations, relances et même au démarrage. Une technologie conçue pour réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes.

CUPRA reste fidèle au bon vieux diesel, avec un 2.0 TDI de 150 chevaux, couplé à une boîte DSG7, un choix idéal pour les gros rouleurs.

Pour les citadins, CUPRA propose des versions eHybrid de la Formentor et de la Leon, qui franchissent un cap significatif. Ce système combine toujours un moteur 1.5 TSI avec un moteur électrique, mais la capacité de la batterie grimpe désormais à 19,7 kWh, permettant d'atteindre jusqu'à 100 km en tout électrique. Pour faciliter la recharge, les ingénieurs ont amélioré le chargeur embarqué, qui passe de 3,6 kW à 11 kW en courant alternatif, et introduit un chargeur de 50 kW en courant continu. De quoi faire rougir certaines voitures électriques d'entrée de gamme… c’est dire ! En outre, les CUPRA eHybrid "classiques" affichent 204 chevaux, tandis que les versions CUPRA VZ eHybrid culminent à 272 chevaux.

Envie de plus de puissance ? CUPRA propose aussi des moteurs 2.0 TSI survitaminés. La nouvelle CUPRA Leon VZ affiche 300 chevaux sur le train avant, tandis que la Formentor VZ et la Leon SP VZ (break) propulsent 333 chevaux sur les quatre roues.

Mais pour cet essai, et bien que notre cœur nous pousse vers la Formentor VZ, nous allons nous concentrer sur la version la plus "accessible". Les guillemets sont importants, car cette entrée de gamme démarre tout de même à un peu plus de 42 000 €… Et malgré ce tarif bien salé, surtout si l’on regarde les tarifs de 2022 où il s’échangeait contre 34 000 €. Alors, à ce prix-là, beaucoup d’entre nous devront se contenter de 150 chevaux.

CUPRA Formentor eTSI 150 DSG7 : Dans les virages toscans

Florence, 8 heures du matin. La lumière dorée se faufile entre les collines, et là, devant moi, trône la CUPRA Formentor eTSI 150 DSG7. "Fièrement", enfin, c'est vite dit. Ce lifting ne m’emballe toujours pas. Je dois l’admettre, je préférais largement la face avant de l’ancienne génération, avec sa calandre trapézoïdale et ses feux acérés. Ce nouveau "nez de requin", comme l’appellent fièrement les marqueteurs, ne me convainc pas. Mais je comprends la logique : ils veulent distinguer les modèles SEAT de ceux de CUPRA, leur donner une identité propre. Certes, visuellement, ça fonctionne. Mais est-ce que cela me séduit pour autant ? Pas vraiment.