Le tour du proprio !
Cette version, nommée F56 et F55 en interne, suit naturellement les codes du lifting d’un modèle à mi-carrière. Pas de révolution majeure, mais des ajustements esthétiques pour ne pas perdre de son sex-appeal. Ici, on trouve surtout une face avant différenciante. Elle perd sa grande boucle noire, pour laisser place à un pare-chocs ton carrosserie. De plus, on peut omettre les phares redessinés qui peuvent être commandés en LED ou avec un éclairage LED adaptatif. Avec ce choix, les feux arrière arboreront l’Union Jack. En option, le logo Mini stylisé peut être projeté depuis les rétroviseurs sur le sol.
Sous le capot moteur, Mini nous propose toujours un 3 cylindres turbo sur la
Mini One. Bonne nouvelle il gagne en cylindrée en passant de 1,2 à 1,5 litre. En plus de la boîte de vitesses à six rapports de série, une nouvelle boîte de vitesses à double embrayage et à sept rapports est maintenant disponible sur cette One. Mais également sur les
Mini Cooper,
Cooper S et
Cooper D. La
Cooper SD reste la seule à être dotée d’une boîte automatique classique à huit rapports.
Nous avons profité du « beau temps » breton pour prendre en main la plus pétillante des Mini Cabrio. Il s’agit de la Mini Cooper S. Ici, les motoristes nous proposent un « gros » 4 cylindres turbo de 2 litres. Il délivre 178 chevaux pour un couple de 280 Nm. En combinaison avec la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, la
Mini Cooper S Cabrio accélère de 0 à 100 km/h en 7,1 secondes et stabilisera son aiguille du compteur de vitesse à 230 km/h. Sa consommation moyenne, normée en WLTP est de 6,5 à 6,9 l/100 km. Ses émissions de CO2 varient de 148 à 157 g/km. Il faudra donc s’acquitter d’un Malus écologique allant de 400 à 1 172 € jusqu’à la fin de l’année 2021. Après, l’état vous en demandera encore plus. N’oublions pas que le prix de base de cette Mini Cooper S Cabrio est de 32 900 €, sans option.
Au volant de la nouvelle Mini Cooper S Cabrio
Une Cooper S, c’est avant toute chose, un moteur. Ici, on dispose d’un quatre cylindres turbo à injection directe qui chante, étrangement et au ralenti, comme un 3 pattes. C’est franchement déroutant au départ. Mais dès que l’on enclenche la première et que l’on pousse les rapports, tout s’arrange. D’ailleurs, ce moteur est prompt à monter dans les hauts régimes. C’est ici qu’il est le plus à son aise, surtout si vous libérez la cavalerie avec le mode « Sport ».
Sa boîte de vitesses fait son job. Mais difficile de la manier à toute vitesse du fait de son débattement trop long. Si vous voulez vraiment du sport, optez pour la boîte automatique à 8 rapports. Elle est plus rapide, répond à la moindre pression du pied droit. De plus, pour plus de plaisir de conduite, vous pourrez utiliser les palettes au volant.
Une
Mini, même en
cabriolet, se doit de proposer un toucher de route digne d’un kart. Eh bien, c’est le cas. Malgré le surpoids et la perte du toit, cette Mini Cabrio agrippe le macadam. Le train avant ne lâche pas sa trajectoire comme ça. Il faut abuser du freinage tardif pour la voir légèrement allonger sa courbe.
La contrepartie de ce feeling de sportif est tout naturellement le confort de suspension. C’est simple, on a l’impression que les ingénieurs ont troqué les amortisseurs pour des lampadaires. C’est très, ou plutôt trop, ferme sur les routes en mauvais état et en centre urbain.
Et la capote ouverte, me diriez-vous ?
Franchement… je ne peux pas vous en dire quoi que ce soit.
L’été breton ne m’a jamais permis de rouler les cheveux au vent.
Ce qui est certain, par contre, c’est que la toile est parfaitement étanche et qu’elle maîtrise son niveau sonore. Cela m’a offert l’opportunité de faire joujou avec le nouveau système multimédia provenant de BMW qui n’est étrangement disponible qu’avec Apple CarPlay…