Volkswagen Passat, une success-story
La Passat, c’est juste l’un des modèles phares du constructeur allemand. Elle roule sur le macadam de nos routes depuis 1973. Mine de rien, assez longtemps pour que la marque s’enorgueillisse de plus de 30 millions d’unités produites.
Ce chiffre est bien la preuve que cette
Passat a toujours su répondre aux besoins des automobilistes. Alors pour ce lifting, il n’est pas question d’en faire trop. On attendra la prochaine génération pour cela, ou pas, d’ailleurs.
Volkswagen Passat : quoi de neuf ?
Revenons à notre modèle. Il est sorti des usines en 2014, de quoi en faire la huitième génération. Ce lifting apporte de menus changements cosmétiques. Il faudra donc avoir l’œil aiguisé pour la reconnaître dans la rue.
Tout commence par les pare-chocs avant et arrière, entièrement nouveaux, qui lui font perdre deux énormes… millimètres, en longueur. La grille de calandre est également revue ainsi que les projecteurs à LED, les feux de jour à LED, les antibrouillards à LED. En poupe, les feux arrière sont, devinez quoi… à LED et un monogramme « Passat » est désormais placé au centre du hayon.
Enfin, n’oublions pas l’apparition de nouvelles couleurs comme le Lapiz Blue, Bottlegreen ou le Sea Shell Golf. On terminera ce tour du propriétaire avec de nouvelles jantes en alliage léger allant de 17 à 19 pouces.
Volkswagen Passat : à bord
Dans l’habitacle, c’est la même histoire. Les évolutions sont vraiment subtiles avec de nouvelles matières pour les tissus, ainsi que de nouveaux cuirs. Certains plastiques sont, d’après les ingénieurs, plus modernes. Le volant est quant à lui bien nouveau avec des commandes capacitives. Derrière celui-ci, le Digital Cockpit de 10,25 pouces est plus perfectionné qu’auparavant.
À la place de la montre à affichage analogique, le tableau de bord s’orne désormais d’un monogramme « Passat » rétroéclairé, aux cas où le propriétaire aurait oublié le nom de son auto.
La console centrale propose deux systèmes multimédias. Le premier, Navigation Discover Media, use d’un écran de 8 pouces et se limite au GPS et à la connexion Bluetooth. Le second se commande via un écran de 9,2 pouces et accueille en plus la radio DAB+, App-Connect sans fil, le chargeur à induction, une connexion de type USB C et une commande vocale toujours aussi inefficace. En option, les acousticiens de DYaudio installeront une sono de 700 watts plutôt convaincante, mais son prix est prohibitif.
Notons que les ingénieurs ont installé une carte SIM dans le système multimédia. Sous couvert d’une ultra connectivité qui donne accès à une ribambelle de nouveaux services en ligne, la marque compte bien vous prendre un peu de sous-sous tous les mois avec « We Connect Plus ». Qu’est-ce que cela offre en plus ? La radio via Internet (très peu efficace, car la voiture perd le réseau en permanence du fait qu’elle roule), la navigation intelligente (sinon, elle ne l’est pas apparemment) et le smartphone qui peut servir de clé…
Une nouvelle Volkswagen Passat plus propre !
Sous le capot moteur de cette
nouvelle Passat ne se cachent que des moteurs répondant à la dernière norme antipollution Euro 6 d-TEMP. Pour ce faire, ils s’équipent tous d’un filtre à particules, qu’ils carburent à l’essence ou au mazout.
Sans changement fondamental, la gamme mécanique s’étend de 120 à 190 ch en diesel et de 150 à 190 ch en essence. Bien heureusement, cette Passat propose également une version hybride essence, la Passat GTE.
Passat GTE : la version hybride
Alors qu’elle avait disparu du catalogue de
Volkswagen France, il y a peu, voilà que la
Passat GTE refait surface. Et c’est peut-être bien là, le modèle qui devrait remporter le maximum de suffrage. En effet, elle bénéficie d’une taxation largement en sa faveur que ce soit pour les particuliers ou les entreprises qui représentent 70 % des commandes.
Cette nouvelle Passat GTE nous revient donc avec de nouveaux arguments. Le plus percutant est sa nouvelle batterie. Elle passe de 9,9 kWh précédemment à 13 kWh. Soit un gain de presque un tiers en plus. De fait, son autonomie 100 % électrique prend de l’envergure avec un 55 km en normée.
Ce qui n’est pas si loin de ce que j’ai peu constaté, puisque sur mon essai, la batterie à tenue de coup durant 42 kilomètres sur un parcours mêlant : ville, routes et même autoroute.
Cet accu fournit le jus à une chaîne de traction qui s’articule autour d’un bloc essence à 4 cylindres de 156 chevaux (e 1.4 TSI) et à un moteur électrique de 115 chevaux. La boîte à double embrayage DSG à 6 rapports sert de lien à l’ensemble pour développer une puissance totale de 218 canassons.
Dans les faits, ce système est extrêmement bien réalisé. On ne sent à aucun moment le passage du mode électrique au mode thermique et réciproquement. Tout se fait en douceur et marche de concert avec les suspensions actives plus douces et réactives qu’auparavant. Et si le besoin s’en fait sentir, la
Passat GTE sait faire des chronos. Pour cela, il suffit d’enclencher le mode
GTE. Celui-ci maximise les performances de ce que peut produire la cavalerie
hybride. La consommation est quant à elle raisonnable, avec un 7,3 litres aux 100 km si l’on sait jouer avec le mode de récupération d’énergie.
Le plus efficace pour recharger la
Passat GTE est tout de même de la brancher à une station. Le temps de recharge sur une « simple prise » domestique est annoncé à 6 heures. Ce qui est idéal si vous disposez d’un garage et que vous faites une quarantaine de kilomètres par jour. Ainsi, il sera possible de rouler sans consommer une goutte d’essence.