Interview de Bixente Lizarazu, ambassadeur des Volkswagen électriques

Le hasard du calendrier fait que nous sommes allés au château de Clairefontaine appartenant à la Fédération Française de Football le jour de la liste des 26 joueurs retenus par le sélectionneur Didier Deschamps. Si nous n’avons pas eu droit au moindre scoop sur ce plan, nous avons en revanche pu apercevoir la nouvelle ID.4 GTX, initiatrice du nouveau label sportif pour les voitures électriques, puis demander à Bixente Lizarazu pourquoi il a choisi de travailler au côté de Volkswagen. Au préalable, l’ancien international français n’a pas manqué de rappeler qu’il a passé neuf saisons en Allemagne, dans le club du Bayern Munich.

La Revue Automobile : Comment s’est fait votre partenariat avec Volkswagen ?
Bixente Lizarazu : Ils m’ont sollicité en m’expliquant leur projet, le fait que c’était une révolution industrielle et qu’ils allaient partir à fond dans l’électrique. Ils m’ont expliqué que, par ailleurs, ils étaient très impliqués dans le football. Je me suis dit qu’il y avait plein de points communs qui faisaient que nous pouvions construire un partenariat intéressant et naturel.
Quand on s’associe à une marque, on essaye au départ de trouver un sens et là, ça a été très facile de le trouver. Le foot, l’environnement. Le premier rendez-vous était à Francfort, l’immense salon. J’ai vu des modèles de projet et puis, surtout, j’ai entendu le discours avec la volonté, à l’horizon 2050, de ne plus avoir de voitures thermiques. Ce n’est pas qu’un coup de communication, c’est un changement énorme, colossal. On est au début de l’histoire. Cela prend un peu de temps pour que tout s’organise.
Par rapport à ce que je vis comme expérience, je suis très content. J’ai eu d’abord la Golf électrique ensuite l’ID.3, et maintenant une ID.4. Mon utilisation est une utilisation locale avec une borne que j’ai chez moi donc, évidemment, c’est une utilisation entre guillemets facile, simple. Je n’ai pas encore expérimenté les longs trajets ; je sais que ce n’est pas toujours facile sur les longs trajets, mais comme je l’ai dit, on en est au début de l’histoire. Je suis heureux de me dire que je ne rejette pas de CO2 et que, par ailleurs, ce n’est pas qu’une question de rejets mais qu’il y a une volonté, depuis la fabrication de la voiture jusqu’à son recyclage, d’aller vers le zéro carbone. C’est l’ambition de Volkswagen et comme je suis intéressé par ces sujets environnementaux, j’ai trouvé cohérent de m’associer à cela.

LRA : Est-ce que, d’une manière générale, vous êtes un fan d’automobiles ou pas forcément ?
BL : Non. Pour moi, une voiture est quelque chose qui me permet de me déplacer. J’ai une vision pragmatique donc je n’étais pas spécialement dingue de voitures, contrairement à d’autres footballeurs si c’est ça votre question. (Bixente éclate de rire en terminant sa phrase.)
LRA : Oui, c’est un peu cliché, désolé ! (Rires)

LRA : Pour finir, une question foot. Un pronostic pour l’Euro ?
BL : J’espère voir la France faire le doublé comme nous l’avons fait. Il y a, je pense quand même, le Portugal et la Belgique qui seront de sacrés clients. Peut-être l’Angleterre aussi. Mais la France est capable de faire le doublé !